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Les ressources numériques, l'épine dans le pied des bibliothèques

A quelques jours d’intervalles, nos collègues du Québec ont produit deux documents plutôt intéressants relatifs à la médiation numérique des savoirs. Le premier s’intitule Guide d’initiatives de médiation numérique en bibliothèque au Québec et ailleurs et le second Livres et Ressources numériques en bibliothèques publiques : quoi faire pour que ça marche ! A la lecture de ces documents, on peut se rassurer en constatant que les bibliothécaires du Québécois rencontrent les mêmes problématiques que nous : Comment rendre appropriables par les usagers les ressources numériques acquises par les bibliothèques ? L’importance de la médiation numérique Ces deux documents n’apportent pas d’éléments particulièrement nouveaux à la théorie de la médiation numérique. Mais ils constituent une synthèse concrète et complémentaire au livre consacré à la médiation numérique écrit par Lionel Dujol et Silvère Mercier. Et si on faisait le bilan des ressources numériques ? Où est-ce qu’on a raté ?

https://biblionumericus.fr/2019/01/18/les-ressources-numeriques-lepine-dans-le-pied-des-bibliotheques/

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Qu’est-ce que la médiation culturelle numérique ? Découvrez ce qu’est la médiation culturelle numérique dans cette vidéo réalisée en Motion Design spécialement pour notre cycle : Quelques exemples et projets réussis en médiation culturelle numérique :

Est-ce que les bibliothèques ont besoin de la blockchain pour être disruptives ? - Biblio Numericus Quel est l’impact de la blockchain pour les bibliothèques ? Comment les bibliothécaires peuvent-ils s’emparer de cette technologie de rupture ? L’American Libraries Magazine a récemment publié une interview consacrée à la blockchain. Parmi les personnes interrogées, on retrouve Ryan Hess, bibliothécaire en charge de l’innovation numérique à la bibliothèque publique de Palo Alto, D arra L Hofman, une universitaire qui s’intéresse à la blockchain, Bohyun Kim professeure à l’université de Rhode Island, Annie Norman bibliothécaire de l’État du Delaware et Caroline Coward, bibliothécaire rattachée à un laboratoire de la NASA. Ces questionnements semblent assez prématurés par rapport à la France mais offrent des perspectives et un cadre de réflexion intéressant qui confirme que les bibliothèques ont et continuent d’entretenir un lien très for avec les technologies.

Révolution numérique : quel impact sur les bibliothèques ? – Bibliomnivores Le développement numérique a considérablement bouleversé nos consommations culturelles et impacté les bibliothèques. L’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) depuis les années 1970 a profité à tous les domaines : l’éducation, les loisirs, la culture, le commerce, la médecine, le transport… En novembre 2009, le professeur Terry Weech, de l’université de l’Illinois, à l’occasion d’un colloque organisé à l’enssib « Horizon 2019 », évoque les changements importants constatés dans les bibliothèques publiques et universitaires américaines, dus notamment aux évolutions dans les usages. Cette intervention fait écho à un article publié en 2001 aux Etats-Unis : La bibliothèque désertée (« The Deserted Library »).

La transition bibliothécaire Au-delà de la « transmission du patrimoine », la bibliothèque doit permettre « l’amélioration de la compréhension du monde » et « la contribution au bien-être planétaire », d'autant plus qu'il faudra lutter contre le repli sur soi, l'enfermement dans une tribu, et des régimes totalitaires. A chacun sa transition. Dans le cas des bibliothèques elle peut s’envisager sous deux angles. Digital natives : histoire d'une escroquerie politique En 2000, le psychologue américain Marc Prensky inventa l'expression "digital natives" et affirmait que les jeunes générations seraient bien plus à l'aise dans le monde, grâce aux nouvelles technologies. La plupart des hommes politiques sont tombés dans le panneau : les jeunes allaient casser la baraque grâce au numérique et ils deviendraient tous codeurs informatiques. Le problème est que le fétichisme technologique fait prendre énormément de retard aux sciences de l'éducation.

Faire entrer le loup dans les bibliothèques Mener une veille sur le numérique et les bibliothèques permet de découvrir des projets intéressants, d’apprendre de l’expérience des autres, se maintenir dans une dynamique d’évolution. Mais c’est aussi l’occasion de dénicher des infos qu’on aurait préféré ne pas découvrir. C’est le cas de celle qui suit et qui tombe LE jour qui ne fallait pas. Le lundi de cette semaine n’est pas comme tous les autres lundi (il n’est pas au soleil non plus…). Lundi 28 janvier est la journée internationale de la protection de la vie privée.

Accessibilité numérique : un calendrier serré, des exceptions nombreuses Introduite par la loi Handicap de 2005, renforcée par la loi Lemaire et une directive européenne en 2016, l'accessibilité des dispositifs de communication en ligne a bien du mal à se généraliser. La plupart des obligations que vient rappeler le décret n°2019-768 du 25 juillet devaient en effet entrer en application en 2008. En dix ans cependant, le champ d'application de cette obligation a été élargi puisqu'il concerne "tout type d'information sous forme numérique, quels que soient le moyen d'accès, les contenus et le mode de consultation, en particulier les sites internet, intranet, extranet, les applications mobiles, les progiciels et le mobilier urbain numérique". Il concerne non seulement les administrations mais aussi les personnes morales de droit privé́ délégataires d’une mission de service public ; et les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 250 millions d’euros. La notion de "charges disproportionnées" définie

Comment mesurer le succès de sa bibliothèque : méthode pour une mesure d'impact réussie Dans la logique enclenchée dans les années 2000 par l’instauration de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), les services publics et les administrations se sont aventurés dans une pratique plus systématique de l’évaluation. Compter, mesurer, rapporter sont des activités où les bibliothécaires sont experts depuis de nombreuses décennies… Compter les livres qui entrent et qui sortent est même l’alpha et l’oméga de l’évaluation de la bibliothèque dans bien des établissements. On annonce x milliers de prêts en année A, y en année B… Cela peut faire plaisir ou être source d’inquiétude, mais que cette statistique dit-elle de la bibliothèque ?

