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Streaming, bitcoin, IA : le délire énergétique !

Streaming, bitcoin, IA : le délire énergétique !
1 000 MW C'est la puissance qui sera pompée par le plus gros data center du monde, en projet en Norvège. Le fonctionnement de cette installation record de 60 hectares, située au niveau du cercle Arctique, mobilisera ainsi l'équivalent d'un réacteur nucléaire. 10 % C'est la part d'électricité consommée en France par les activités numériques, soit environ 40 térawattheures par an (dont un quart est dû aux data centers). L'équivalent de la consommation du chauffage électrique dans l'Hexagone. 2040 C'est la date à laquelle, au vu de la croissance du numérique, l'énergie requise pour les besoins en calcul pourrait dépasser la production énergétique mondiale… si rien n'est fait pour limiter cette consommation (rapport de Cédric Villani sur l'IA, mars 2018). Ce sont des gestes apparemment anodins : regarder une série sur Netflix, publier un selfie sur Facebook, payer en bitcoin, lancer des instructions à un assistant vocal (Siri, Alexa, Google Assistant, etc. ). Comment en est-on arrivé là ? Related:  I/C et numérique/digital/informatique/domotiqueinnovation-et-techno-en-debatCroissance soutenable

Consommation : l'impasse énergétique Ce sont des gestes apparemment anodins : regarder une série sur Netflix, publier un selfie sur Facebook, lancer une instruction à un assistant vocal… Autant de comportements que l'on imagine volontiers virtuels et sans conséquence matérielle. Grave erreur. Car ces services nécessitent le stockage d'énormes quantités de données et le traitement de ces dernières par des intelligences artificielles, tous deux fortement consommateurs d'énergie. Newsletter Science&Vie Recevez toute l’actualité des sciences, trois fois par semaine L'entraînement des fameux réseaux de neurones profonds est en effet un processus long et intensif, pointe Matthieu Courbariaux, de l'Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal : "Il faut entraîner ces algorithmes sur des millions de cas différents, qui exigent chacun plusieurs milliards d'opérations à l'aide d'énormes supercalculateurs fonctionnant en parallèle !" Avec, à la clé, d'importantes économies en consommation et en émissions de CO2.

Dans la disruption Dans la disruption, les organisations sociales se désintègrent. Or les individus psychiques ne peuvent pas vivre raisonnablement hors des processus d’individuation collective qui forment les systèmes sociaux. Il résulte de cet état de fait un désordre mental qui incline au délire de mille manières – sur un fond de désespoir où prolifèrent des types extraordinairement violents et meurtriers de folie. Ces sombres évolutions radicalisent les contradictions de l’Anthropocène, où ne cesse de s’aggraver le retard structurel des systèmes sociaux sur le système technique qui, en les désintégrant, désinhibe systémiquement les pulsions. La question de la folie est l’épreuve de l’hybris (ὕϐρις), qui est toujours elle-même la conséquence de la technicité des êtres non-inhumains, et dont la disruption, comme dernière période de l’Anthropocène, est la radicalisation. Un diagnostic d’une très grande lucidité.

Aux Etats-Unis, des centaines de villes, croulant sous leurs déchets, ne recyclent plus Depuis que la Chine a décidé de cesser d’importer des déchets en plastique, papier et métal, les Etats-Unis sont confrontés à un grave problème de gestion de leurs détritus. Le réseau de recyclage américain est-il en train de s’effondrer ? A Philadelphie, les déchets recyclables de la moitié des habitants – ils sont 1,5 million – sont désormais incinérés. Les canettes, bouteilles et journaux qui s’accumulent dans les bacs de recyclage de l’aéroport international de Memphis finissent dans une décharge. Depuis que la Chine, jusqu’alors la destination numéro un des déchets américains – et pas seulement –, a choisi de ne plus être la « poubelle du monde », des centaines de municipalités à travers les Etats-Unis découvrent ce qu’il en coûte de consommer, et donc de produire des tonnes de déchets. Entre 1992 et 2017, la Chine et Hongkong ont importé 72,4 % de tous les déchets plastiques destinés au recyclage, indiquait une étude publiée dans Science Advances. Incinérer plutôt que trier

