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« Pour améliorer l'inclusion numérique, il faut repenser les médiations sociales »

LA TRIBUNE - Selon le gouvernement, il y aurait 13 millions de Français « en grande difficulté » avec le numérique. Que vous inspire ce chiffre ? Ce n'est pas si simple. Je ne suis pas, personnellement, d'accord avec l'approche qui consiste à séparer d'une traite ceux qui maîtrisent le numérique, pour qui tout va bien, et ceux qui ne le maîtrisent pas, pour qui tout va mal. Cette vision des choses, censée mettre en lumière le retard de certains à se saisir du digital n'a pas lieu d'être, puisque les raisons pour lesquelles ils ne sont pas usagers ou éprouvent des difficultés vis-à-vis du numérique sont extrêmement variées. Comment définissez-vous, alors, l'exclusion numérique ? Il y en a de nombreuses sortes. Quoi qu'il en soit, vous êtes opposé à la « rhétorique du retard », qui cible depuis longtemps certaines populations qui utilisent peu le numérique... Effectivement. Certaines personnes qui n'utilisent que très peu Internet ne sont pas en difficulté avec cet outil. Pourquoi ? Related:  E-inclusionRessources inclusion numériqueRessources e-poste

Revue 24 Novembre-Décembre 2021 - Un plan Marshall pour la médiation numérique : un chantier inachevé Depuis l’enquête nationale menée par le groupement d’intérêt scientifique M@rsouin (môle armoricain de recherche sur la société de l’information et les usages d’Internet) avec le projet de recherche Capacity en 2016, soutenu par l’Agence nationale de recherche (ARN), le chiffre de 13 millions d’exclus du numérique est utilisé par les médias et le Gouvernement pour nous alarmer sur les phénomènes de « fracture numérique » ou « d’illectronisme ». Dans les représentations collectives, ces notions étaient réservées à des personnes « débranchées », âgées, en situation de handicap, de pauvreté ou de précarité, ou encore dans des zones rurales très isolées. Les fragilités numériques de l’ensemble de la population ont été mises en avant par la crise sanitaire. L’envahissement numérique via l’école à la maison et le télétravail a mis en difficulté nombre de familles traditionnelles, recomposées, monoparentales, des personnes modestes comme des «cadres sup» ayant fait de bonnes études.

E-inclusion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'e-inclusion (ou inclusion numérique) désigne l'ensemble des politiques et stratégies visant à mettre en place une Société de l'information « inclusive » et non exclusive. L'e-inclusion désigne donc aussi les manières de lutter contre la fracture numérique. En France[modifier | modifier le code] En novembre 2013, le Conseil national du numérique a remis ses conclusions sur l'inclusion numérique à Fleur Péllerin, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, de l’Innovation et de l'Économie numérique. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Cazeneuve Philippe (dir.)

Une personne sur six n’utilise pas Internet, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base - Insee Première - 1780 L’illectronisme peut accroître la vulnérabilité sociale Savoir utiliser les ressources numériques courantes (Internet, traitement de texte…) est devenu presque aussi indispensable que savoir lire, écrire et compter. Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente donc un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles. La lutte contre l’illectronisme devient ainsi un enjeu de politique publique comparable à la lutte contre l’illettrisme. Une personne de 75 ans ou plus sur deux n’a pas accès à Internet à son domicile En 2019, 12 % des individus de 15 ans ou plus résidant en France hors Mayotte ne disposent d’aucun accès à Internet depuis leur domicile, quel que soit le type d’appareil (ordinateur, tablette, téléphone portable) et de connexion (figure 1). en %

Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique – Charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique Le consensus scientifique est clair : la crise climatique et le déclin rapide de la biodiversité sont en cours, et les activités humaines en sont à l’origine. Les impacts sur les écosystèmes et les sociétés humaines sont généralisés et, pour certains, irréversibles. Les limites planétaires sont dépassées l’une après l’autre, et près de la moitié de l’humanité vit déjà en situation de forte vulnérabilité. Dans son sixième rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) insiste sur le rôle crucial des médias pour « cadrer et transmettre les informations sur le changement climatique ». Tel est l’objet de la présente charte. Traiter le climat, le vivant et la justice sociale de manière transversale. Cliquez ici pour télécharger la charte au format PDF

