background preloader

Comment les réseaux sociaux ont couvert les attentats du 13 novembre

Related:  EMC, Attentats 13/11 : médias et course à l'infoAttentat et éducation

Les #MSGU : en cas de crise, sur les réseaux sociaux, adoptez le réflexe citoyen ! Si les médias sociaux constituent un nouveau canal de communication pour la puissance publique, leur utilité ne saurait se limiter à cette fonction. Ils présentent aussi pour elle l’opportunité d’associer les citoyens dans une démarche moins descendante et plus participative, notamment en situation de crise. C’est tout l’objet des #MSGU, ou pratique des Médias Sociaux en Gestion d’Urgence. Il s’agit pour l’Etat de s’appuyer, en cas par exemple de catastrophe naturelle, sur des internautes volontaires et mobilisés, à la fois pour diffuser l’information officielle fiable sur la crise, et remonter de l’information de terrain, via tous les moyens offerts par le web social : tweets, photos géolocalisées, cartes interactives, outils contributifs ... Cette collaboration avec les internautes permet à l’Etat de démultiplier sa surface de diffusion et de captation d’information, et d’être d’autant plus efficace pour sa gestion de crise. Avoir le réflexe #MSGU Vous êtes au cœur de l’événement.

«Bloody Friday»: il va falloir dépasser collectivement les phénomènes de sidération et de tétanisation La France va faire face dans les jours et les semaines à venir à un défi inédit: gérer le traumatisme de l'après 13 novembre. Que faire, collectivement, pendant et après la tétanisation? Nous sommes encore loin d’avoir pris la mesure des conséquences de la tragédie de la nuit parisienne du 13 au 14 novembre. Conséquences physiques, charnelles mais aussi conséquences psychologiques. Comment les personnes, comment les groupes et les foules, comment un pays réagissent-ils à un tel traumatisme? Sur Slate.fr, Éric Leser fait, fort justement, un rapprochement avec le 11-Septembre: «Attentats du 13 novembre: le 11-Septembre français». Catharsis et bouc émissaire Que faire pendant la sidération collective? Tétanisation, sidération collectives sont, eux des phénomènes objectifs. Parler pour dépasser le traumatisme Jean-Yves Nau Partagez cet article

Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. Il a été utilisé par des adeptes de la théorie du complot pour tenter de montrer que les massacres de Sandy Hook, d'Aurora et l'attentat de Boston étaient des inventions du gouvernement et des médias. A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Sauf que.. C'est un petit texte d'hommage à la France qui a été partagé à de très nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. Sauf que...

Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif

Contrairement aux informations données par certains médias et circulant sur les réseaux sociaux, aucun barrage de police n'aurait été forcé dans les Yvelines Actualités > À Chaud > Contrairement aux informations données par certai... 431partages #AttaquesParis Contrairement aux informations données par certains médias et circulant sur les réseaux sociaux, aucun barrage de police n'aurait été forcé dans les Yvelines Selon des informations relayées notamment par "Le Parisien", une voiture de type Citroën Berlingo à bord de laquelle se trouveraient "quatre personnes lourdement armés" aurait forcé un péage de l'A10 à hauteur d'Ablis dans les Yvelines en direction de Paris. Mais les autorités ont démenti ces informations. Ont également été démenties les informations faisant état d'une course-poursuite à Boulogne-Billancourt, ainsi que d'une explosion ou des tirs à Bagnolet. Beaucoup de rumeurs circulent sur internet. Sur le web : Après les attentats de Paris, la traque antiterroriste ne fait que commencer Partager Contenus recommandés par Outbrain À lire aussi Sur les sites du Groupe À Chaud

