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Les vertus scolaires (1/4) : La bienveillance

Les vertus scolaires (1/4) : La bienveillance
Premier volet de notre série sur les vertus scolaires : La bienveillance, autour de la relation affective enseignant-élève. Avec : - André Canvel , délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire - Maël Virat , chercheur en psychologie pour l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse à Roubaix. et le témoignage d'Arthur Cattiaux , professeur des écoles dans le 18ème arrdt de Paris Références bibliographiques : Interview de Maël Virat : France Stratégie : "Pour un développement complet de l’enfant et de l’adolescent " - par François de Singly Vanessa Wisnia-Weill Debarbieux, E., Anton, N., Astor, R. Virat, M., Trouillet, R. et Favre, D. (2014). et Related:  Le profémissions

Les vertus scolaires (3/3/4) : L'exigence C’est assurément le rôle de l’éducateur que d’exiger beaucoup de ses élèves : du travail, de la concentration, du calme, de la persévérance. Et cela ne va pas sans difficultés ! Ajoutons qu’il s’agit surtout d’apprendre à nos petites têtes brunes et blondes à être exigeants avec eux-mêmes. Nous avons sollicité trois invités très attachés à cette idée d’exigence scolaire Ils sont enseignants et auteurs… Association Mêtis : L'actualité de l'éducation avec Marie-Caroline Missir, directrice de la rédaction de l'Etudiant Et La chronique de Libie Cousteau, grand reporter à l'Express : Lancement de « 1, 2, 3… codez ! "Tout pour la musique" - Petit cahier d'activités - Une co-édition Minus éditions et Radio France Références musicales : "Trust In Me" de Susheela Raman

Les vertus scolaires (2/4/4) : Attention à l'attention L’attention à l’honneur aujourd’hui dans Rue des écoles. Car c’est bien une vertu scolaire cardinale que cette attention qu’on sollicite – qui manque souvent et sans laquelle aucun apprentissage n’est possible. Une attention donc à la parole de l’enseignant, aux textes, au travail demandé… attention à soi et à sa propre réflexion, et c’est le plus difficile à obtenir peut-être. A ceci s’ajoute le contexte numérique qui distrait et donne le sentiment d’être assailli en permanence d’informations diverses – ce qui pose une sérieuse question éducative : Faut-il faire de l’école un sanctuaire de l’attention (pure et unilatérale) ou apprendre aux élèves à gérer les sollicitations multiples du monde connecté ? Références des  ouvrages (en anglais) cités par Yves Citton : N Katherine Hayles : How we think - Digital media and contemporary technologies (The University of Chicago Presse, 2012), prochainement traduit Sherry Turkle : Reclaiming conversation (Penguin Presse, 2015) Et

Langues vivantes étrangères : qu’est-ce qu’un bon prof ? À l’heure où la formation et le recrutement des enseignants s’apprêtent à subir une nouvelle réforme, nous posons la question de savoir ce qu’est un bon enseignant de langues. En effet, si les lacunes des élèves français en la matière continuent d’être pointées (CNESCO 2019), elles sont souvent mises en parallèle avec la formation des enseignants, jugée inadaptée, dans un lien de cause à effet qui serait évident. Qu’en est-il vraiment ? Quelles sont les compétences indispensables et comment les développer efficacement ? Si l’on garde à l’esprit le fait que certains enseignements au lycée (en terminale L, langue vivante approfondie) visent le niveau C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL 2001), on serait donc en droit d’attendre des enseignants un niveau au moins immédiatement supérieur, c’est-à-dire un niveau C2 (le plus haut niveau sur l’échelle de compétences). Dynamique de classe Recul de la recherche Internationalisation

Les vertus scolaires (4/4) : Des vertus de l'erreur... pour réussir Cet échec, l’échec dans les apprentissages, l’échec dans les compétitions et autres concours marque la vie de ceux qui le rencontrent. Peut-être nous identifions nous trop à nos échecs et identifions trop les élèves à leurs erreurs. Charles Pépin, philosophe et enseignants nous livre une jolie réflexion sur l’échec, qui serait au fond le véritable tremplin de la réussite. Nous avons eu l'idée de d'organiser une rencontre avec Yves Reuter, chercheur en sciences de l’éducation, enseignant, spécialiste de la didactique du français qui a, lui, écrit sur la place de l'erreur à l'école. Article paru dans le Monde Campus, 17/10/2016 : "Pour les jeunes diplômés, la tentation des métiers manuels" : - Interview d'Hervé Demarcq du Réseau des Ecoles de la 2e Chance en France : - Le système de remplacement des enseignants Et