Outils numériques à l’école : avantages et inconvénients La rentrée des classes a eu lieu en septembre dernier et, avec elle, c’est le retour d’un débat qui agite les conseils pédagogiques depuis quelques années : faut-il utiliser les appareils électroniques pendant les cours ? Permettent-ils un meilleur apprentissage ou sont-ils source de distraction et de perte de concentration pour les élèves ? Alors que les tablettes sont présentes dès les premiers pas à l’école dans des pays comme la Suède, Lettres Numériques passe en revue les avantages et les inconvénients de ce nouveau mode d’enseignement. Nous vous parlions il y a quelque temps de la difficile implantation du livre scolaire numérique à l’école, où l’imprimé reste en position de force. Mais la question du bienfait de ces appareils électroniques se pose aussi : applications pour les tablettes, exercices de différenciation, grilles d’évaluation, relevés de notes sont autant d’outils désormais mis à disposition des enseignants par des sites comme Le Livre scolaire, par exemple.

Et si les bibliothèques se mettaient aux chatbots ? - Biblio Numericus Assistants virtuels, intelligence artificielle, chatbots, nous serions désormais entrés dans l’ère de l’interaction homme-machine. La domination des smartphones dans nos usages numériques, notamment les applications de messagerie instantanée, contribue à l’explosion des services de robots conversationnels. Médiamétrie rappelait récemment que « les applications de messageries sont celles qui rencontrent le plus grand succès« . Ce contexte est donc propice à l’émergence de chatbots qui sont une opportunité pour les entreprises ou les marques d’engager une relation personnalisée et permanente avec leurs communautés ou leur clientèle. Qui n’a pas utilisé l’assistant virtuel de La Poste, de son opérateur téléphonique ou de son fournisseur d’électricité ?

Numérique et inclusion en bibliothèque : jusqu’où aller ? C’est par une conférence sur « Les rapports au numérique dans notre société et le rôle des structures publiques dans le champ de l’inclusion numérique » qu’a débuté la journée d’étude de l’Association des directrices et directeurs des bibliothèques municipales et groupements intercommunaux des villes de France(ADBGV), le 9 octobre 2018. Vice-président de l’Université Rennes 2 et enseignant-chercheur, Pascal Plantard fait partie du groupement d’intérêt scientifique Marsouin (Môle Armoricain de Recherche sur la SOciété de l’information et les Usages d’INternet). À ce titre, il est intervenu pour mettre en perspective les retours d’expériences et les interventions de la journée avec les enjeux liés au numérique et aux individus dans notre société.

La délicate question de la politique documentaire des bibliothèques en réseau Comment construire une offre documentaire à l’échelle d’un territoire maillé par plusieurs bibliothèques ? « C’est une question complexe car elle mêle des enjeux de qualité de service, d’efficience et de moyens financiers à des enjeux de ressources humaines », annoncent d’emblée les auteurs de la fiche produite par la commission Bibliothèques en réseau de l’Association des bibliothécaires de France (ABF). La complexité du sujet explique sans doute qu’il soit « mis de côté ou abordé de façon prudente et progressive. » Mais les auteurs se veulent rassurants : « On peut se poser ces questions dès le début ou plus tard, voire progressivement. » Raisonnement à l’échelle d’un territoire A condition de passer par quelques préalables. Premier prérequis : il faut « connaître le territoire, les populations et leurs mobilités, l’état du maillage en bibliothèques publiques » préviennent les auteurs.

L'étude sur les seniors et internet des Senioriales Les Senioriales, entreprise de résidences seniors en France, a publié une infographie sur les habitudes des seniors vis-à-vis du numérique : comment ils utilisent internet, les réseaux sociaux, sur quels supports, à quel rythme ils se connectent, ainsi que leurs craintes par rapport au web et aux technologies. Ce sont les seniors les plus jeunes qui sont les plus connectés mais les plus de 70 ans sont près d’un sur deux à posséder un ordinateur et avoir une connexion internet à domicile. Les personnes de plus de 60 ans sont 11 millions à utiliser internet, ce qui représente 24,1% des internautes français. Elles passent environ 14h par semaine en ligne, surtout pour se simplifier la vie quotidienne (92%). Les seniors utilisent internet pour : regarder la météo (82%), lire leurs e-mails (66%), s’informer de l’actualité (62%), gérer leurs finances (49%), mais aussi pour faire des achats (40%), se divertir (29%), utiliser les réseaux sociaux (29%) et communiquer (17%). A lire également :

Ville intelligente Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « ville intelligente » est une traduction de l'expression smart city. Ce concept émergent — dont les acceptions sont mouvantes en français[1] — désigne un type de développement urbain apte à répondre à l'évolution ou l'émergence des besoins des institutions, des entreprises et des citoyens, tant sur le plan économique, social, qu'environnemental[2]. Une ville peut être qualifiée d’intelligente quand les investissements en capitaux humains, sociaux, en infrastructures d'énergie (électricité, gaz[3]), de flux (humains, matériels, d'information) alimentent un développement économique durable ainsi qu’une qualité de vie élevée, avec une gestion avisée des ressources naturelles, au moyen d'une gouvernance participative et d'une utilisation efficiente et intégrée des NTIC (en 1992 G.

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