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À l’école, le portable, c’est le couteau suisse du XXIᵉ siècle

À l’école, le portable, c’est le couteau suisse du XXIᵉ siècle
Cet article est publié en partenariat avec la revue « Le magazine de l’Éducation » du laboratoire EMA-TechEduLab de l’Université de Cergy-Pontoise. Le potentiel des nouvelles technologies pour l’apprentissage et l’éducation est en grande partie non évalué. Il manque de recherche précise sur le sujet et notamment de recherches sur ce qui se passe dans le terrain et pour chacun des apprenants, et ce à tous les âges de la vie. L’une des questions centrales est : a-t-on appris à apprendre ? Par contre ce que le numérique permet, par rapport à la radio par exemple, c’est qu’on peut tous produire et partager et que l’on peut facilement documenter ce que l’on fait. Il faut non seulement apprendre à décrypter les messages que l’on reçoit mais il faut aussi apprendre à partager ses idées, ce qui suppose apprendre à les mettre en ordre, avoir une capacité critique sur soi-même mais aussi d’accepter la critique de l’autre. Apprendre c’est être capable de donner et de recevoir des critiques. Related:  BYOD (enjeux, pb, exemples...)... et éducation

Le guide des projets pédagogiques BYOD Comme le précise l'introduction de ce guide mis à disposition par le Ministère de l'Éducation nationale, « les modalités de mise en œuvre à grande échelle des projets BYOD (désignant l’usage, dans le cadre scolaire, d’un équipement numérique personnel dont la responsabilité ne relève ni de l’État ni de la collectivité) ont été étudiées au cours de l’année 2017 avec les acteurs concernés, pour traiter les problématiques identifiées et accompagner les territoires (collectivités et partenaires académiques) et établissements qui souhaiteraient s’engager ainsi dans de tels projets ». Le présent guide vise à être un point d’entrée pratique et opérationnel pour les porteurs de projet. Il regroupe un ensemble de conseils, recommandations et bonnes pratiques. Ce document s’adresse au final aussi bien aux académies, aux collectivités territoriales, aux chefs d’établissement qu’aux opérateurs du ministère. Sources Réseaux et médias sociaux

Intelligence artificielle et pensée humaine Parler encore d’intelligence artificielle ? Au milieu de tout le bruit médiatique sur ce sujet une chercheuse en sciences de l’éducation, Margarida Romero, va répondre à une question rarement posée et jamais analysée de façon aussi profonde à notre connaissance : comment éduquer nos concitoyen·ne·s dans un monde où l"intelligence artificielle" devient omniprésente ? Cet article est co-publié avec le Blog Binaire. Comme toute nouvelle technologie, l’intelligence artificielle fait l’objet à la fois d’espoirs et de peurs et ce qu’elle recouvre aujourd’hui présente de grands enjeux (Villani et coll., 2018). Dans un ouvrage récent (2017), Jean‑Gabriel Ganascia répond à la première question : il montre très simplement que se développe une intelligence algorithmique dite artificielle (il parle d’« intelligence artificielle technique »), dont les performances font que notre société est effectivement bouleversée, car nous vivons au temps des algorithmes (Abiteboul-Dowek, 2017).

Le ministère publie un guide des usages BYOD En publiant le 30 mars un "Guide des projets pédagogiques s’appuyant sur le byod" sur Eduscol, le ministère de l'éducation nationale franchit un pas dans le débat sur l'avenir du numérique dans l'école française. Sous des dehors de pédagogie, il s'agit surtout d'une sorte de dossier conseil pour développer le BYOD dans le système éducatif. Un choix qui pose problème. Une première critique tient d'abord au choix des termes. Nous avons eu l'occasion de démontrer les logiques concurrentes dans le domaine du déploiement du numérique en milieu scolaire (communication au colloque RUNED 2018, IFE/ENS). L'impression qui ressort de la lecture de ce document est mitigée. On peut penser que les auteurs du document sont issus légitimement de la Direction du Numérique pour l'Education. Derrière la question du BYOD, il y a une vraie question pédagogique qui n'est pas abordée ici. Bien sûr en amont de ces pratiques il faut penser ce développement et ce document est opportun. Bruno Devauchelle Le guide