Comment produire des smartphones qui consomment moins d'él... Les objets connectés (smartphones, GPS, tablettes, montres connectées...) ont envahi notre quotidien. De 500 millions en 2003, leur nombre dépassait les 11 milliards dans le monde en 2017. Sur le même sujet abonné Leur croissance est si forte que, d'après une étude, l'énergie nécessaire pour les utiliser dépassera l'énergie mondiale produite d'ici 2040. Les objets connectés et les applications qu'ils hébergent remplissent différentes fonctionnalités pour lesquelles ils effectuent des calculs. Ces traitements peuvent consister en du filtrage (pour améliorer la qualité d'une image), de la compression (pour réduire la quantité d'informations à envoyer sur le réseau ; c'est ce que permet la norme de codage vidéo HEVC utilisée pour vous permettre de regarder des vidéos sur YouTube), ou encore pour transmettre l'information. Le volume de données à traiter, ainsi que la complexité des calculs effectués, impactent la consommation énergétique de vos appareils du quotidien et finit par peser lourd.

Risk and Delusion in the Rational World of Machine Learning Engineers (1/7) Why we Need to Acknowledge the Power of Imagination in the Creation and Legitimisation of Artificial Intelligence. A research project on the social imaginaries of artificial intelligence of machine learning engineers. After the radio, the light bulb and the Internet, artificial intelligence has become the latest technology that mobilises social visions, hopes, fears, and beliefs throughout society. Current academic and public discourses waiver around topics such as transparency, accountability, or explainability of artificial intelligence. I argue that how we actually think of, imagine and envision technologies has a major impact on their adaption, diffusion and legitimisation. That means that I approach artificial intelligence from a social constructivist perspective, claiming that social actors’ promises and beliefs actively shape and legitimise a technology, and hence establish structures of power.

Over Eten | alina kneepkens ‘Over Eten’ from flemmish public broadcaster één brings reports on what we know about food anno 2016. I got the assingment to direct some reversed audiovisual stories showing the production of some of our food. I saw quite a few slaughter houses and examples of both industrial and artisin food production. A true eye opener. ‘Jelly’ is candy. But only few people know they’re made of gelatine from the skin of pigs. Want to share this video? Music: ‘New Error’ by Moderat ‘Rabbit with plums’ is one of those typically national dishes. Music: ‘Welcome To My World’ by Dean Martin ‘Black Pudding’ is, among other ingredients, made of pig blood. When throwing a lamb burger on your bbq in Belgium, chances are high your meat comes from a sheep that was slaughtered unstunned. This insightfull article by The Guardian explains the details of Hallal slaughter. Music: ‘Where Do I Begin’ by Shirley Bassey and Away Team Director: Alina Kneepkens Research: Greet Verhaert Editor in chief: Bart Mutton Like this:

Comprendre les bots, les botnets et les trolls Par Donara Barojan, associée de recherche en criminalistique numérique à DFRLab . Billet invité originellement publié en Anglais sur le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) du Conseil de l'Atlantique et republié sur IJNet avec autorisation. Il vous est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre IJNet et Méta-Media. © [2018] Tous droits réservés. Au cours des deux dernières années, des mots tels que «bots», «botnets» et «trolls» sont entrés dans les discussions courantes sur les réseaux sociaux et leur impact sur les démocraties. Cependant, les comptes malveillants des médias sociaux ont souvent été mal étiquetés, faisant dérailler les discussions à leur sujet de substance à définition. Cet article présente certaines des définitions et méthodologies de travail utilisées par DFRLab pour identifier, exposer et expliquer la désinformation en ligne. Qu’est-ce qu’un bot Un bot est un compte automatisé de réseau social géré par un algorithme plutôt que par une personne réelle. 1.

Revisiter le passé à la lumière du présent avec Paléofutur - rts.ch - Découverte En France, les premiers véhicules de série sortent des ateliers Panhard & Levassor en 1891. Pendant ce temps, un certain Armand Peugeot rajoute les véhicules à moteur au catalogue de l’entreprise familiale, qui ne fabriquait jusque-là que des vélos. Moins de 20 ans plus tard, en 1903, la France produit 3’000 voitures, soit plus de 45% de la production mondiale, grâce à des entrepreneurs comme Louis Renault, André Citröen, ou "Jules Philippe Félix Albert de Dion Wandonne de Malfiance", dit Jules-Albert de Dion. Techno et effet domino, un épisode de Paléofutur. [© CartoonBase - RTS Découverte] Et au fur et à mesure de l’avènement des transports motorisés, des milliers de charretiers, des éleveurs de chevaux, des maréchaux-ferrants et des bateliers se retrouvent sans emploi. Cependant, dès 1932, on s’inquiète de l’accélération des déplacements, comme un certain M. Tout comme internet, l’automobile ne laisse pas l’armée indifférente.

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