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Bientôt l’ère post-news ?

Et si finalement, les citoyens, fatigués de réalités parallèles inconnues ou complexes, submergés par les images et les sons, saturés de mauvaises nouvelles, tournaient le dos à une information perçue comme lointaine, partiale, et jugée de moins en moins pertinente ? Au pire moment, en plus : celui où les mouvements extrémistes font l’agenda, celui où les démocraties sont hackées par la désinformation. Et si après l’ère des fausses nouvelles et de la post-vérité, le redoutable défi des rédactions devenait celui d'une ère post-news ? Car l’air du temps est bien au repli, à la crainte de l’avenir. « Bonheur privé, détachement collectif » titrait, cet été, la dernière étude SocioVision, baromètre de la société française depuis 1975. Back to local ! Face à un monde de plus en plus complexe et incertain, les gens se replient dans leur bulle. Il y a peu encore, progrès et modernité allaient dans le sens de l’ouverture, de l’amplification de la diversité. Le reste, on s’en moque ! Pire ! Related:  Evolution des médiasCulture, médias et littérature

L'Assemblée nationale adopte la loi contre les "fake news" (enfin, les "infox") Les infox n'ont qu'à bien se tenir. Mardi, devant l'Assemblée nationale, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a défendu la proposition de loi "contre la manipulation de l'information", adoptée par 45 voix contre 20. Cette loi s'appliquera en période électorale, au minimum trois mois avant la tenue d'un scrutin national. Le ministère public, un candidat, un parti ou toute personne ayant intérêt à agir pourra saisir le juge des référés pour mettre fin à la diffusion d'une fausse information, comme le rappelle le site de La Chaîne Parlementaire. À lire aussi "Sept à Huit" : Catherine Laborde évoque pour la première fois sa maladie "Balance ton post" : Karim Zeribi très agacé face à une femme en burqa France 2 va se séparer de Patrick Sébastien Obligation de transparence pour Facebook et Twitter Les plateformes numériques telles que Facebook ou Twitter auront une obligation de transparence en matière de contenus sponsorisés. Le scepticisme de l'opposition et de la profession

Google Actualités : deux options à connaître pour mieux s'informer Google Actualités est désormais en ligne sur toutes les plateformes. Le géant de Mountain View associe le classement algorithmique à un système de liste et de favoris bien pratique. Quiconque utilise Google Actualités (News) pour s’informer peut aujourd’hui constater les changements opérés par le géant de Mountain View sur toutes les plateformes. Sur mobile, le service de Google pour agréger l’actualité remplace un Play Kiosque qui n’a pas décollé. Sur le web, c’est un lifting complet de la page que nous avons sous les yeux, bien plus en phase avec les codes de design actuels et la charte graphique renouvelée de Google. Mais c’est au cœur des deux versions que se trouve le véritable changement : l’affichage de l’actualité cède à la recommandation algorithmique. Cela signifie que votre Google News mettra en avant du contenu que vous pourriez apprécier lire, apprenant de vos goûts en matière d’actualité.

Lutter contre les fake news Le site de l'ABDU, association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation, publie les captations vidéo de la journée d'étude organisée le 5 juin 2018 en partenariat avec The Conversation France, La Croix, le CARISM et France Info. Cette journée, précise l'ABDU, « s’est positionnée sans équivoque en faveur de l’éducation aux médias et a valorisé les initiatives des acteurs de l’IST contre la désinformation. Enfin, elle a promu le développement de bonnes pratiques informationnelles et l’engagement de ses organisateurs et intervenants en faveur de l’esprit critique, de la maîtrise de la documentation et de la valeur de l’information ». Sources Réseaux et médias sociaux

Attentat de Strasbourg: BFMTV diffuse «I shot the Sheriff» après la mort de Chérif Chekatt et s'excuse Une simple erreur de manipulation. Jeudi soir, aux alentours de 22h22, BFMTV a diffusé en direct la célèbre musique de Bob Marley I shot the Sheriff (« J’ai tiré sur le "shérif" »), au moment où les médias annonçaient la mort de Chérif Chekatt, le tireur du marché de Noël de Strasbourg, abattu par la police à l’issue d’une traque de deux jours. Des nombreux internautes s’en sont émus sur Twitter. Certains ont pensé que la musique était diffusée dans la rue où avait lieu le direct de BFMTV. Ce vendredi la chaîne a fait son mea culpa dans un communiqué, plaidant une « erreur de manipulation ». « Jeudi soir, l’édition spéciale consacrée sur BFMTV à la mort du tireur présumé de l’attentat de Strasbourg a été perturbée à 22h21 par l’irruption à l’antenne d’un fond musical, écrit la chaîne d'information continue​. Chérif Chekatt a été tué par les forces de l’ordre après avoir tiré sur des policiers qui tentaient de l’interpeller et qui ont riposté.