Numérique : le nouveau facteur d'exclusion 2016 : la dématérialisation s'accélère La rencontre a débuté par une présentation d’Emmaüs Connect autour des différentes problématiques de l'outil numérique. Laurent Amadieu, Responsable de la structure grenobloise, a tout d'abord rappelé que 2016 représentait une année charnière dans la dématérialisation des services publics : certains services sont désormais dématérialisés à 100 %, - ce qui signifie qu'il n'est plus possible d'être accueilli à un guichet - pour des démarches telles qu'une première inscription à Pôle Emploi ou la procédure de maintien de la prime d'activité. Fracture numérique : la double peine Si la dématérialisation s'accélère, les difficultés face au numérique sont nombreuses : certaines personnes n'ont pas accès aux équipements (ordinateur ou téléphone connecté à internet) faute de moyens et ne peuvent donc pas joindre les plateformes. Ce constat est largement partagé dans l'assemblée composée majoritairement de travailleurs sociaux.

Aidants numériques, données personnelles et bibliothécaires - Biblio Numericus La Gazette des communes relayait récemment dans un article le dispositif mis en place pour accompagner les aidants numériques à manipuler les données des usagers qu’ils accompagnent dans leurs démarches administratives. La politique publique de la plateforme Depuis le mois de septembre, une expérimentation est en test pour tenter de sécuriser juridiquement les travailleurs sociaux, les médiateurs numériques et toute personne amenée à devoir manipuler des données personnelles d’usager. Il s’agit de la plateforme Aidants connect : « Si l’attente des usagers est forte, les agents se retrouvent dans une situation inconfortable avec un potentiel risque juridique lié à la manipulation de données personnelles. Ce dispositif est issu de la phase de consultation de la Stratégie Nationale pour un Numérique Inclusif portée par l’Agence du Numérique pour apporter une réponse à des problèmes que rencontrent les professionnels sur le terrain. Le sens de cet objectif est intriguant.

ERASME - Géorienté (ex Boussole) Géorienté contient une base donnée métier des structures sociales et solidaires de la Métropole de Lyon. En renseignant le profil de l'usager et ses besoins, le travailleur social accède à la liste des partenaires qui peuvent convenir à l'usager devant être redirigé, ainsi qu'aux informations concernant ces partenaires (adresse, horaires, fiche de liaison...). Les informations peuvent être tenues à jour par les travailleurs sociaux ou par les partenaires eux-même, évitant ainsi la mauvaise orientation d'un usager à cause d'informations obsolètes. De plus, les partenaires pourront eux-même utiliser Géorienté pour rediriger leurs bénéficiaires vers d'autres structures. Cette vidéo précise le fonctionnement de Géorienté (anciennement Boussole) : Suite à une expérimentation concluante menée par Erasme, le projet est ensuite industrialisé par les équipes de déploiement technique de la métropole de Lyon.

Inclusion numérique dans les Pyrénées-Atlantiques : l'heure du bilan et des perspectives 18 mois après le lancement de la stratégie départementale jeudi 16 mai 2019 - 08h58 — mis à jour jeudi 16 mai 2019 - 10h14 Aujourd’hui, la précarité numérique est un phénomène de société majeur. Ainsi, en 2018, 42 % des Français déclarent avoir besoin d’aide pour l’utilisation d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur, 18 % abandonnent ou n’utilisent jamais d’outils numériques et informatiques. Ce phénomène de précarité est renforcé à mesure que l’ensemble des activités du quotidien et des besoins sociaux se numérisent (emploi, santé, éducation, citoyenneté, loisirs, accès aux droits, mobilité, etc), les échanges comme les canaux d’accès se dématérialisant. Le non-accès au numérique peut ainsi être une barrière et générer une nouvelle forme de précarité. Dans ce contexte de dématérialisation accélérée des démarches administratives, l’Agence du Numérique estime à près de 20 % la part de la population en difficulté face aux usages d’internet. - 26 % des personnes prêtes à se former ne connaissent aucun lieu pour le faire;

