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Prix du carburant : petit manuel à lire avant de débattre

Prix du carburant : petit manuel à lire avant de débattre
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Qui sont les gilets jaunes ? Samedi 17 novembre prochain, plusieurs appels sont lancés dans toute la France pour se mobiliser contre l’augmentation des taxes sur les carburants, et plus globalement contre une baisse du pouvoir d’achat. Manifestations, opérations escargots, blocages de routes, le mouvement dit des « gilets jaunes » apparu sur les réseaux sociaux, agrège de multiples mécontentements et moyens d’actions. Hors des canaux traditionnels des syndicats et des partis politiques, la mobilisation entend paralyser le pays pour se faire entendre du gouvernement. Notre invitée est Béatrice Giblin, géographe, directrice de la revue Hérodote, auteure du Paradoxe français. Elle est rejointe en deuxième partie par Frédéric Sawicki, professeur de science politique à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, notamment auteur des Réseaux du Parti socialiste : sociologie d'un milieu partisan édité aux éditions Belin. Béatrice Giblin : "Il y a une réelle colère chez une partie de la population française.

70% des Français vont travailler en voiture La popularité en ligne de l’événement prévu le 17 novembre contre la hausse de prix des carburants est une confirmation de la place énorme qu’a pris la voiture dans le quotidien des Français. D’après une étude de l’Insee en 2015, les trajets entre le domicile et le travail sont effectués majoritairement en voiture, même quand il s’agit de courtes distances. Ce moyen de transport est ultra-majoritaire en toute circonstance, que ce soit sur des distances adaptées à la marche à pied (moins de 3 km) ou idéales à vélo (moins de 5 km). Il paraît compliqué de justifier que pour de si faibles distances, l’on persiste à utiliser l'automobile. La taille de la commune compte aussi beaucoup dans son utilisation. Pour sortir de cette dépendance, il faudra sans doute penser la ville avant la voiture ou se mettre au vélotaf. Julien Guillot

TES : exercices sur les notions Cette page contient un ensemble d'exercices interactifs variés (Quizz, textes à trous, mots croisés...) réalisés avec le logiciel Hot Potatoes. Page mise à jour avec la prise en compte des aménagements de programme Cet ensemble d'exercices a été réalisé pour permettre aux enseignants et aux élèves de classe de Terminale ES de travailler sur les notions au programme : soit lors de la classe avec un vidéoprojecteur (interactif ou non) ou avec un tableau numérique interactif - le caractère interactif de ces exercices fait qu'ils sont parfaitement adaptés à l'interactivité du dispostif de visionnage (VPI ou TNI) ; soit lors des révisions hors classe en fournissant l'accès à cette page aux élèves ou en disposant ces ressources sur un Environnement numérique de travail - là le caractère interactif favorise l'autoévaluation de l'élève. Pour écrire au groupe envoyer un message à cette adresse

Prix des carburants : les principaux arguments du débat vérifiés Taxes, pollution, diesel, kérosène, cargos… Les Décodeurs décryptent les principales positions. LE MONDE | 22.11.2018 à 12h30 • Mis à jour le 22.11.2018 à 16h07 | Par Les Décodeurs On a tendance à l’oublier au fil des jours, mais le mouvement des « gilets jaunes » s’est formé initialement pour protester contre la hausse des prix des carburants, en attribuant la responsabilité au gouvernement, aux taxes qu’il oblige à payer. « La flambée des carburants est uniquement causée par les taxes » C’est exagéré Oui, les taxes sur le carburant ont sensiblement augmenté ces dernières années, et en particulier sur le diesel, qui subit un rattrapage de fiscalité depuis 2015. Mais les deux tiers de la flambée récente des prix à la pompe sont liés à un phénomène indépendant de la volonté du gouvernement : la flambée du cours mondial du prix du baril de pétrole. En détail: Les taxes ne sont pas la première cause de la flambée du prix de l’essence et du diesel Pas seulement C’est vrai C’est plus compliqué

