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Pourquoi il faut miser sur le journalisme scientifique

Pourquoi il faut miser sur le journalisme scientifique
Par Olivier Dessibourg, journalistique scientifique et co-fondateur de Heidi.news, un nouveau pure player basé à Genève et lancé au printemps 2019. Il fait du journalisme scientifique un axe fort de son offre éditoriale. Billet invité. Les sciences et les technologies sont partout autour de nous. Il y a peu, l’annonce de la naissance de bébés modifiés génétiquement en Chine – encore non publiée scientifiquement – a montré une fois de plus à quel point les avancées scientifiques façonnent nos sociétés, nos économies et même le futur de nos démocraties. A quel point elles nous questionnent sur les plans éthique, philosophique voire surtout personnel – qui d’entre nous resterait totalement insensible à la possibilité de pouvoir choisir certaines caractéristiques physiques ou mentales de ses futurs enfants ? Pour le meilleur et parfois le pire, les sciences sont un moteur fondamental de l’évolution du monde. Il est urgent et crucial qu’elles retrouvent leur juste place dans les médias.

https://www.meta-media.fr/2018/12/17/pourquoi-il-faut-miser-sur-le-journalisme-scientifique.html

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CLEMI - QQQOCP info sc par Alexandra Maurer sur Genially Inspiré par l'infodémie COVID 19 V. octobre, 2020 Alexandra Maurer @clemi974 Qu'est-ce qu'une information à caractère scientifique ? Coronavirus : voici des sources fiables pour vous informer en évitant les fake news Pas facile de s'y retrouver entre les chaînes d'info en continu, souvent anxiogènes, et les sites relayant des conseils et messages douteux. Voici une petite sélection de sources fiables, pour garder les idées claires. À mesure que l'épidémie de Covid-19 se propage, les fausses informations se répandent elles aussi comme une traînée de poudre. Covid-19 : voici l’ère des influenceurs scientifiques sur les réseaux sociaux ! Durant la pandémie, la science a plus que jamais envahi les réseaux sociaux. Les communicateurs et « vulgarisateurs » scientifiques ont tissé progressivement leur toile sur ces réseaux grand public et se sont vus encouragés dans les revues scientifiques aussi prestigieuses que Nature. Si certains d’entre eux étaient déjà très populaires comme Le Pharmachien, d’autres tels que Trevor Bedford et Samantha Yammine ont vu leur côte d’influence augmenter pendant la crise. Retour sur ce phénomène et les enjeux relatifs à la recherche et à la société. Actuellement en fin de doctorat, nous sommes conscients de l’importance des réseaux sociaux pour augmenter la visibilité et diffuser l’information relative à la recherche dans nos domaines respectifs. La pandémie a souligné la puissance de ces réseaux en situation de crise et a soulevé des enjeux inhérents à leur utilisation, dont nous discutons ici.

Peer review La peer review, ou « évaluation par les pairs », est le processus d'évaluation de la qualité des articles soumis dans les revues à comité de lecture et de la plupart des demandes de financement. Son principe est simple : la qualité de l'article ou du projet est jugée par d'autres chercheurs travaillant dans le même domaine. Ainsi, lorsque des chercheurs soumettent un article dans une revue scientifique, l'éditeur de celle-ci transmet le texte à d'autres chercheurs afin qu'ils jugent de sa qualité. Ces autres chercheurs, choisis pour leur expertise du domaine concerné par l'article, forment le « comité de lecture » ou les « pairs ». Ils décident si l'article mérite d'être publié dans la revue et renvoient leurs critiques et propositions de correction à l'éditeur, qui les transmet aux auteurs.

Ressources video Pierre Joliot se raconte (en 6 petits chapitres) ​Dans cette interview, le biologiste Pierre Joliot-Curie raconte sa passion et sa vie de scientifique. Au cours de sa carrière, il a occupé des positions de prestige dans le monde académique et de la recherche.

ÉTUDE. Information à la télé et coronavirus : l’INA a mesuré le temps d’antenne historique consacré au Covid-19 « On ne parle que de ça », nous dit Marie-Claude Lacaze ; « nous sommes informés version 3/8 », raconte Tiphaine Aubry ; « les journalistes (parlent) du virus à longueur de journée », semble regretter Bruno Houlier. Depuis plusieurs jours, La Revue des médias de l’INA est mobilisée pour rendre compte de la situation informationnelle totalement inédite née de la pandémie de coronavirus, qui a conduit la France, comme la plupart des pays du monde, à prendre des mesures exceptionnelles de confinement. Nous avons ainsi cherché à analyser les débuts de la médiatisation, ici ; détaillé les moyens déployés par les médias pour continuer à produire de l’information, là ; fait un zoom sur les initiatives des médias locaux pour accompagner les solidarités, par ici ; ou lancé un appel à nos lecteurs pour leur demander ce que le confinement instauré pour endiguer l’épidémie de Covid-19, changeait dans leur manière de s’informer - il est toujours ouvert, et ça se passe ici. 1.