Les jeux vidéo d’action développent les capacités cognitives du cerveau Cette synthèse réalisée par des psychologues de l'Université de Genève (UNIGE) et d'universités américaines se concentre sur un genre de jeux bien précis, les jeux vidéo d’action, de tir ou de guerre. Le résultat, communiqué mardi par l'UNIGE, est sans appel: les personnes jouant à des jeux vidéo d’action ont vu leurs capacités cognitives augmenter d’un tiers d’écart-type par rapport au groupe de contrôle. "Ces recherches, effectuées sur plusieurs années et partout dans le monde, prouvent le réel effet des jeux vidéo d'action sur le cerveau et ouvrent la voie à leur utilisation comme développeurs de capacités cognitives", résume Benoît Bediou, chercheur à la Section de psychologie de l’UNIGE. Sessions courtes et répétées Interrogé dans l'émission CQFD, Benoît Bediou ajoute que les chercheurs essaient désormais "de comprendre quels sont les ingrédients du jeu qui sont responsables de ces effets et quels sont les mécanismes au niveau cérébral". ats/Cécile Guérin/lgr

Plutôt que d'interdire les smartphones au collège, pourquoi ne pas éduquer à l'outil numérique? 47% des emplois pourront être confiés à des ordinateurs intelligents d'ici 20 ans En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... Accueil Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter Actualités Alors que le CES fête la high tech de demain, revenons sur une étude de deux chercheurs d'Oxford qui estiment que 47% des emplois aux Etats-Unis pourraient être confiés à des machines intelligentes d'ici 20 ans. A l’heure où la grand messe des technologies futures arrive à son terme à Las Vegas, il nous semble intéressant de revenir sur une étude, publiée en 2013 par deux chercheurs de l’Université d’Oxford. Course contre la machine Pour autant, des chercheurs et observateurs portent un regard plus critique et circonspect sur cette évolution accélérée de la société. Tweeter

La vie avec des appareils mobiles en classe- Usages du numérique éducatif En classe au collège Jean Monnet Les appareils mobiles tels que les ordinateurs portables, les tablettes, les smartphones et les objets intelligents font petit à petit leur entrée dans la classe et offrent un accès rapidement mobilisable à des réseaux et à des informations variées. Ils font évoluer notre façon de vivre, d’interagir, de communiquer et d’apprendre. Comment s’adapter à cette nouvelle réalité et à l’apparition de nouveaux comportements à l’école ? • Innover, bien apprendre, se respecter Ce sont les pistes suggérées par nos cousins québecquois pour cette adaptation à l’ère de l’apprentissage mobile. • Informer et développer le sens des responsabilités C’est la stratégie choisie par le collège connecté Jean Monnet de Courçon dans le document d’accompagnement du déploiement de tablettes, partagé sur le site de l’établissement en 2016. Au collège numérique Ronsard à Poitiers la mise en place des règles se fait avec les élèves de 5ème.

Enseigner le code à l’école ? Vraiment De partout, à travers le monde, l’idée de l’apprentissage du numérique à l’école semble être devenue le nouveau Graal. En France, la Fing (dont je suis employé) et de nombreuses autres associations et organismes ont même déclaré l’éducation au numérique grande cause nationale pour l’année 2014. Mais quel est l’enjeu de cet engouement pour le “tous codeurs ?” qu’évoquait dernièrement le designer Jean-Louis Fréchin dans les Echos ? Le présupposé part le plus souvent d’un principe simple : le numérique est l’enjeu de nos sociétés de demain, il faut donc apprendre aux plus jeunes non seulement les usages, mais également la programmation, le code, pour qu’ils sachent mieux comprendre le monde de demain et qu’ils puissent trouver de l’emploi dans les métiers du numérique qui peinent déjà à trouver les professionnels dont ils ont besoin. Mais doit-on l’être avec la méthode ? Personnellement, l’idée me laisse parfaitement dubitatif. Hubert Guillaud

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