Attentats meurtriers de Paris: comment en parler aux enfants ? Les parents sont très nombreux à se demander ce matin comment évoquer avec leurs enfants les dramatiques attentats terroristes qui ont frappé Paris dans la nuit de vendredi, faisant 127 morts et plus de 200 blessés. Alors que les images choquantes tournent en boucle sur tous les écrans, il importe de dire la vérité aux enfants mais en veillant à les protéger de tout traumatisme psychologique. A tous les parents qui se demandent aujourd'hui s'il faut parler des attentats à leurs jeunes enfants, la réponse est oui.: " C'est extrêmement important d'en parler aux enfants (...) les enfants sentent l'angoisse et l'agitation des adultes, on ne peut donc pas les laisser dans l'ignorance" précise la psychanaliste Calude Halmos. "Il n'y a pas de façon idéale d'en parler, l'essentiel est d'aborder les choses ce qui permettra aux enfants de pouvoir ensuite poser leurs questions (...) la seule chose à respecter c'est de dire la vérité mais sans paniquer " Attentats: comment en parler aux enfants?

Ressources - Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes L'apport de l'Education aux médias et à l'information (EMI) et de l'esprit critique L’éducation aux médias et à l’information met l’accent sur la capacité des élèves à analyser l’information et la source dont elle émane. Le programme pour le cycle 4 cite comme première compétence de l’EMI « Une connaissance critique de l’environnement informationnel et documentaire du XXIème siècle. » Outils pour l'école, le collège et le lycée Dans le premier degré Pour le premier degré, la vidéo Vinz et Lou « La vérité ne sort pas toujours de la bouche d'internet » permet, sans traiter directement de la rumeur, de lancer le débat avec les élèves sur la manière dont ils vérifient les faits et croisent les informations. Toujours dans le premier degré, le site de l'IEN de Cluses (académie de Grenoble) met en ligne le travail de Rose-Marie Farinella qui fait passer à ses élèves un diplôme d'apprenti hoaxbuster à travers une séquence du 8 séances. Pour le collège et le lycée Réagir face aux théories du complot

Serge Tisseron : Que faire lundi au collège ou au lycée ? Que faire lundi quand on est professeur en collège ou au lycée ? Psychologue, psychanalyste et psychiatre de métier, Serge Tisseron est bien connu des enseignants, notamment pour ses travaux sur les écrans et les jeunes. Il présente les points sur lesquels les enseignants doivent mettre l'accent suite aux fusillades. Lundi matin les enseignants seront en classe avec leurs élèves. Quel conseil leur donnez-vous ? L'apprentissage de la démocratie est la seule réponse au terrorisme. A partir de 9 à 12 ans, les enfants ont la capacité de se mettre émotionnellement à la place des autres. Là où l'enseignant peut intervenir c'est pour mettre l'accent sur la solidarité. Ce que peut faire aussi l'enseignant c'est donner des repères. Après les attentats de janvier, le ministère a décrété une minute de silence qui a posé pas mal de problèmes. Les événements sont très différents de ceux de janvier. L'école française ne développe pas assez les compétences sociales et particulièrement l'empathie.

10 rumeurs et intox qui circulent après les attentats du 13 novembre Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence. Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. D’autres médias ont pu donner des informations non avérées, comme dans ce tweet, très relayé. Suivi - 7 lieux d'attaques confirmés : - Bataclan - République - Les Halles - Trocadéro - St de France - Belleville - Paris X— LesNews (@LesNews) 3. 4. Or il n’en est rien. 5. 6.

Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Pour accompagner au mieux le moment de recueillement, il convient donc de faire en sorte de répondre favorablement, dans un premier temps, aux besoins, interrogations ou demandes d'expression qui pourraient avoir lieu dans les classes par des élèves très jeunes et des adolescents. C'est à ces conditions qu'une minute de silence sera faite avec les élèves, en signe de recueillement collectif, ou de réflexion personnelle silencieuse sur la gravité des faits qui se sont déroulés dans Paris et en Seine-Saint-Denis vendredi.

