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La France creuse sa « dette écologique »

La France creuse sa « dette écologique »
A compter du 5 mai, si le monde entier vivait comme les Français, les ressources naturelles que la planète peut renouveler en un an seraient consommées. La France a commencé à réduire son déficit budgétaire, mais son déficit écologique, lui, continue de se creuser inexorablement. C’est l’alerte que lance le WWF, dans un rapport publié vendredi 4 mai. A compter de samedi, les Français vivront en quelque sorte à crédit : si leur niveau de consommation était généralisé sur la planète, l’ensemble des ressources que la nature peut renouveler en un an serait d’ores et déjà épuisé. Sans doute cet indicateur présente-t-il des limites. Alors que jusqu’au début des années 1970, l’humanité consommait moins de ressources que ce que pouvait lui procurer la nature, elle est ensuite devenue débitrice. Modèle de développement Le WWF s’est penché, pour la première fois, sur le cas particulier de l’Hexagone. Lire aussi : Gaz à effet de serre : la France sur la mauvaise pente « Pas de planète B » Related:  Transition énergétique

Pourquoi 2018 est une année cruciale pour les négociations sur le climat En avril, le Pakistan a enregistré une température de 50,2°C. Un record mondial pour ce mois de l’année. Début mai, l’observatoire Mauna Loa à Hawaï a publié des relevés montrant que la concentration moyenne en dioxyde de carbone a atteint 410 parties par million (ppm), soit 46% de plus qu’en 1880. Pendant ce temps-là, à Bonn, en Allemagne, c’est l’intersession des négociations climat sous l’égide des Nations unies qui se termine jeudi. Une trajectoire pas assez ambitieuse Les 176 Etats l’ayant ratifié ont jusqu’à 2020 pour rehausser leurs contributions nationales, c’est-à-dire leurs objectifs présentés lors de la COP21. A lire aussiEn Allemagne, une ZAD face au lignite ennemi Pour les aider, la présidence fidjienne a lancé, lors de la Conférence des parties (COP) 23, à Bonn, en novembre 2017, le «dialogue Talanoa». En vue : la COP24, organisée à Katowice en Pologne, début décembre. Des responsabilités à prendre Un manque de financements Aude Massiot

Si Internet, 6ème consommateur d'énergie et 7ème émetteur de CO2 Il suffit d’un clic. Un petit clic pour envoyer un mail, un autre pour lancer une vidéo. Un geste anodin, mais qui participe pourtant au réchauffement climatique. À tel point que Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire prépare un guide à destination du grand public pour orienter les internautes vers une navigation plus responsable, affirme Europe 1. Le secteur du numérique aussi polluant que l'aviation Le numérique représente 2 % des émissions de gaz à effet de serre, juste un peu moins que l'Allemagne, mais un peu plus que le Canada. Au-delà d'Internet, la fabrication d’un ordinateur nécessite 240 kilogrammes de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau. Apple alimenté à 100 % en énergie renouvelable Plusieurs grandes entreprises, conscientes de leur impact environnemental, se sont engagées vers un internet plus propre. En France, un mouvement de jeunes entreprises participe activement à un numérique alternatif et écologique.

Climat : vers 4 à 5 degrés de plus à la fin du siècle à Paris Météo France publie ses projections pour la capitale en fonction des scénarios d’émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le 25 mai 1658 à midi, rue des Poitevins, dans l’actuel 6e arrondissement de Paris, il faisait 16 °C. La mesure est historique, car elle est la première à avoir été effectuée dans la capitale avec un thermomètre. Quelle sera la température, le 25 mai 2058, dans la même rue ? Aucun météorologue, ou climatologue, n’est, bien sûr, en mesure de le dire. Ce qui est certain, c’est que le climat de la métropole est aujourd’hui plus chaud qu’hier, et bien moins que demain. Pour analyser cette évolution sur le long terme, l’établissement public s’appuie sur une série continue d’observations recueillies, depuis 1872, par la station météorologique de Paris-Montsouris, qui relève températures, pression atmosphérique, ensoleillement, précipitations, humidité, vent… En quelque sorte, la « mémoire » du climat parisien. Qu’en sera-t-il à l’avenir ? « Ilot de chaleur » Sol poreux

Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète « Le Monde » publie le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, paru lundi 13 novembre dans la revue « BioScience ». LE MONDE | 13.11.2017 à 16h00 • Mis à jour le 21.11.2017 à 17h20 | Par William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Tribune. Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Forte accumulation de CO2 dans l’atmosphère en 2017 – Énergie et environnement La NOAA (National Oceanic & Atmospheric Administration, une agence du gouvernement américain) vient de publier les données mises à jour de son index annualisé des gaz à effet de serre. Ces données, considérées comme une référence mondiale, indiquent une hausse marquée des émissions de gaz à effet de serre en 2017. Le CO2 les domine largement. En dépit que tout ce qui a été dit sur la « bombe méthane », la hausse des émissions de CH4 est modérée et reste inférieure à ce que l’on observait dans les années 1980. Selon ces données, la teneur en gaz carbonique (CO2) de l’atmosphère a augmenté de 2,3 ppm (parties par million) en 2017. Ceci est légèrement inférieur aux gains des deux dernières années, mais dépasse la moyenne de la dernière décennie (2008-2017), qui est de 2,2 ppm. La teneur en méthane (CH4) a pour sa part augmenté de 8,8 ppb (parties par milliard) en 2017. Forçage radiatif Le forçage radiatif total a augmenté de 41 % de 1990 à 2017, pour un total de 0,90 watt par mètre carré.

Appliquer l'Accord de Paris permettrait au monde d'économiser 54.000.. 54 000 milliards de dollars, la somme est gigantesque. À titre de comparaison, elle représente les PIB cumulés de la Chine, de l’Union européenne et de l’Inde. Selon une étude parue (1) cette semaine dans The Lancet Planetary Health, c’est ce qui pourrait être économisé au niveau mondial d’ici 2050 si on appliquait l’Accord de Paris. Et cela rien qu’en frais de santé. Actuellement, selon l’OMS, 92 % des personnes résidant en ville respirent un air pollué et 6,5 millions de personnes en meurent chaque année dans le monde. La combustion de carburants fossiles dans les véhicules, l’industrie et l'utilisation d'énergie polluante pour le chauffage résidentiel, la cuisine et l'éclairage sont les principales causes de cette mauvaise qualité de l'air. Investir dans le climat pour faire des économies Ainsi, investir dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre reviendrait beaucoup moins cher que de payer les coûts de santé associés à l'air pollué, résument les experts médicaux.

Six matières premières essentielles mettent la transition énergétique en danger Fin juin, la France a accueilli à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le Forum Mondial des Matériaux (WMF), un "Davos des matières premières". Les experts réunis à cette occasion lancent une alerte. Le BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) et les cabinets Mc Kinsey et CRU Consulting y ont présenté un tableau périodique des éléments (table de Mendeleïev) revisité. Basée sur six critères allant de l'estimation des réserves connues à la possibilité de substitution ou de recyclage du métal, cette analyse classe les éléments selon leur niveau de risque du vert au rouge. Le cobalt sous pression Sans surprise, le cobalt, au cœur de toutes les convoitises, est classé "rouge". En deux ans, le prix de ce métal a quadruplé en raison de la concurrence que se livrent les acteurs de la mobilité électrique et ceux du numérique pour cette matière première. La mainmise chinoise Selon l'étude du WMF, le tungstène est aussi en situation dangereuse. L’automobile doit choisir Ludovic Dupin avec AFP

Climate-2020 | Appel pour un Pacte Finance-Climat La Terre sur la voie d’un réchauffement de 1,5°C dès 2040 "Il existe un fort risque que, au vu des trajectoires d'émissions de gaz à effet de serre et des engagements nationaux actuels, la Terre se réchauffe de plus de 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels", limite la plus ambitieuse fixée par l'accord de Paris, relève le texte consulté par l'AFP. En rester à ces engagements rend "extrêmement improbable" la tenue de cet objectif. "Aux taux de réchauffement présents, la température globale moyenne atteindrait 1,5°C d'ici les années 2040", selon ce document. Vu la persistance des gaz dans l'atmosphère, le monde n'a plus devant lui que 12 à 16 ans d'émissions au rythme actuel, s'il veut garder 50 % de chances de s'arrêter à ce niveau de température. Le rapport sur l'objectif 1,5°C a été commandé au Giec après l'adoption de l'accord de Paris fin 2015 sous l'égide de l'ONU. Le texte est "l'oeuvre de scientifiques", explique à l'AFP Jonathan Lynn, porte-parole de l'institution. Impossible de se stabiliser à 1,5 °C

Climat: l'industrie allemande réclame 1.500 milliards d'euros Berlin (AFP) La fédération allemande de l'industrie (BDI) a jugé jeudi "faisable" de réduire de 80% les émissions polluantes d'ici 2050 par rapport à 1990 mais appelle le prochain gouvernement à y mettre l'argent nécessaire, soit 1.500 milliards d'euros. "Il existe un écart considérable entre la politique climatique ambitionnée et les moyens mis à disposition pour y parvenir", a déclaré le patron de la BDI, Dieter Kempf, reprenant des critiques récurrentes sur les contradictions du modèle écologique allemand. La fédération a publié une étude sur la faisabilité des objectifs nationaux en matière de réduction de gaz à effet de serre. Les industriels allemands estiment "techniquement et économiquement faisable" l'objectif de 80% pour 2050, à condition que le prochain gouvernement mette "le turbo" sur l'investissement et débloque 1.500 milliards d'euros supplémentaires sur cette période. « Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2018 Agence France-Presse.

