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L’Assemblée nationale fixe à 15 ans l’âge minimal pour s’inscrire seul à un réseau social

L’Assemblée nationale fixe à 15 ans l’âge minimal pour s’inscrire seul à un réseau social
L’Assemblée nationale a terminé l’examen, mercredi 7 février, en première lecture des articles du projet de loi sur les données personnelles. Il faudra, désormais, être âgé d’au moins quinze ans pour s’inscrire seul sur un réseau social, comme sur tout autre service en ligne collectant des données personnelles. L’Assemblée nationale a terminé l’examen, mercredi 7 février, en première lecture des articles du projet de loi sur les données personnelles, dont l’une des dispositions fixe un âge minimal pour le consentement d’un mineur seul à la collecte de données. Entre 13 ans et 15 ans, le consentement de l’enfant, ainsi que celui de ses responsables légaux devront être recueillis par les plates-formes. En dessous de 13 ans, toute collecte de données par ce type d’acteur est interdite. Ce projet de loi modifie le droit français en vue de l’entrée en vigueur, en mai, du règlement européen sur les données personnelles. La propriété des données débattue Related:  Reseaux sociauxFRANCE

L’UE impose un contrôle parental sur les réseaux sociaux aux moins de 16 ans La bataille a été longue et les discussions houleuses. Mais l’Union européenne a réussi mardi 15 décembre, après quatre années de débats acharnés, à trouver un accord pour renforcer la protection des données personnelles. Le Parlement européen, le Conseil européen et la Commission européenne se sont enfin entendus pour adapter, à l’ère de l’Internet grand public et des géants du Web, la directive qui régissait ce domaine depuis… 1995. La discussion portait sur deux textes : un règlement sur la protection des données (applicable automatiquement, il s’impose aux Etats) et une directive spécifique concernant les données utilisées par la police et les autorités judiciaires qui devra être transposée dans le droit national de chaque Etat membre. Lire aussi : L’UE impose un contrôle parental sur les réseaux sociaux aux moins de 16 ans Lire aussi : Données personnelles : la situation reste floue après l’annulation de l’accord Safe Harbor Des amendes colossales pour les géants du Net

L’information face à l’intelligence artificielle : promesses et dangers Au-delà des questions de déontologie professionnelle, l’insertion croissante des algorithmes dans l’écosystème d’information requestionne les enjeux éthiques du rôle démocratique des médias. On en retiendra cinq principaux. Aller vers toujours plus de recommandation personnalisée de l’information a des vertus individuelles qui sont autant de poisons collectifs Aller vers toujours plus de recommandation personnalisée de l’information a des vertus individuelles qui sont autant de poisons collectifs. Si je reçois une information toujours plus ciblée, je risque de me laisser enfermer peu à peu dans une zone de certitudes, et de ne plus découvrir des informations nouvelles à laquelle les médias généralistes me confrontaient peu ou prou. L’autre poison de la recommandation personnalisée d’informations est d’ébranler un des piliers de la démocratie : l’existence d’un espace public fait d’informations partagées entre les citoyens.

L’accès aux réseaux sociaux est un droit constitutionnel selon la Cour suprême des États-Unis La Cour suprême des États-Unis considère, dans un arrêt du 19 juin 2017, que l’accès aux réseaux sociaux est un droit constitutionnel au titre du droit à l’information et de la liberté d’expression, garantis par le premier amendement de la Constitution. Les réseaux sociaux sont devenus de nouvelles places publiques où peuvent s’échanger des idées et des informations de toute nature. Ils intéressent autant les particuliers, qui en sont les utilisateurs les plus nombreux, que les entreprises ou mêmes les institutions, qui y déploient une bonne vitrine de leur activité. La Cour suprême des États-Unis vient de le confirmer dans un arrêt en date du 19 juin 20171, affirmant que l’accès à ces réseaux relevait de la liberté d’expression et du droit à l’information garantis par le premier amendement de la Constitution. L’accès aux réseaux sociaux, un vecteur de la liberté d’expression Les faits à l’origine de cette affaire sont les suivants : M. Devant les juridictions, M. Sources : Packingham v.

Draft Data Protection Law – One Step Closer to a Final Version | Privacy Matters By Denise Lebeau-Marianna and Caroline Chancé On 9 February 2018, the French National Assembly adopted at first reading the new draft data protection law implementing the EU General Data Protection Regulation (“GDPR”) and EU Data Protection Directive on Police and Criminal Justice Cooperation into French law. After two days of discussion and 180 amendments reviewed, the French National Assembly has adopted the draft law aimed at adapting the French data protection framework in anticipation of the entry into application of the GDPR on next May 25. A couple of amendments are worth mentioning, in particular with respect (i) to the age of consent for the processing of personal data of children, (ii) the replacement of prior formalities by a control a posteriori, except in certain specific cases where formalities are maintained, (iii) a new right to information in criminal matters and (iv) the new right to claim damages in the context of a data protection class action.

