background preloader

Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux

Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux
Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux. Dossier d’actualité Veille et Analyses IFÉ, n° 86, septembre. Lyon : ENS de Lyon. Disponible au format PDF : 86-septembre-2013 Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog (de notre site Éduveille) qui nous ont permis d’approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Ce dossier inhabituel par son volume peut être lu à plusieurs niveaux, les encadrés constituant soit un apport spécialisé (certains sont développés dans des articles publiés sur notre blog Éduveille), soit plus spécifiquement une illustration des croyances autour du cerveau, les neuromythes (également regroupés dans un article de blog Éduveille). Dyslexie Related:  LES NEUROSCIENCES EN EBULLITIONSciences cognitivesNeurosciences

Comment les émotions dirigent nos vies Les émotions dirigent notre vie… de manière très inconsciente la plupart du temps et cela en fonction des mécanismes de notre cerveau. Nous allons essayer de comprendre pourquoi et comment cela fonctionne. (Voir aussi article sur les émotions de base et leurs expressions facilales) Les émotions, le cerveau et les modes mentaux Depuis une vingtaine d’années, les neurosciences nous délivrent régulièrement de nouvelles informations sur le fonctionnement de notre cerveau. Des programmes de recherche lancés depuis quelques années apportent maintenant des résultats dans divers domaines (1) (2). Faisons tout d’abord un survol des connaissances actuelles sur la structure fonctionnelle du cerveau. Le cerveau reptilien reste la base la plus ancienne. Viennent ensuite les territoires paléo-limbiques (la partie la plus ancienne du cerveau limbique) situé en dessous du corps calleux et qui gère les rapports de force de la vie en communauté. Pourquoi ne le fait-il donc pas ? Bibliographie :

Taxonomie de Bloom La taxonomie de Bloom est un modèle de la pédagogie proposant une classification des niveaux d'acquisition des compétences[1]. Benjamin Bloom, bien qu'il n'en soit pas le seul créateur (34 universitaires américains participent aux conférences de 1949 à 1953), est souvent reconnu comme le « père » de cet outil[2],[3]. Description[modifier | modifier le code] Composition[modifier | modifier le code] Elle peut être résumée en six niveaux hiérarchiques[5]. Révision[modifier | modifier le code] Depuis sa formulation en 1956, les critiques de la taxonomie de Bloom ont généralement porté, non pas sur l'existence des six catégories, mais sur la réalité d'un lien hiérarchique séquentiel entre elles[7]. Certains considèrent les trois niveaux les plus bas (connaissance, compréhension, application) comme étant hiérarchiquement ordonnés, mais les trois niveaux supérieurs (analyse, évaluation et synthèse) comme égaux. Applications[modifier | modifier le code] Chaque niveau englobe les précédents.

Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale - Partie I Le cerveau une anomalie dans l’univers Une incroyable nature humaine L’étude du cerveau est ancienne et beaucoup de connaissances anatomiques ont été accumulées grâce à la dissection (aire de Broca, ou cerveau triunique de Mc Lean avec un cerveau organisé en cortex limbique et reptilien) : Cortex : fonctions nerveuses élaborées : sensorielles, langage action motricité mémoire;Système limbique (hippocampe, amygdale, circonvolution, hypotalamus) (limbé = frontière) : interface entre vie cognitive et vie végétative, siège des émotions;Cervelet : contrôle moteur, peur – plaisir – attention et langage;Tronc cérébral : participe du système nerveux central en continuité de la moelle épinière. Le cerveau connaît un regain d’intérêt avec les scanners et l’imagerie médicale. L’encyclopédie Universalis annonce qu’il est capable de traiter de 1013 à 1019 instructions par seconde. Un cerveau comme un être seul de son espèce n’existe pas. La perception et la lecture Source :