Boris Cyrulnik : « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants » Vous avez cosigné une tribune du Monde intitulée « Contre l’école inégalitaire, vive le collège du XXIe siècle ». Qu’est-ce qui vous a motivé à entrer dans le débat autour de la réforme du collège ? C’est le constat que l’école a perdu sa capacité d’intégration : intégration des enfants des classes sociales défavorisées et intégration des enfants issus de l’immigration. Désormais, en France, faire un bon parcours scolaire suppose d’abord d’habiter dans les quartiers où sont situés les bons lycées et d’avoir accès à la culture. Le psy que vous êtes n’explique quand même pas cette fracture par la seule carte scolaire ! Non en effet, l’autre facteur déterminant c’est l’importance des interactions préverbales. Les enseignants ont-ils un rôle à jouer dans cette « sécurisation » de l’enfant ? Oui, mais ils ne se pensent pas dans ce rôle-là. Enseigner, éduquer, faire de l’assistanat social… estimez-vous qu’on demande trop aux enseignants ? Absolument ! Celle de fuir ce poste à toutes jambes !

Le prix du gratuit (1/4) : Le don, une relation économique et symbolique Donner, geste gratuit ? Rien n'est moins sûr. Donner c'est aussi affirmer sa propriété et sa supériorité. Premier jour de notre série consacrée au prix du gratuit. Demain nous reviendrons sur la question du travail gratuit comme nouvelle forme d’aliénation en compagnie de Maud Simonet. Mais tout de suite nous partons vers le 19e siècle, afin de retracer l’histoire contrastée du don et de la charité. Ainsi, pour l’anthropologue Marcel Mauss, le don implique toujours un contre-don et crée entre le donateur et le donataire une relation profondément économique. Références : Lecture de L’essai sur le don de Marcel MaussLecture du Traité des Vertus de Vladimir JankélévitchLecture de Dans la dèche à paris et à Londres de George OrwellTémoignages de l’incendie du Bazar de la Charité, dans Soyez témoins, RTF, 13/04/1956 Références Musicales : Donner, geste gratuit ? Premier jour de notre série consacrée au prix du gratuit. Références : Références Musicales :

Qu’est-ce qu’un praticien réflexif ? – SCIENCES CO & PÉDAGO La réflexivité critique comporte quatre éléments que l’on peut décrire en une seule phrase : la réflexivité est une posture qui vise une transformation, qui se travaille collectivement et avec méthodes, qui mobilise et permet de s’approprier des savoirs théoriques et pratiques. 2.1 La réflexivité critique est une posture Perrenoud insiste sur le côté identitaire du praticien réflexif : « Qu’est-ce qu’un praticien réflexif ? C’est fondamentalement quelqu’un qui transgresse ou conteste ces interdits (demander « pourquoi », envisager des alternatives, mettre en débat ce qui va de soi,… dans les écoles). 2.2 La réflexivité critique vise une transformation Pour paraphraser Freire, « personne ne se (trans)forme seul, personne ne (trans)forme autrui, c’est ensemble qu’on se (trans)forme ». 2.3 La réflexivité critique se travaille collectivement et avec méthodes 2.4 La réflexivité critique permet de s’approprier durablement des savoirs théoriques et pratiques WordPress: J'aime chargement…

Regardez cette vidéo sur YouTube :… « On ne peut plus demander aux élèves de rester assis face à un professeur 7 heures par jour » Depuis 5 ans, l'Institution Notre-Dame Saint-Jean de Besançon* a entrepris un projet d’envergure visant à établir une pédagogie active et dynamique. Une démarche qui vient transformer progressivement la posture de l’enseignant. Les explications de Frédéric Stenger, chef d’établissement coordonnateur de l’Institution. Classe de demain : Vous avez initié un projet global d’innovation pédagogique. Quels ont été les déclencheurs ? Frédéric Stenger : Cette démarche est née d’un échange créé il y a 5 ans environ avec l’établissement québécois de Saint-Anne à Montréal. CDD : En quoi le changement de posture de l’enseignant est central ? FS : La notion même de pédagogue, ou de transmetteur, a complètement changé. CDD : Comment accompagnez-vous les enseignants dans cette démarche ? FS : Nous avons mis en place des actions de formation chapeautées par une équipe de conseillers techniques en pédagogie numérique (CTPN) et un directeur-adjoint en charge de l’innovation.