Médias, réseaux sociaux et Internet : méfiance et discernement Alors que Facebook souhaite donner la priorité aux publications partagées par des « amis », les Français disent accorder une plus grande confiance dans les informations partagées sur les réseaux sociaux par un site de médias. « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! » La sentence de Voltaire semble être devenue le mot d’ordre des internautes en quête d’informations fiables, si l’on en croit les résultats du baromètre des médias de La Croix. Alors que la défiance est de mise à l’égard des publications sur Internet en général et les réseaux sociaux en particulier, la nature de l’émetteur suscite des réactions très contrastées : 66 % des personnes sondées n’accordent pas leur confiance aux informations provenant d’un « ami » (contre 16 % qui ont confiance), tandis que 45 % se défient de celles publiées par un site de la presse écrite ou audiovisuelle (contre 38 % qui ont confiance). À lire aussi Discernement et prudence L’Unité de bruit médiatique, UBM

Louise Merzeau : "Il n'y a pas de mémoire sans une pensée de l'oubli" Vous travaillez sur la question de la mémoire et des traces. En quoi le numérique a-t-il marqué une mutation dans ce domaine ? Je qualifie volontiers cette mutation de tournant anthropologique. En effet, si jusqu'à l'avènement du numérique, la lutte contre l'oubli nécessitait un véritable déploiement d'énergie, de moyens et d'innovations technologiques, le numérique a introduit une rupture, voire une inversion de ce processus : les systèmes de communication, de production, d'inscription et de partage via les réseaux ou les supports numériques ont engendré une traçabilité automatique, condition de nos activités et donc préalable à toute véritable intention de "faire trace". Par exemple, le simple fait de consulter un site internet laisse une trace numérique bien que nous ne soyons alors pas dans une démarche "d'expression". Il y aurait donc aujourd'hui une inversion dans l'équilibre entre mémoire et oubli ? Il faudrait donc repenser l'oubli ? Tout à fait. Et dans un second temps ?

Tendance. La réalité virtuelle pour une immersion linguistique plus aisée La réalité virtuelle aiderait-elle à l’apprentissage des langues ? Certaines entreprises misent sur cette hypothèse pour préparer des locuteurs à vivre à l’étranger. L’immersion totale est incontestablement l’une des meilleures façons d’apprendre une langue. Interrogé par Quartz, Alex Iliescu, PDG de Mondly – une application d’apprentissage des langues qui utilise la réalité virtuelle –, explique que “ce qui empêche le plus les individus de parler [dans une langue étrangère], c’est la peur et le manque de pratique”. Jonathan Gratch, professeur à l’université de Californie du Sud, étudie le rôle que peut jouer cette technologie dans l’acquisition de l’aisance à l’oral. De la mémorisation à la production Par exemple, les applications qui utilisent de simples jeux de mémoire n’incitent pas à “appliquer et évaluer” des connaissances ni à “créer” par la suite.

Projet de loi relatif à la protection des données personnelles Le 13 décembre, Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice, a présenté en conseil des ministres le projet de loi relatif à la protection des données personnelles dont la mission est d'adapter la loi française Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 au droit européen. « Le développement de l'ère numérique oblige à repenser le cadre applicable aux données personnelles » a énoncé Nicole Belloubet lors du compte rendu du conseil des ministres du 13 décembre 2017. En mai 2018, la réglementation et la directive européenne sur la protection des données (RGPD) entreront en vigueur afin d'harmoniser ces mesures entre tous les pays de l'Union européenne. Le projet de loi porté par la ministre de la Justice en collaboration avec Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au numérique, transpose ce nouveau cadre juridique européen. Ce projet de loi comporte des avancées majeures qui peuvent « bouleverser les usages » selon Mounir Mahjoubi. Rappel

Réseaux sociaux : la dangereuse tentation de l'entre-soi Pariser a démontré que sur Facebook, notamment, le fil d’actualité était organisé de façon à voir en premier les publications des amis avec lesquels l’utilisateur interagit le plus. Résultat, ce sont toujours les mêmes profils, et donc les mêmes idées, qui sont véhiculées, aimées et partagées. « C’est comme ça que les journalistes britanniques et américains orientés par cette bulle de filtres ont eu une vision partielle de la réalité et n’ont pas anticipé le Brexit pour les uns, et l’élection de Donald Trump pour les autres », estime Francesca Musiani. L’internaute est donc condamné à naviguer à vue dans un monde complaisant : rien ne vient déranger ses a priori, qu'il s'agisse d'opinions politiques, de goûts cinématographiques, d'engagement associatif, d'opinions philosophiques ou de croyances religieuses. « Petit à petit, tout ce qui n'avait pas de rapport à la grossesse a disparu de ma timeline Facebook.

Qu'est ce que l'identité numérique ? Entretien avec Olivier Ertzscheid Cette semaine l'Atelier des médias reçoit Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l'information, blogueur sur Affordance.info. Il vient de publier un petit livre, Qu'est-ce que l'identité numérique? consacré à notre présence en ligne. L'occasion de parler de ce thème avec lui et d'aborder d'autres enjeux majeurs de l'internet qu'il chronique sur son blog. Adresses mail, profils Facebook, Twitter, Google, identifiants en tous genres... depuis 15 ans les éléments constitutifs de qui nous sommes en ligne ne cessent de s'accumuler de manière évidente, visible. Il en est bien sûr de même pour la partie moins visible de notre présence numérique : adresses IP, cookies, métadonnées, géolocalisation renseignent notre vie et notre activité en permanence. Olivier Ertzscheid par André Gunthert Qu'est ce que notre identité numérique? Pour en savoir plus sur ces questions, nous vous invitons à écouter la version longue de l'entretien dans le lecteur ci-dessous. Photo par kris krüg

Ces ados qui refusent l’hyperconnexion Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. On s'en doutait un peu, les ados vivant sans smartphone et/ou sans réseaux sociaux sont donc bien loin d’être majoritaires. Plus étonnant, il y a ceux qui refusent tout à fait délibérément une ou plusieurs formes de connexion. Ne pas perdre son temps Alors, pourquoi certains adolescents préfèrent-ils être un peu moins connectés que leurs amis? «C’est un choix de ma part. Zoé s’est passée sans problème de téléphone mobile pendant tout le collège: «Je me suis très bien débrouillée sans, je n’en avais pas envie.

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