Est-ce vrai qu'une heure de SMIC permettait de faire 30km en 1973, et permet d'en faire 134 aujourd'hui? Question posée par Jacques le 12/11/2018 Bonjour, votre question a été raccourcie. La voici en intégralité : «Une information circule beaucoup sur facebook disant qu’en 1973 une heure de Smic permettait de rouler 30km alors qu’en 2018, cette même heure permet de rouler 134km. Avez-vous un moment pour vérifier ces calculs?» Vous faites allusion à ce post qui circule sur les réseaux sociaux : Cet argumentaire, largement relayé dans les médias ces derniers jours, et utilisé par certains militants de la majorité pour contester la légitimité du mouvement du 17 novembre, est une actualisation des travaux de l' économiste Yves Crozet. «En monnaie courante, le salaire minimum a progressé beaucoup plus vite que le prix du litre d’essence. Bref, il est indéniable que l’essence, la voiture, et donc le déplacement est moins cher aujourd’hui. Mais le poids des carburants dans la consommation des ménages est relativement stable Cordialement Cédric Mathiot

Combien suis-je un esclavagiste ? Le célèbre champion du monde de vélo sur piste Robert Förstemann pédale contre un grille-pain 700W ! Pour tous les individus plongés dans l’énergie au quotidien, le kWh est aussi familier, en apparence, que le litre d’eau l’est au jardinier ou le kg de farine au boulanger. Pourtant, sur le fond, personne ne sait vraiment ce que représente un kWh, pas même moi ! Il est donc très difficile, avec des kWh, ou des tonnes équivalent pétrole et autres gigajoules (sans parler des quadrillions de British Thermal Units de nos amis anglo-saxons), de faire comprendre combien notre consommation d’énergie – celle de chacun d’entre nous, et pas seulement du conducteur de 4×4 (et, de plus en plus souvent, de la conductrice !) Pour la bonne cause, il va falloir faire quelque chose que la morale réprouve hautement : je vais me permettre de réintroduire l’esclavage, pour comparer l’énergie déployée par les machines qui nous entourent et celle utlisée par nos propres organismes. L’homme, combien de kWh ?

Climat : réveillons-nous ! L'éditorial de Guillaume Duval Sauveur ? Question de lecteur "Suffit-il de traverser la rue pour trouver un emploi ?" L'événement Budget : la politique du ciseau La politique du ciseau Pour réduire le déficit de l’Etat, le gouvernement mise avant tout sur la baisse des dépenses publiques. "Il y a des marges de manoeuvre" Le rapporteur du budget défend la priorité affichée par la majorité d'une baisse des dépenses publiques. Data Combien coûte la fabrication d'Alter Eco ? Y'a de l'éco A toi de sauver le monde ! Le tour de la question Le prélèvement à la source : bonne ou mauvaise mesure ? Actualité France Assurance chômage : la course aux économies Les pistes avancées par l'exécutif et le Medef pour réformer l'assurance chômage relèvent surtout de la tuyauterie financière. Choc fiscal Le calendrier fiscal a cassé la dynamique de reprise en pesant sur le pouvoir d'achat et la consommation des ménages au 1er trimestre 2018. "Plus personne ne défend l'égalité en pratique" International Entreprise Environnement

Que reste-t-il après avoir payé les factures ? Les dépenses contraintes minent le pouvoir d’achat Le mouvement des « gilets jaunes », qui prend comme point de départ la hausse des prix du carburant, agrège de nombreuses revendications autour du pouvoir d’achat. Pourtant, si l’on en croit l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), cet indicateur devrait augmenter de 1,3 % en 2018, sous l’effet des baisses de cotisation salariale et de la taxe d’habitation. D’où vient le décalage entre ces chiffres, plutôt positifs, et la perception bien moins optimiste d’une partie croissante de l’opinion ? L’explication réside en grande partie dans le poids des dépenses contraintes, qui est proportionnellement très élevé pour les ménages les plus modestes. L’étude exclusive : Les Français et l’impôt : la grande défiance 1 – Toujours plus de dépenses contraintes Le pouvoir d’achat se calcule en comparant le niveau des prix et le revenu brut disponible, (c’est-à-dire les salaires et prestations sociales, dont on déduit les impôts directs et indirects). Anne-Aël Durand

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