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Tremblez, les sorcières sont de retour !, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, octobre 2018)

Tremblez, les sorcières sont de retour !, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, octobre 2018)
Chaque mois, depuis la prise de fonctions de M. Donald Trump, en janvier 2017, plusieurs milliers de sorcières réunissent leurs forces, à la lune décroissante, pour jeter un sort au président. Quelques-unes se retrouvent au pied de la Trump Tower à New York ; les autres officient chez elles, devant leur autel, dont elles diffusent des photographies sur les réseaux sociaux avec les mots-clés #BindTrump et #MagicResistance. Le matériel requis comprend, outre des symboles des quatre éléments et des cartes de tarot, un portrait « peu flatteur » de M. Trump et un morceau de bougie orange (1). Parallèlement ont surgi dans certains États américains des groupes baptisés Witch (« sorcière »), qui manifestent vêtus de noir, coiffés de chapeaux pointus et le visage masqué. En France aussi, les sorcières font parler d’elles. Une spiritualité progressiste La référence à la sorcellerie peut s’inscrire dans une démarche politique, spirituelle… ou les deux à la fois. (4) Anne L. (8) Cf.

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/10/CHOLLET/59161

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Et si les sorcières renaissaient de leurs cendres ? - Idées Longtemps persécutée, moquée ou salie, la sorcière revient aujourd'hui sous un éclairage positif. Féministes, écologistes, anticapitalistes : tous pourraient la revendiquer. « Tremate, tremate, le streghe son tornate » (« tremblez, tremblez, les sorcières sont de retour »)… Au cœur des années 70, les féministes italiennes s'étaient emparées de la sorcière pour en faire le symbole subversif de la révolte féminine. Leurs consœurs françaises avaient suivi, et une revue littéraire féministe arbora le titre de Sorcières (sous-titre Les femmes vivent…), sous la houlette de Xavière Gauthier, Marguerite Duras ou Nancy Huston. Et puis, chassées par le rouleau compresseur des années 80, qui referma brutalement les pistes ­lancées par la contre-culture, les sorcières se sont éclipsées.

La nuit des Béguines, une histoire de femmes puissantes et émancipées au Moyen Âge, racontée dans un livre C'est si banal de le dire : les traces des femmes, puissantes ou pas, célèbres ou non, ont été consciencieusement effacées du récit historique. Une habitude malheureusement universelle et intemporelle, à laquelle les Béguines du Moyen Âge n'échappent pas. Pour évoquer ce moment passionnant de l'histoire des femmes, par les femmes, l'écrivaine et journaliste Aline Kiner avait donc choisi la fiction, tant les sources manquent. A l'exception du livre d'une historienne américaine paru en 2014, The Beguines of Medieval Paris (Pen Press), et de quelques articles de-ci de-là, de sources directes rares (seul le registre des impôts offre quelques indications) le roman s'imposait. Aline Kiner, écrivaine et journaliste est décédée le 7 janvier 2019 "après des années de lutte contre la maladie", nous apprend la maison d'édition Liana Levi.

Expliquez-moi l’écoféminisme Les théories écoféministes L’écoféminisme recouvre une très grande diversité d’idées, on peut le voir comme une constellation d’approches très distinctes qui se recoupent ou non. Il n’y a donc pas de pensée unique ou unifiée mais différentes perspectives écoféministes. Mona Chollet : “La sorcière est un condensé de tout ce qui dérange chez les femmes” - Idées Jadis, on brûlait les sorcières. Des femmes hors norme sans enfants et sans mari. Selon la journaliste Mona Chollet, auteure de “Sorcières, la puissance invaincue des femmes”, l’opprobre vise toujours celles qui osent vivre différemment. Que reste-t-il des chasses aux sorcières, ce massacre de dizaines de milliers de femmes qui fut perpétré par l’Etat, en Europe, à la Renaissance ? Savantes, indépendantes, nullipares, vieilles, les sorcières de Mona Chollet vous saluent bien A regarder la foule qui vampirise le moindre recoin de la librairie La folie des encres, à Montreuil, ce 30 octobre 2018, pour écouter et rencontrer Mona Chollet, on se dit que les sorcières seraient en passe de devenir les bonnes fées de bien des humain.es aujourd'hui. Cela serait presque un contresens, une offense à ces femmes qui tiraient aussi leur autorité de leur méchanceté et laideur supposées. Sorcières partout donc ! Mises en lumière à la Une du New York Times, appropriés par les féministes de la "Marche des femmes", aux Etats-Unis et ailleurs, les sorcières sont devenues des images positives de la littérature ou du cinéma, des modèles. Pourtant ces femmes furent victimes d'un meurtre de masse rarement égalé, même si elles parvinrent à transmettre leur savoir et leur indépendance d'esprit ou d'action. Mona Chollet n'a pas attendu cette mode pour les aimer ces filles de mauvaises vie décrites de façon à faire peur aux petits enfants.

L’écoféminisme : une pensée féministe de la natur… – Recherches féministes Résumés Résumé L’écoféminisme, terme issu de la contraction des mots « écologie » et « féminisme », a été introduit par Françoise d’Eaubonne en 1972. Selon la thèse essentielle de l’écoféminisme, les femmes comme la nature sont victimes de la domination masculine. Ainsi, aucune révolution écologique ne saurait faire l’économie d’une révolution féministe qui, elle seule, peut apporter un remède au système de domination des hommes sur la nature et les femmes. L’écoféminisme a ensuite été repris par des féministes anglo-saxonnes qui lui ont donné un relief politique et en ont fait un outil de revendication sociale.

sans titre Quel est le secret du sourire qu’affiche cette fille du métro ? Elle a trouvé un remède pour affronter ce climat de violences généralisées : lire “Sorcières”, best-seller aussi salutaire qu’inattendu, qui rend aux femmes un pouvoir qu’elles n’avaient en fait jamais perdu. Elle lit Sorcières, et elle sourit. Pas le petit sourire de politesse, pas le petit sourire de fleur qui ne fait pas vague dans l’eau du vase, pas le petit sourire de révérence qu’on apprend aux filles soumises. Femmes, magie et politique, de Starhawk En Europe, certains connaissent Starhawk, la sorcière néopaïenne de San Francisco, pour l’avoir croisée lors des rassemblements de Seattle, de Gênes ou de Québec. Femmes, magie et politique, qu’ont publié ce printemps les Empêcheurs de penser en rond, est son premier livre traduit en français. Il date de 1982 - elle avait alors trente ans -, mais les enjeux qu’il définit, élaborés dans le contexte du reaganisme triomphant et de ce que l’on apercevait de l’évolution globale du monde à cette époque, collent parfaitement aujourd’hui. Si bien que c’est un livre qui tombe à pic, et même, qui produit une accélération, qui bouscule sérieusement, qui invite à s’aventurer plus loin, à penser autrement. Pourquoi « sorcière » ?

Pourquoi les filles ont délaissé l’informatique C’est un fait qui saute aux yeux de tout organisateur de salon d’orientation post-bac ou de journées portes ouvertes en école d’ingénieurs : les garçons sont largement plus nombreux que les filles à se presser autour des stands dédiés aux métiers du numérique. On pourrait croire qu’il en a toujours été ainsi. D’ailleurs, cet état des lieux est ancré dans les mentalités, la figure du « geek » se déclinant encore souvent au masculin.

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