Axes de travail – Numérique en Commun[s] Depuis presque 40 ans, des lieux « nouveaux » sont apparus autour des technologies, du numérique et de pratiques culturelles et sociales. Ces lieux ont permis le développement de pratiques informelles, interdisciplinaires entre hybridation, expérimentation et créativité. D’autres espaces, davantage institutionnels et structurés, ont transformé leurs activités pour répondre aux enjeux suggérés par le numérique. Dématérialisation et inégalités d'accès aux droits sociaux - AOC media Dématérialisation et inégalités d’accès aux droits sociaux Par Nadia Okbani Devant de plus en plus être réalisées en ligne, les démarches administratives font reposer sur les administrés certaines compétences autrefois détenues par les travailleurs et travailleuses sociales. La réalisation de démarches administratives en ligne s’est progressivement imposée comme la norme d’interaction avec les différents services de l’État, les organismes de sécurité sociale (CAF, CPAM, CARSAT, etc.), Pôle emploi ou les collectivités territoriales. Dématérialisation des démarches, reconfiguration des accueils Cette plateformisation de l’État et des services publics s’est traduite, dans les Caf par exemple, par une reconfiguration des accueils, une réduction de leur nombre et un réajustement de leurs missions dans une logique de concentration des moyens sur la « gestion du stock » (traitement des dossiers) au détriment de la « gestion des flux » (accueil des publics). L’arbitrage des travailleuses sociales

Une stratégie parisienne de l’inclusion numérique La conférence-débat "pour une stratégie parisienne de l'inclusion numérique", présidée par Dominique Versini et Emmanuel Gregoire, a réuni le 29 juin 2017 un peu plus de 200 personnes au Forum des images. L’inclusion numérique est un processus qui vise à rendre le numérique accessible à tous, par l'accès aux services numériques et la transmission de compétences numériques, afin de faire de ces outils des leviers d'insertion sociale et économique. Un forum de l'inclusion numérique a permis à cinq acteurs de présenter en petits groupes leurs actions. La plénière a permis de présenter la stratégie parisienne d’inclusion numérique. Les participants ont pu poser de nombreuses questions et se sont montrés très intéressés par la démarche. Journée de lancement pour une stratégie d'inclusion numérique Le 25 janvier 2017 a eu lieu la journée de lancement «pour une stratégie parisienne de l’inclusion numérique» à la Gaîté Lyrique. Retour en vidéo sur la journée de lancement accepter Accéder

Médiation numérique : réappropriation vs autonomie Je n’ai pas assisté physiquement (avec regrets) aux Assises de la médiation numérique en Corse qui viennent de s’achever. En revanche j’ai été très impressionné par le dispositif numérique de suivi avant, pendant et après ces assises dont vous trouverez une page récapitulative ici , c’est signé Artesi Ile-de-France , chapeau! Très admiratif aussi de la manière dont la participation collective est sollicitée pendant l’évènement, par exemple par l’usage de Lino , outil de post-it numérique et collaboratif. Précisons que ces Assises regroupaient semble-t-il des acteurs territoriaux des politiques publiques d’aménagement (numérique) des territoires, il s’agissait donc d’acteurs de la formation, de l’éducation, de l’acompagnement au développement économique ou des médiateurs exerçant dans équipements comme des des EPN (Espaces Publics Numériques). Tout ça a pourtant assez mal commencé, avec l’intervention de Ph. Dans cette définition, je pense que parler d’”l’autonomie” est un contresens.

En finir avec l’exclusion numérique | Orléans métropole Leurs missions ? Coordonner l’action des différents acteurs de terrain, associations et structures de médiation numérique. Détecter les publics en fragilité numérique, parfois éloignés, et leur donner des clés pour agir. Constituer un réseau de bénévoles, les aidants numériques, les former et les déployer sur le terrain. Cette dernière action a d’ailleurs fait l’objet cette année d’une campagne de communication qui a permis de recevoir 80 candidatures. Enfin, des conseillers numériques France Services rejoignent les communes de la Métropole : Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle et plus récemment Chécy ont ainsi accueilli ces conseillers dans le cadre du plan France Relance. *étude réalisée par CapGemini Consulting pour les associations Emmaüs Connect et WeTechCare en 2017.

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