Faut-il laisser les enfants s’ennuyer ? Quelles sont les vertus de l’ennui, notamment d’un point de vue cérébral ? Pour ce bon vieux Schopenhauer, notre existence subit un mouvement de balancier entre la douleur et l’ennui… Et pour Goethe, la vie n’oscille pas entre le bonheur et le malheur, mais entre le malheur et l’ennui. Nous redoutons tous l’ennui, synonyme de vacuité, de tristesse, d’impression de vide, de lassitude, d’occupation monotone et sans intérêt… Les enfants et les adolescents ressentent l’ennui comme si c’était une punition, un empêchement, un fil à la patte, une assignation à résidence. Souvenez-vous, quand vous étiez enfant, de ces journées qui s’étiraient de façon morne, comme un 1er-Mai, de ces jours d’école où l’on s’ennuyait ferme à l’écoute de certains professeurs. Mais faut-il absolument éviter que ses enfants évitent ce sentiment de désœuvrement ? Racontez-nous l’ennui que vous ressentiez quand vous étiez petit. avec

« Apprendre aux enseignants à réfléchir sur leurs habitudes pédagogiques » Ce texte paraît dans « Le Monde de l’éducation ». Si vous êtes abonné au « Monde », vous pouvez vous inscrire à cette lettre hebdomadaire en suivant ce lien. Tribune. Il existe pourtant une masse conséquente de travaux de recherche portant sur l’évolution de cette profession et sur la dimension « réflexive » du métier qui accompagne souvent les démarches de formation des enseignants. Le terme de réflexivité a émergé au début du XXe siècle dans les écrits du philosophe John Dewey ; son usage s’est développé au cours des années 1970 dans les revues savantes de sciences sociales. Dans ce cadre, la « réflexivité » peut être définie a minima comme une forme de réflexion se prenant elle-même pour objet, un retour sur soi. Donald Schön pose l’importance de créer une « épistémologie de la pratique », c’est-à-dire de développer des connaissances à partir de l’analyse des savoirs et des compétences mises en pratique au quotidien par les enseignantes et les enseignants.

Ginette Raimbault : "Le rôle du médecin me paraît être surtout d’écouter, avant de dire lui-même. Et trop de gens, sous prétexte de soigner, d'être thérapeutes, disent à l’autre ce qu'il en est de lui, avant de l'entendre." 1997 |Après avoir évoqué son enfance, ses études, sa rencontre avec Lacan, celle avec Jenny Aubry et ses débuts professionnels, Ginette Raimbault revenait sur le rôle de la psychanalyse dans la vie d'un hôpital. Elle racontait ce qu'était son travail auprès d'enfants atteints de maladies incurables. La disparition de la psychanalyste Ginette Raimbault en 2014 fut unanimement saluée comme celle d'une grande clinicienne dont l'apport théorique aura été considérable. Auteur de nombreux ouvrages, directrice de recherche à l'INSERM, elle travailla à la rencontre du monde médical et de la psychanalyse, consacrant l'essentiel de sa pratique et de ses réflexions à ce que la réalité de la mort peut avoir de plus douloureux En 1997, Ginette Raimbault accordait à Éliane Contini une série de cinq entretiens d'À voix nue. Le rôle du médecin me paraît être surtout d’écouter, avant de dire lui-même.

Suffit-il de savoir pour savoir enseigner ? Il paraît que pour bien enseigner, il suffirait de maitriser son sujet, d’avoir des savoirs universitaires disciplinaires à transmettre. Le reste serait inné, sans doute ? Drôle de métier, qui ne connaitrait pas de « gestes » professionnels, qui ne nécessiterait pas de formation continue… Et si l’enseignement était plutôt un métier qui s’apprend ? « Que l’on permette à votre servante de croire qu’un professeur qui domine plus qu’un autre son sujet, s’il acquiert cet art si spécifique qu’est l’art d’enseigner, sera toujours le meilleur des pédagogues, et que l’agrégation est ce cadeau que fait la nation à ses enfants, de leur offrir, pauvres ou riches, ce qu’elle a de meilleur. » Dessin de Charb paru dans le n° 478, « L’éducation au développement durable : comment faire ? Le débat est vieux comme l’enseignement. Les choses sont un peu différentes pour l’enseignement primaire. La distinction demeure jusqu’aux IUFM (créés en 1990). Des IUFM aux ESPÉ Faire apprendre Savoir enseigner

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