Le gouvernement demande à Twitter et Facebook de censurer certaines publications "Par respect pour les victimes et leurs familles, ne contribuez pas à la diffusion des photos des scènes de crime", a demandé aimablement la police, dès dimanche midi. Le ministère de l'Intérieur a préféré une voie beaucoup plus directe. "Le Figaro" rapporte que la place Beauvau a demandé à Facebook, Instagram et Twitter de bloquer tout partage de la photographie macabre qui montre l'intérieur du Bataclan après la prise d'otages, mais aussi d'une vidéo de propagande de Daech. Lutte contre la photo macabre D'après une notice publiée sur le site de Lumen, qui relaie les demandes de suppression de contenus sur internet, la photo a été censurée pour "atteinte grave à la dignité humaine" et "atteinte au secret de l'enquête". Le cliché propose en effet une vue de haut de l'intérieur du Bataclan, le sol jonché de cadavres et maculé de longues trainées de sang. Plusieurs médias étranges ont également décidé de la publier, dont un grand tabloïd britannique, en floutant les corps.

Quelle pédagogie pour aborder les attentats du 13 novembre 2015 à Paris avec Éléments de précaution Ce qui change par rapport aux événements de janvier 2015 : il ne s’agit plus de se demander si ces gens-là « l’avaient cherché ? ». D’ailleurs les dessinateurs de Charlie Hebdo ne l’avaient pas non plus cherché. Écrire, défendre la liberté, se détendre en buvant un coup, manger par gourmandise, regarder un match sportif, écouter un concert... ne sont pas permis par les extrémistes auteurs de ces attentats. Clarifier la notion de « guerre » Il faudrait ne pas parler d’une « guerre en France », mais le mot est utilisé par les politiques et les médias. Ce qu’est un état d’urgence L’exécutif et les forces de police pourront désormais : Interdire la circulation des personnes ou des véhicules. Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence. Types de réactions sensibles. Les propos qui amalgament le monde musulman à ces terroristes et les propos qui tendent à se réjouir de ces actes (« Les Français l’ont bien mérité, ils n’avaient pas à attaquer »).

La couverture des attentats dans les journaux télévisés : compassion ou voyeurisme Dans la foulée des terribles attentats commis dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015 à Paris et Saint Denis, les télévisions étaient au rendez-vous. À l’aide des réseaux sociaux, elles ont retracé le « film des évènements ». Pour le meilleur (rarement) et pour le pire (souvent). Autocongratulation L’autosatisfecit fut quasi général du côté des chaînes de télévision puisqu’elles n’avaient pas, cette fois, entravé le déroulement des interventions policières (notamment au Bataclan), ainsi que le souhaitait le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en insistant sur « la nécessité de ne donner aucune indication susceptible de mettre en cause le bon déroulement des enquêtes en cours ». Par exemple, Guillaume Zeller, le directeur de I>Télé, s’était voulu rassurant : « Nous avons fait le choix délibéré de ne pas diffuser d’image de l’assaut du Bataclan, ni de diffuser des sons. Voyeurisme Sur France 2, le 14 novembre 2015, on filma les larmes des passants et la douleur des parents.

Soyons fiers de notre école La vitesse de la réaction du monde scolaire aux attentats de vendredi 13 novembre a été inédite. Quand il se passe quelque chose de grave, nous nous tournons vers l’école. Et les enseignants répondent présents. Dès le soir du 13 novembre, une question taraudaient tous les parents et les familles: comment parler aux enfants de ce qui s’est passé, de ce qui effraie et dépasse l’entendement. Des enseignants d’abord, quelques heures seulement après les premières informations sur les attentats, dans la nuit: Des réactions de plus en plus rapides Car, oui les profs savent que parler, expliquer, entendre fait aussi partie de leur travail, qu’il s’agit bien là d’enseigner et éduquer. L’Éducation nationale a réagi aussi très rapidement. Ensuite discuter. Une même humanité frappée par le deuil Des ressources qui vont s’étoffer mais les enseignants disposent évidemment des leurs, auront leurs idées. C’est cela aussi la liberté pédagogique et c’est aussi assez réjouissant. Réflexions pédagogiques

Related: