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Haine & réseaux sociaux : Faut-il apprendre à « cohabiter » avec ces extrêmes de l'expression

Haine & réseaux sociaux : Faut-il apprendre à « cohabiter » avec ces extrêmes de l'expression
En dépit des divers arsenaux législatifs et technologiques qui se mettent au fur et à mesure en place, les discours haineux continuent d’empester les réseaux sociaux à tel point que d’aucuns n’hésitent plus à parler de « fléaux sociaux » ou de « réseaux asociaux ». Sans tomber dans le rigorisme binaire qui voudrait tout tamiser, force est de reconnaître que l’expression violente des « trolls » et des « haters » (qui sont souvent les deux faces d’une même pièce) surgit n’importe quand, n’importe où et pour n’importe quel propos. Pour une marque, une personnalité ou une entreprise, est-ce un phénomène irrévocable avec lequel devoir composer ? Ces derniers temps, deux femmes qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre ont eu à affronter un acharnement digital à leur encontre. La deuxième à s’être fait taper dessus par des « haters » est la skieuse américaine Lindsey Vonn. Quel portrait-robot pour ces énervés du Web ? Quelles motivations profondes ? « Pourrir leur journée ». Sources Related:  Cyberharcèlement, trolls, discours haineux

Médias, ce n'est pas le moment d'abandonner les commentaires, ni l'interaction avec vos lecteurs ! Les commentaires et les interactions sur les sites d’information sont en voie de disparition. Mauvaise nouvelle pour les médias qui ne font ainsi qu’accentuer leurs difficultés, sur le long terme. Le mouvement est assez général, en France ou francophonie et dans le monde. De nombreux éditeurs, effrayés par la mauvaise qualité des interactions – grossièretés, insultes, fausses nouvelles… ont décidé depuis environ deux ans, de supprimer les commentaires de leurs sites. Une fois de plus, l’utopie Internet d’une société revitalisée par la technologie, en prend un coup. Tout comme le libre accès aux “autoroutes de l’information” n’a pas contribué à rendre les gens plus curieux, ni plus cultivés, ni plus solidaires, contrairement à ce que nous promettaient les opérateurs téléphoniques des années 1990-2000 (pour mieux nous vendre leurs abonnements). Les outils sans l’éducation sont inutiles, comme l’a appris Laurent Fabius.. Des commentaires coûteux et décevants Sans parler du coût humain.

Lutter contre l'homophobie - Prévenir l'homophobie Une politique interministérielle de lutte contre les LGBTphobies L'action du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse en matière de lutte contre l'homophobie et la transphobie s'inscrit dans un cadre interministériel coordonné par la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH). Les objectifs du gouvernement sont développés dans le Plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT qui définit l'« éducation contre la haine et les discriminations anti-LGBT » comme l'une des cinq priorités de l'action publique et invite à développer à la fois la prévention auprès des élèves et la formation des personnels d'éducation. Le rôle de l'École : protéger et faire réussir tous les élèves A l'école, du fait de leur orientation ou de leur identité sexuelles, des élèves ou des adultes peuvent être victimes d'actes à caractère discriminatoire et de violences qui tombent sous le coup de la loi.

Vaincre le cyberharcèlement en cinq étapes À l’heure où plusieurs rédactions sont en ébullition suite aux révélations sur les agissements de la « Ligue du LOL », nous republions l’analyse de Nadia Naffi, qui offre des solutions pour combattre le cyberharcèlement. Jamais le cyberharcèlement n’a été si inventif et donc destructeur. Les cyberharceleurs utilisent le Web sciemment et à répétition pour terroriser ou causer du tort à autrui. Ils harcèlent des personnes qu’ils jugent faibles et sans défense, les dénigrent ou entachent leur réputation, un comportement typique des propagateurs de discours haineux. Toutefois, bien que le cyberharcèlement semble incontrôlable, il existe des techniques pour le combattre. Pris d’un sentiment d’impuissance et d’isolement face à de cruels cyberharceleurs, Megan Meier, Amanda Todd, Todd Loik et de nombreux autres jeunes se sont donné la mort pour fuir la douleur émotionnelle inhumaine qu’ils éprouvaient. Ils ne sont pas les seuls. Ce chiffre est alarmant. Tentatives pour arrêter le cyberharcèlement

Haine, harcèlement, trolls : le web nous a-t-il rendus plus méchants ? Ayant écrit précédemment un livre sur les méchants des séries américaines[+] NoteFrançois JOST, Les Nouveaux méchants. Quand les séries américaines font bouger les lignes du Bien et du Mal, Bayard, 2015 [1], je me suis demandé s’il serait un acquis pour enquêter IRL (In Real Life). Pourquoi ? Tout cela n’apparaît pas dans la méchanceté numérique car elle ne s’incarne pas dans un caractère correspondant à une catégorisation psychologique, mais au travers d’actes identifiés comme méchants. Le terme méchanceté recouvre toute une gradation d’agression d’autrui (médisance, moquerie, cruauté, sadisme, haine, etc.). Quelles sont les composantes médiatiques de la méchanceté sur internet ?

slate Temps de lecture: 3 min — Repéré sur The Independent Images et vidéos violentes impliquant des enfants, propos haineux ou racistes... Facebook met parfois plus de temps à réagir face à ces cas que pour une malencontreuse paire de seins. Pour essayer de comprendre cette politique de modération, des journalistes se sont infiltrés dans un centre de modération sous-traitant du réseau social, au Royaume-Uni, et ont notamment filmé le processus de formation du personnel. Leur documentaire Facebook: Secrets of the Social Network, diffusé ce mardi soir sur Channel 4 et déjà visionné par The Independent, prouve que certaines pages ouvertement racistes ou islamophobes bénéficient d'une sorte de «protection spéciale». On apprend alors que les posts signalés ne sont pas immédiatement ou automatiquement retirés du site. Traitement spécial Ceux qui rapportent

Intervention au colloque « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique », Le Havre, 6-8 juin 2018 Voici le diaporama et le résumé de mon intervention d’hier au 5ème colloque international « Réseaux sociaux, traces numériques et communication électronique » organisé par l’Université Le Havre Normandie : Traces numériques et lutte contre la cyberviolence scolaire. Voici également le programme et le sommaire des actes dans lesquels a été publiée la communication co-écrite avec Brigitte Simonnot : Programme_RSTNCE2018 / Sommaire_RSTNCE2018. STASSIN Bérengère, SIMONNOT Brigitte (2018). La cyberviolence entre pairs peut prendre différentes formes : exclusion sociale, usurpation d’identité, violence verbale (insultes, moqueries, menaces, rumeurs), violence sexuelle (envoi d’images choquantes, revenge porn), violence physique médiatisée par les outils numériques (happy slapping, challenges Facebook impliquant le corps). Concernant la définition du « cyberharcèlement » entre pairs, il n’existe pas de consensus dans la littérature scientifique.

Fallait pas ... publier. On parle beaucoup ces derniers temps du compte "Fallait pas supprimer" qui, sur Twitter, collecte et ressort de vieux tweets supprimés donc, par leurs auteurs, pour différentes raisons. On en parle beaucoup et j'ai répondu à quelques questions d'un journaliste de Ladn.eu et j'ai aussi lu (je vous invite à en faire de même) la tribune de Claude Askolovitch qui réclame son droit à l'oubli sur Twitter (en fait il réclame le droit à la suppression et à l'oubli de la suppression). A titre personnel et universitaire, je ne suis pas favorable à un "droit à l'oubli" pour plein de bonnes raisons détaillées notamment ici, et dont je retiens la suivante pour vous épargner la (re)lecture de toutes les autres : "Le droit à l’oubli pourrait alors rapidement encourager l’oubli du droit, et notamment du droit à l’image : tout pourrait être tenté parce que tout pourrait être effacé." (je précise que cette idée n'est pas de moi mais de Serge Tisseron) Confusion publique pour confessions privées. Bon.

S'informer en informant - Réaliser une infographie de lutte contre le harcèlement scolaire | Histoire - Géographie - Enseignement moral et civique Travailler de manière coopérative en classe à l’aide d’un serious game pour identifier les caractéristiques du harcèlement scolaire L’objectif de la séquence est de réaliser une infographie de lutte contre le harcèlement scolaire sous toutes ses formes. Lors de la séance présentée, les élèves, répartis en groupes, mènent une enquête, parmi trois possibles, sur un cas de harcèlement dans un collège à l’aide d’un Serious game : Stop la violence. Les groupes complètent le même tableau sur un Padlet mettant en avant : les formes, les manifestations, les acteurs, les conséquences et solutions pour lutter contre le harcèlement. Niveau Seconde - transposable en Cycle 4 (5ème) Thème du programme EMC – Egalité et discriminations Objectifs notionnels et compétences Documents/outils mobilisés Activité des élèves 1.Comprendre les caractéristiques du harcèlement scolaire (1h) Les élèves mènent et résolvent une enquête à l’intérieur d’un collège à l’aide d’un serious game. Evaluation fiche tâche complexe

Complotisme, harcèlement… : faut-il quitter les réseaux sociaux ? Depuis hier, près d’une dizaine de journalistes français en vue ont été écartés ou renvoyés de leurs postes. Le motif ? Avoir passé une décennie sur Twitter à insulter en toute impunité des femmes qui avaient eu le malheur apparaître sur leurs radars. Nos invités sont, en première partie : Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean Jaurès, auteur de la note Enquête Complotisme 2019 : les grands enseignements pour la Fondation Jean Jaurès. En deuxième partie : Romain Badouard, maître de conférences en sciences de l’information à l’Institut français de presse (Université Paris II). Et Florence Porcel, vulgarisatrice scientifique. Violence sur les réseaux sociaux : Ces phénomènes de cyber harcèlement sont aussi utilisés comme des outils politiques. Le modèle économique des réseaux sociaux : pour faire en sorte que les internautes restent le plus longtemps possible, on met en avant des contenus plus radicaux.

Diffamation Vous ne connaissez pas l'auteur Si l'auteur des propos est inconnu, vous ne pouvez pas utiliser la procédure de la citation directe, mais vous pouvez porter plainte. Dans ce cas, il faut porter plainte contre X, que ce soit une plainte simple ou une plainte avec constitution de partie civile : Acte par lequel une victime demande une sanction pour l'auteur de l'infraction et la réparation de son préjudice. Vous pouvez faire une plainte avec constitution de partie civile dans les cas de diffamation publique. En cas de diffamation non publique, vous pouvez faire une plainte avec constitution de partie civile : Acte par lequel une victime demande une sanction pour l'auteur de l'infraction et la réparation de son préjudice uniquement si votre plainte simple a été classée sans suite, ou si elle est restée sans réponse pendant 3 mois. Vous devez vous rendre dans un commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix. La pré-plainte peut être effectuée en ligne : Pré-plainte en ligne À savoir

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