La vidéo du réchauffement 1880/2017 La Nasa vient de publier sur Youtube une vidéo visualisant l’évolution des températures planétaires depuis 1880 – le début des relevés thermométriques – et jusqu’à décembre 2017. Selon l’équipe du Goddard institute for space studies et de l’Université de Columbia (New York) qui analyse ces données de températures , 2017 se situe à 1,1°C au dessus de la moyenne climatique des années 1951 à 1980. Au deuxième rang des années les plus chaudes. La NOAA de son côté la classe en 3ème après 2015 mais l’écart n’est en réalité pas significatif entre 2015 et 2017 et ne provient que des méthodes d’analyse qui diffèrent légèrement entre les deux équipes. Cette vidéo montre que les températures affichent une forte variabilité au fil des années et une répartition spatiale qui peut provoquer des épisodes plus froids ou plus chauds que les moyennes régionales, mais surtout une tendance persistante au réchauffement avec une accélération majeure après le milieu des années 1970.

Climat : la chaude année 2017 en graphiques L’équipe du Goddard institute for space studies de la Nasa et de l’Université Columbia de New York qui analyse les températures mondiales vient de publier celles du mois de décembre 2017. Et donc mis à jour ses graphiques qui permettent de visualiser cet indicateur précieux mais parfois délicat à interpréter du changement climatique en cours. Il s’agit des températures de l’air à un mètre au dessus des sols et celle de la surface des océans. L’analyse de ces températures permet d’en dresser une carte mondiale et d’obtenir également une moyenne mondiale. ► Voici donc la carte des températures en décembre, durant les trois derniers mois de l’année et sur l’ensemble de 2017. Parmi les caractéristiques de l’année 2017, il faut relever tout d’abord l’absence de fort El Niño dans le Pacifique tropical. ► Le GISS a l’habitude de montrer les trois dernières années les plus chaudes dans un graphique. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Science.

L’année 2017 en France, marquée par la chaleur et le manque de précipitations La température moyenne annuelle de 13,4 °C a dépassé la normale de 0,8 °C, « plaçant 2017 au 5e rang des années les plus chaudes », affirme Météo France. « Grande douceur et peu de précipitations » : l’année 2017 a été la cinquième la plus chaude depuis 1900, a précisé Météo France, mardi 23 janvier. Ces températures élevées associées à un fort déficit de précipitations font de 2017, « à l’instar de 2003, 2011 et 2015, une des années associant de manière remarquable chaleur et sécheresse sur la période 1959-2017 », commente ainsi Météo France dans son Bilan climatique 2017. La température moyenne annuelle de 13,4 °C a dépassé la normale de 0,8 °C, « plaçant 2017 au 5e rang des années les plus chaudes ». Trois mois « particulièrement chauds » Plusieurs épisodes de forte chaleur ont, en particulier, été observés pendant l’été. L’ensoleillement a été, de son côté, conforme à la normale sur la majeure partie du pays. Fort déficit de précipitations

Gaz à effet de serre : la France sur la mauvaise pente Les émissions de CO2 de l’Hexagone ont progressé en 2016, dépassant de 3,6 % l’objectif de la stratégie nationale bas carbone. Nicolas Hulot souhaite corriger cette dérive. C’est un mauvais signal de la part d’un pays affichant volontiers son exemplarité dans la lutte contre le dérèglement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre de la France, qui étaient déjà reparties à la hausse en 2015 – après une baisse quasi ininterrompue depuis la fin des années 1990 –, ont à nouveau progressé en 2016. C’est ce que révèlent les résultats présentés lundi 22 janvier par Nicolas Hulot, à l’occasion de ses vœux à la presse. La contre-performance est d’autant plus notable que la France s’est dotée, en novembre 2015, d’une stratégie nationale bas carbone (SNBC). Lire aussi : Climat : le plan de Hulot vers la neutralité carbone Le ministère avance plusieurs explications à cette dérive globale. La fin des passoires thermiques Il y a donc urgence à inverser la courbe.

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