Orthographe : quel impact sur les ventes ? En 2017, les internautes ont réalisé en moyenne en France 33 transactions en ligne pour un montant global de 81,7 milliards d'euros sur l'un des quelques 200 000 sites marchands français. De très nombreuses recherches en marketing ont déjà étudié l'influence de l'atmosphère d'un site, de la musique ou encore de ses couleurs sur l'image perçue de la marque par les consommateurs. Quelques rares études ont été publiées sur l'effet des fautes sur les sites de vente en ligne. Depuis les années 90, elles ont montré que les fautes d'orthographe constituent un réel obstacle à la confiance des visiteurs de sites Internet. Les fautes diminuent le score de crédibilité accordé aux sites, la qualité perçue de ces derniers mais également l'image perçue de l'auteur des fautes. De quelles fautes les études parlent-elles ? Dans ces différentes recherches, il apparaît clairement que la définition même du terme « faute d'orthographe » ne fait pas l'unanimité. ... Quelques pistes d'explications

De "fake news" à "infox", le parcours des mots vers leur francisation Ne dites plus "fake news", préférez "information fallacieuse" ou "infox", un néologisme formé à partir des mots "information" et "intoxication". Ainsi en a décidé la Commission d'enrichissement de la langue française, dont la recommandation a été publiée ce jeudi au Journal Officiel. Cela signifie qu'à partir de ce jour toutes les administrations se doivent d'employer ce terme. Pourquoi vouloir franciser les mots venus de l'étranger ? Il s'agit d'une idée assez ancienne. Depuis cette époque, bien d'autres lois se sont ajoutées, mais celle par laquelle nous sommes régis aujourd'hui est la "loi Toubon" de 1994 (loi relative à l'emploi de la langue française) qui garantit l'emploi du français dans la vie sociale. Mais si l'on veut contraindre l'administration à s'exprimer en français, il faut lui donner les moyens de le faire et donc lui donner les mots pour le faire. Comment les mots qui doivent être francisés sont-ils choisis ? Certains mots s'imposent. Il y a tout un dispositif.

Future of digital journalism in question as BuzzFeed and HuffPost lay off 1,000 | Media Revenue-per-click, the business strategy that has informed digital publishers for years, was effectively pronounced DOA this week as leading players in a sector once viewed as the future of journalism announced deep cuts. In a letter to employees headlined “Difficult Changes”, the BuzzFeed founder and chief executive, Jonah Peretti, said the company would reduce headcount by 15%, or about 250 jobs, to around 1,100 employees globally. Buzzfeed made its numbers last year after missing them in 2017 but Peretti told employees revenue growth was not “enough to be successful in the long run”. By reducing costs, he said, “we can thrive and control our own destiny, without ever needing to raise funding again”. At the same time, Verizon said it would trim 7% of headcount, about 800 people, from its media unit, which includes HuffPost, Yahoo and AOL. The job losses followed sales or cuts at Mic, Refinery29 and elsewhere. Short-form video has not produced hoped-for revenue.

Tous écrivains ? – BAZAR KAZAR Par Nila Kazar #EmilCioran #Platon #SamuelBeckett #BorisCyrulnik #AlbertCamus #ErnestoSabato Longtemps je me suis demandé pourquoi la France était une nation d’aspirants-écrivains. Dans les années 80, le philosophe Emil Cioran citait une remarque de sa concierge, qui sans doute ignorait tout de ses coupables activités : « Les Français ne veulent plus travailler, ils veulent tous écrire ». Nous savons tous que l’écriture n’est pas un travail et ne requiert aucun effort, aucune compétence. En tout cas, la concierge de Cioran le croyait. Pendant mes années d’apprentissage, une cadre d’entreprise m’a affirmé qu’à son avis, les écrivains ne devraient pas avoir le droit de vote, car ils ne contribuent pas à la société. Bon, Platon déjà voulait exclure les poètes de la Cité, mais on aurait pu espérer que les choses évolueraient en 25 siècles ! Mais dans ce cas – quel paradoxe – comment expliquer que la France soit atteinte d’écrivite galopante ? Je me suis souvent interrogée là-dessus.