Comprendre le fonctionnement du cerveau avec la main (modèle de Daniel Siegel) Daniel Siegel est professeur de psychiatrie à l’UCLA School of Medicine et Directeur de Institut Mindsight. On lui doit cette modélisation de notre cerveau par la main, véritable schéma dynamique, qui vous aidera à comprendre certains comportements (comme ceux liés à la colère) et la manière de les réguler. C’est Nadine Gaudin de l’association Discipline Positive France qui nous détaille brillamment ce modèle du cerveau dans la main : L’avant-bras représente la colonne vertébrale. Le pouce contre la paume de la main est le tronc cérébral , la partie limbique des émotions. C’est le siège des émotions et des réactions en cas de stress (attaque, immobilisation, fuite). C’est la partie qui régule toutes les fonctions automatiques comme la respiration, la digestion et toutes les émotions. Lorsqu’on replie les doigts, on forme le cortex, la partie du cerveau qui permet de raisonner, de penser, de décider. Les ongles représentent le cortex préfrontal : le siège des fonctions supérieures du cerveau.

Partie II - Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale Suite le partie 1 ... La mémorisation Il existe plusieurs fonctionnements repérables de la mémoire. Les synapses stabilisés crée un réseau définitif et finissent par créer des routines ou « renforcement synaptique », comme un chemin qui se creuse à force de l’emprunter, même si des travaux sont réalisés sur le chemin, la trace demeure et une habitude de cheminement s’installe. La mémoire est affectée par les émotions. Il est aussi intéressant d’observer que le cerveau a un fonctionnement social. Quelques conseils pédagogiques : Créez des ancrages émotionnels pour augmenter le rappel des informations.Regroupez et fractionnez des informations pour en faciliter la mémorisation (ex: méthode des LOCI ou des MindMap). Mieux appréhender ces conseils peut passer par la participation à des programmes de neuroéducation. De l’intention à l’attention Un émiettement du travail est constaté. L’une des solutions pour capter l’attention réside dans la ludopédagogie. Quelques conseils pédagogiques :

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

Les dernières découverts en neuroéducation Steeve Masson, chercheur canadien en neuroéducation, propose de répondre dans la vidéo ci-dessous à la question : en quoi mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? Cette vidéo dure 1 heure et 15 minutes et je vous en résume les grandes lignes dans plusieurs articles : Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (1/5) – Les dernières découvertes en neuroéducation Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (2/5) – Utiliser la neuroplasticité pour enseigner efficacement Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (3/5) – La lecture vue par les neurosciences Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (4/5) – L’inhibition dans l’apprentissage des sciences et de la logique Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (5/5) – 5 neuromythes invalidés par les neurosciences La plasticité du cerveau Dire que le cerveau est plastique signifie que le fait d’apprendre modifie la structure du cerveau. L’apprentissage est donc un mode dynamique.

La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: N’est ce pas l’objectif premier d’un enseignant? J’aime ça :

Cerveau, apprentissage et enseignement : Mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Première découverte : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau La première découverte concerne la relation entre apprentissage et cerveau. Nous savons aujourd’hui que cela est en bonne partie erronée. Deuxième découverte : l’architecture du cerveau influence l’apprentissage Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner

Psychologie : 13 astuces pour booster son cerveau... et celui de son équipe Sachez utiliser les neurosciences pour manager. Nul responsable hiérarchique ne peut désormais ignorer le rôle majeur du circuit de la récompense pour motiver un groupe, ni l'importance de l'activité physique pour améliorer la cognition. Et encore moins l'une des découvertes phares de la discipline : le cerveau social, base de l'altruisme et de la coopération. Il est temps pour le management de faire sa révolution cognitive ! Retrouvez 13 conseils et astuces pour booster votre cerveau ... et celui de votre équipe. >> A lire aussi - 5 astuces pour booster votre mémoire