« Ça doit se savoir », « Alter Santé », « Libre Info » : un seul homme derrière un réseau de désinformation Certains prétendent vous informer, alors que leur véritable but est de vous faire cliquer pour rentabiliser votre présence sur leur site. Désinformation + pub et contenus sponsorisés = €€€€€ Je me demande combien ça lui rapporte par mois? Extrait de l’article original d’Adrien Sénécat pour Les Décodeurs :

Malgré la crise de la Covid-19, l’avenir du journalisme scientifique ne s’éclaircit pas Avec en moyenne près de 74 % de temps d’antenne sur les chaînes d’information en continu durant les deux mois de confinement, l’épidémie de Covid-19 a constitué un « tsunami » médiatique inédit. Jamais un sujet, encore moins scientifique et médical, n’avait occupé durant autant de temps une place aussi conséquente dans l’info. Cet épisode a soumis les médias et les journalistes à rude épreuve, notamment du point de vue des organisations, des conditions de travail et de la production de l’information. Avec le recul, Nicolas Martin, producteur et animateur de La Méthode scientifique et qui a également tenu, durant un peu plus de deux mois, une chronique quotidienne dédiée à l’épidémie dans la matinale de France Culture, juge qu’une grande partie des médias ont été « aveuglés par la tentation du pire » dans leur approche de l’épidémie.

« La tendance à avoir un avis non éclairé sur tout gagne en puissance (...) En période de pandémie, où circulent fausses informations et rumeurs, où tout un chacun est témoin des tâtonnements de la recherche scientifique quasiment en direct, Étienne Klein, physicien au CEA et philosophe des sciences, nous rappelle l’importance de l’esprit critique et le rôle des sciences dans sa construction. Que retenez-vous de l’épisode de la crise sanitaire et surtout comment faire pour développer l’esprit critique à l’école ? Cet épisode a mis en lumière une situation qui était déjà assez nette avant l’arrivée du coronavirus : aujourd’hui, la tendance à avoir un avis non éclairé sur tout, et à le répandre largement, gagne en puissance. Dans son sillage, elle distille l’idée que la science, surtout lorsqu’elle devient dérangeante, ne relève que d’une croyance parmi d’autres.

Zoom sur...Developper sa pensée critique, ses compétences de plaidoyer, débattre en sciences à l'aide du logiciel Bulle infinie Pensée critique et autoévaluation, compétences de plaidoyer Comment développer sa pensée critique, identifier l’influence des médias et des pairs, repérer les sources d’informations pertinentes, prendre conscience de ses valeurs, attitudes, et facteurs qui nous affectent ? Comment relier ces compétences cognitives aux compétences sociales comme les compétences de plaidoyer ? Bulle infinie, un logiciel pour débattre

Coronavirus et religions : fausses informations Beaucoup de fausses informations circulent à propos de la pandémie du Coronavirus. Certaines concernent le fait religieux et portent atteinte aux principes de laïcité et au respect des religions ou émanent de groupes radicaux qui exploitent la crise sanitaire pour rallier à leur cause de nouveaux membres. Voici quelques liens utiles pour aider les équipes éducatives à s’informer sur ces dérives et mener le cas échant des actions pédagogiques pour lutter contre elles. Les articles, documents et sites référencés ont été sélectionnés à titre informatif et ne représentent que les opinions de leurs auteurs. Deux documents du Ministère de l’Éducation nationale sur les risques de replis communautaristes et les risques de dérives sectaires aident à identifier les situations et proposent des actions pédagogiques.

Académie de Versailles Plus d'informations Production et direction artistique :Marc BenaïcheDirection de production : Emmanuelle ConsoPrésentée par Sébastien FolinAuteurs : Marc Benaïche & Olivier DrouotConseillers scientifiques : Tara expéditions & CNRSRéalisation plateaux : Gérard LafontDesign d’interaction & réalisation multimédia : Carmen RebolledoEffets spéciaux : David Bouhsira & Carmen RebolledoSound design : Max Hubert-RodierMontage : Rémi CrépeauMixage son : Romain FrydmanPlateforme Web : Anthony ZecDéveloppements multimédia : Romain Garçon Avec la participation de France TélévisionsResponsable de la post-production : Alain SanchisChargée de Production : Samia Hézami LepoixAdministratrice de Production : Isabelle ZerbibConseiller de Programmes : Olivier DaubeFrance Télévisions nouvelles écrituresBoris RazonVoyelle AckerAdministrateur de production :Sandrine MiguirianResponsable de Communication : Antoine Allard

Qu'est-ce que l'ultracrépidarianisme ? "Je ne suis pas médecin, mais…" Vous avez sans doute déjà été confronté à cette situation : se retrouver face à une personne parlant avec assurance d'un sujet qu'il ne connaît pas ou peu. Cela a un nom : l'ultracrépidarianisme. Pour Étienne Klein, philosophe et physicien, on a tous un avis sur certains sujets comme le nucléaire, les OGM, les nanosciences mais sommes-nous réellement capables de dire comment cela fonctionne ? Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, Étienne Klein a constaté l'exacerbation de cette tendance notamment du côté de certaines personnalités politiques. "Je voyais des Tweets écrits par des personnalités politiques, parfois de très haut rang, qui commençaient par : "Je ne suis pas médecin, mais je pense…" etc.

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