Hoax, rumeurs et désinformation, comment les dénoncer ? Déroulement de la séquence Séance 1 : Qu’est-ce qu’une rumeur ? Pourquoi y croit-on ? 1 – Analyse d’une rumeur : Qui parle ? Amorce des notions de date/auteur/média/validité Comment la rumeur s’est-elle arrêtée ? 2- Brainstorming : pourquoi croit-on à la rumeur ? Réalisation collective sur Mindmup d’une carte mentale numérique sur les caractéristiques de la rumeur Séance 2 : Analyser la rumeur et sa propagation En petits groupes, analyse de documents porteurs d’une rumeur image / vidéo / tweet / fichier son Qui parle ? Vérification par une recherche internet sur le sujet.Mise en commun : Pourquoi ne vérifie-t-on pas ? Séance 3 : Comprendre les phénomènes de propagation des rumeurs et des fausses informations : la rumeur électronique supports : mails + reportage audio sur france info sur les chaines magiques. Séance 4 : Réaliser une infographie, des slogans (l’attitude face à la rumeur) Séance 5 : Réaliser une émission radio sur les nouveaux médias et la fiabilité de l’information

Le distributeur de presse Presstalis au bord du dépôt de bilan L’heure est grave pour les journaux français. Presstalis, qui distribue sur tout le territoire 75 % de la presse, est en grande difficulté. Malgré plusieurs plans de sauvetages, l’entreprise, détenue à 73 % par les magazines et à 27 % par les quotidiens, continue de subir de plein fouet la baisse des ventes au numéro des journaux. Lestées d’une dette comprise entre 500 et 600 millions d’euros, en déficit chronique, et en proie à la concurrence féroce de son concurrent, les Messageries lyonnaises de presse (MLP), les ex-Nouvelles Messageries de la presse parisienne (NMPP) seront confrontées, fin mars, à des échéances financières qu’elles ne peuvent honorer. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le gouvernement s’attaque à la réforme de la distribution de la presse Point le plus sensible du plan, la lourde restructuration à venir cristallise les inquiétudes. Une saignée sans précédent pour l’entreprise. « On ne restera pas à l’extérieur du débat.

Le blog de stoni - Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié. Trump et les journalistes : alerte à la Maison Blanche ! Quel rapport Donald Trump entretient-il avec les médias ? Comment les journalistes politiques américains pourront-ils désormais exercer leur métier ? L’entrée en fonction du 45ème président des Etats-Unis a consisté à cogner de manière spectaculaire sur les journalistes, qualifiés « d’êtres humains parmi les plus malhonnêtes de la planète ». S’en suit une déclaration choc du porte-parole de la Maison Blanche : « l’investiture de Donald Trump a réuni la plus grande foule jamais vue et tous les médias qui insinuent le contraire font un travail honteux ». A la Maison Blanche, il n'y a plus de frontière entre les faits et les mensonges. Avec nous, ce matin : Nicholas Vinocur, correspondant du site d’information Politico et Adam Nossiter, journaliste au New York Times. Comment les journalistes politiques américains pourront-ils désormais exercer leur métier ?

L'#information internationale et nationale perçue comme lointaine, partiale, de moins en moins pertinente, rejet de l'entre-soi politique et des puissants ; retour au soi, au local, au privé, au "proche".

Perte d'intérêt du "vrai" face au "vraisemblable", perte de confiance en les médias, priorité donnée aux émotions et opinions : le problème n'est plus que les gens consomment de fausses nouvelles, c'est qu'on ne les atteint plus avec des vraies (soit par le biais des bulles de filtre algorithmiques, soit par des biais cognitifs de renforcement par exemple).

Pistes pour que le journalisme puisse regagner la confiance et continuer d'éclairer le débat public :
- faire de l'info de contenu, d'investigation
- passer aux "slow news" (contexte et pédagogie)
- jouer la transparence (les coulisses, la méthodo utilisée etc.)
- inclure l'audience dans le processus de fabrication de l'info
- passer d'un journalisme 5W à un journalisme d'action, qui interroge aussi sur la suite (so what? et now what?)
- explorer de nouveaux formats (narratifs, comiques stand up, bandes dessinées etc.)
- recruter les journalistes différemment ; rédactions trop homogènes de journalistes issus d'un même sérail. by casertdoc Nov 14

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