Wiki-TEDia : Wiki sur l'approche cognitive de l'enseignement et de l'apprentissage Présentation de Wiki-TEDia Bienvenue dans Wiki-TEDia, un site consacré à l'approche cognitive de l'enseignement et de l'apprentissage. Quels sont les objectifs de Wiki-TEDia, qui peut y contribuer, comment l'utiliser et y contribuer, quelles sont les règles à respecter ? Que vous soyez étudiant(e) ou non, vous trouverez dans cette section des réponses à ces questions. [Lire la suite] Approche cognitive L'approche cognitive qui forme le cadre conceptuel de Wiki-TEDia s'inscrit dans la perspective scientifique de l'étude de la cognition et de ses relations avec l'apprentissage et l'enseignement élaborée par les sciences cognitives. [Lire la suite] Banque de stratégies pédagogiques [Lire la suite] Actualités Cette section vous informe des actualités de Wiki-TEDia. [Lire la suite] Communauté Cette section contient la liste de tous les contributeurs à Wiki-TEDia et les liens vers leurs pages personnelles. [Lire la suite]

Les neurosciences cognitives dans la classe À l’heure où les neurosciences cognitives font une entrée massive dans le monde de l’éducation, certaines idées reçues sont encore trop répandues. Cet ouvrage s’appuie sur les dernières recherches et une méthodologie rigoureuse pour combattre ces « neuromythes » et mieux relier la théorie sur le fonctionnement du cerveau avec des pratiques pédagogiques très concrètes. Les auteurs, des experts issus du monde enseignant et des neurosciences, s’appuient sur de nombreuses expérimentations conduites en classes auprès de 7 000 élèves et 600 enseignants pour illustrer le fonctionnement cognitif de l’apprenant, et ainsi lutter plus efficacement contre les difficultés scolaires.Les axes fondamentaux de l’apprentissage sont traités : mémorisation, compréhension, attention et fonctions exécutives, implication active.

Etes-vous plutôt cerveau gauche ou cerveau droit ? | Lecture Rapide Avant de vous parler plus longuement et dans d’autres articles de la mémoire, indissociable finalement de la lecture, j’aimerais vous parler de nos deux hémisphères… Etes-vous plutôt cerveau gauche ou cerveau droit ? Voilà un débat qui oppose régulièrement les psychothérapeutes aux spécialistes des neurosciences : y a-t-il vraiment une différence entre individus côté cerveau ? Chacun d’entre nous peut-il être mis dans des cases : « hum, toi t’es vraiment cerveau gauche ! » ? Je ne vais pas répondre à cette question car je n’en ai pas les compétences, mais je vous propose d’en savoir plus sur ces deux hémisphères qui interviennent dans notre manière de lire… Cerveau gauche, cerveau droit : les deux frères ennemis Vous n’êtes pas sans savoir que notre cerveau est composé de deux hémisphères : le gauche et le droit. Ce n’est pas tout. Cerveau droit et cerveau gauche ont également des facultés différentes, des façons de fonctionner différentes et j’en passe ! Cerveau gauche : Cerveau droit :

Théorie de Jauss : concept d'horizon d'attente du lecteur Esthétique de la réception : La théorie de H.R. Jauss est articulée autour du concept d'horizon d'attente du lecteur. L'enjeu concerne la fonction de la littérature et l'expérience esthétique. Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception, traduit de l’allemand par Claude Maillard, Préface de Jean Starobinski, Gallimard, 1972 Préface de Jean STAROBINSKY. Jean Starobinski souligne l’intérêt de l’ouvrage de Hans Robert Jauss, théoricien de la réception, lequel permet d’articuler théorie et recherche appliquée. L’une des idées fondamentales sur lesquelles se construit la théorie de la réception est celle de l’inscription de la figure du lecteur dans l’œuvre : celle-ci crée une attente car elle s’insère nécessairement dans un contexte de références, de caractéristiques, de systèmes de valeurs. Pour H.R. Le texte de H.R. Première partie H. Le théoricien centre son analyse de l’histoire littéraire sur l’antagonisme qui sépare le marxisme du structuralisme. H.R. Deuxième partie H.R. H.R.

Related: