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Cet article est republié dans le cadre de la Fête de la Science 2018 dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez tous les débats et les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr Qui sont les travailleurs français ? Dans quelles conditions travaillent-ils ? Comment se sentent-ils au travail ? Un aperçu multidimensionnel du travail L’enquête DARES que nous avons exploitée est très riche : elle comporte 516 questions posées à plus de 33 600 répondants. Parmi les enseignements à retenir, on constate que la qualité de la relation hiérarchique conserve une importance primordiale dans le ressenti des travailleurs. Travailleurs immigrés et accidentés du travail : des profils à part Si l’on s’en tient aux conditions de travail objectives, huit profils types de travailleurs se dessinent. On constate toutefois deux exceptions notables. Un travailleur sur cinq a des conditions de travail difficiles Le ressenti subjectif dépend des relations avec la hiérarchie Related:  TravailMonde du travail

theconversation En 1861 George Sand fait paraître La Ville noire. Ce roman, dont l’action se déroule dans une cité du centre de la France – probablement Thiers, capitale de la coutellerie – polluée par les rejets des entreprises, est l’un des rares textes littéraires de cette époque à mettre l’accent, jusque dans son titre, sur les ravages environnementaux de la Révolution industrielle. Prémonitoire ! Un quart de siècle plus tard, avec Germinal, Émile Zola plonge les Français dans l’enfer des mines, là où des hommes travaillent à quatre pattes dans l’obscurité pour arracher le charbon. Ces récits, écrits il y a près d’un siècle et demi, décrivent des réalités qui auraient dû disparaître depuis longtemps. Ils sont toujours d’actualité. Consommation de charbon à la hausse En dépit de la prise de conscience généralisée des dangers que représente l’industrie houillère, les énergies renouvelables peinent à la concurrencer. À prendre ou à laisser Pour les hommes du charbon, c’est à prendre ou à laisser.

L’entreprise libérée à l’épreuve du réel - Cas de mise en oeuvre Une volonté de grandir différemment, comme une étincelle Agesys est une entreprise de services du numérique d’une soixantaine de personnes, basée à Noyon, dans les Hauts-de-France. Nous réalisons un chiffre d’affaires d’environ 6 millions d’euros et nous fêtons nos 20 ans d’existence cette année. Nous sommes experts dans les technologies de l’information et les plateformes collaboratives Microsoft. Nos équipes sont au service des ETI et des grands comptes. Notre slogan : « Unir les hommes, servir l’audace de vos projets » ! J’ai repris l’entreprise en 2009, alors que nous étions une vingtaine de personnes, et j’ai décidé de la faire grandir différemment à partir de 2012. Cette étincelle et cette volonté de faire grandir l’entreprise différemment ont été motivées par trois choses. Des valeurs et des principes d’action comme graines pour avancer Au début de la transformation, en 2012, l’objectif n’était pas de tout révolutionner du jour au lendemain. Le numérique comme outil catalyseur

Ligue Mondiale pour le Droit au Bonheur Les « jobs à la con » sont partout (et c’est à ça qu’on les reconnait…) En 2013, dans un article paru dans le magazine Strike, David Graeber nous alertait sur la multiplication des « Job à la con », ces emplois rémunérés inutiles, superflus et néfastes, au point que même les salariés qui les occupent ne parviennent pas à en justifier l’existence, en particulier lorsqu’on les compare à des professions comme celles du professeur ou de l’infirmière, moins bien payés en dépit de leur importance. David Graeber avait ouvert sans le savoir les vannes d’un malaise de plus en plus présent dans le monde du travail. Devenu viral, son article a provoqué une pluie de réactions mondiales et un abondant courrier des lecteurs dont il tire aujourd’hui un livre, Bullshit Jobs (Les Liens qui Libèrent, 2018), une analyse étayée de nombreux témoignages qui soulèvent tous la même question : A quoi bon ? A quoi je sers ? Une des choses qui m'a le plus impressionné, c'est de voir à quel point les gens étaient malheureux. (...) Extraits sonores :

theconversation Alors que le nombre de travailleurs autonomes augmente, de nouvelles formes d’accompagnement se mettent en place. Fondée à la fin des années 1990 en Belgique pour assister les artistes indépendants, l'entreprise sociale SMart a rencontré un tel succès qu’elle a progressivement élargi son champ d’action, essaimant dans plusieurs pays européens. Décryptage d’une réussite. Des travailleurs atypiques Emeric, 42 ans, fait partie de ceux qu’on appelle les « travailleurs au projet » ou « travailleurs autonomes ». Depuis quelques mois, il loue depuis un étage de sa maison sur Airbnb. Son activité ne rentre pas dans les catégories établies du marché du travail, qui classe les travailleurs soit comme indépendants, soit comme salariés, avec dans les deux cas une activité régulière et bien définie. Travailleurs autonomes : une population en croissance Parmi eux, nombreux sont ceux qui, comme Emeric, cumulent plusieurs jobs, ce que reflète la croissance des travailleurs « pluriactifs » en Europe.

Abattre les cloisons, de l’école à l’entreprise - Entretien avec Alexandra Cauchard Design thinking, intelligence collective, holacratie… tels sont les nouveaux remèdes des entreprises en transformation. C’est en les prodiguant à ses collègues alors qu’elle est responsable éditoriale dans un magazine économique qu’Alexandra Cauchard se pique d’innovation collaborative. Elle se lance alors dans une aventure entrepreneuriale animée par l’envie d’accompagner les entreprises à abbatre les cloisons inutiles et à mieux prendre en compte la richesse des humains qui les composent. Bonjour Alexandra. Alexandra Cauchard. Les causes internes aux entreprises qui créent le désengagement sont pourtant connues : incompréhension des changements en cours, centralisation des décisions et de l’innovation, isolement au travail et manque de méthode des managers pour embarquer le collectif empêchent les collaborateurs de se sentir acteurs du projet pour lequel ils se lèvent chaque matin. Y a-t-il des solutions pour agir contre le désengagement ? A.C. Tu parles d’impact. A.C. A.C. A.C. A.C.

Employee Engagement & Company Culture Blog | Officevibe Officevibe Blog The Best Employee Engagement And Company Culture Content The 10 Employee Engagement Metrics That Matter Top 10 Employee Engagement Statistics of 2017 12 Proven Strategies To Increase Job Satisfaction We Talk Leadership And Vulnerability With A Powerhouse How To Properly Measure Employee Engagement 7 Essential Employee Engagement Questions For HR Managers 9 Unique Ways To Improve Employee Engagement May Product Update: Smart Groups 6 Unexpected Reasons Why Employee Engagement Is Important Product Company Resources Learn

Comment les « leaders toxiques » nuisent aux personnes… et aux organisations Les cas de leadership toxique se multiplient et pèsent lourd sur les organisations dans le monde entier. On les rencontre de plus en plus souvent dans la vie quotidienne au travail, mais on le mesure aussi grâce aux travaux des chercheurs qui estiment qu’un dirigeant sur cinq se révèle toxique. Dans les enquêtes que j’ai conduites, j’ai mis en évidence que près de trois dirigeants sur dix sont toxiques. Ce cancer de la toxicité menace aussi bien le bien-être des individus que des organisations. Il peut également affecter la performance d’une société ou d’un pays. Voilà pourquoi il est urgent d’en bien comprendre la nature, la dynamique et l’évolution. Le mot « toxique » vient du grec toxikon qui signifie « poison de flèche ». Qu’est-ce qu’un leader toxique ? Le management toxique représente le côté obscur du leadership : il est nuisible pour les individus autant que pour les organisations. Le harcèlement au travail est du même ordre que le leadership toxique, il en est une des formes.

theconversation Qui dit football, dit clubs, joueurs, équipes, financiers et public, acteurs d’un spectacle sportif dont la trame fonctionne avant tout en raison des incertitudes de son histoire, contrairement au film ou à la pièce de théâtre, et qui se construit sous nos yeux. Or ce ressort dramatique s’est progressivement désagrégé dans les championnats professionnels de football de première ligue depuis une trentaine d’années, tout comme les mécanismes d’identification des spectateurs à leur équipe. Pour rendre compte de cette évolution, il faut d’abord prendre en compte l’évolution du statut des clubs, dont les rouages économiques ont été longuement analysés par l’économiste Wladimir Andreff. Passage au statut lucratif Jusque dans les années 1980, les clubs étaient gérés par des associations 1901 à but non lucratif. Les budgets ont dès lors augmenté de façon considérable. La télévision, un allié ? Cet écart d’un à 25 était d’un à 6 ou 7 il y a une trentaine d’années. Arrêt Bosman et mercato

PLAIDOYER HUMANISTE ET ECONOMIQUE POUR UNE PRISE EN COMPTE DES SALARIES DANS LA REDEFINITION DE L'OBJET SOCIAL DES SOCIETES Dans le contexte de la loi PACTE et de la mission « Entreprise et intérêt général », la Fabrique Spinoza publie cette semaine une note « Plaidoyer humaniste et économique pour une prise en compte des salariés dans la redéfinition de l’objet social des sociétés ». Le contexte , loi PACTE et mission « Entreprise et intérêt général » Dans le cadre de la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) en préparation par le gouvernement, une première phase de consultation a été lancée dès octobre 2017 sous la forme de binômes. Par la suite, le 5 janvier, Nicolas Hulot, Muriel Pénicaud, Bruno Le Maire et Christophe Itier, ont donné une lettre de mission à Madame Notat et Monsieur Senard pour lancer des travaux relatifs à l’objet social des entreprises. Cette semaine, La Fabrique Spinoza était auditionnée par les rapporteurs de cette mission « Entreprise et Intérêt général », et a pu présenter sa proposition. Télécharger la proposition intégrale en PDF

Job crafting: devenir l’artisan de son propre plaisir au travail Le job crafting consiste à mettre les doigts dans le cambouis d’un job imparfait pour le mettre à sa main et le rendre plus agréable et satisfaisant. Au prix d’un peu d’exploration, d’huile de coude et au bénéfice d’un quotidien professionnel remodelé, pimenté, amélioré, devenir l’artisan de son propre plaisir au travail est bénéfique à plus d’un titre. Décodage d’une pratique jubilatoire! Le job crafting consiste à façonner son travail par soi-même, dans plusieurs de ses dimensions, de manière à le mettre à sa main et y trouver davantage de plaisir, d’engagement, de motivation, de résilience, de satisfaction. Les tâches: leur nature, ampleur, variété et quantitéLes méthodes de travail (un comptable qui créée un nouveau mode d’archivage pour rendre cette tâche moins répétitive)L’organisationLa perception des tâches (par exemple, focaliser sur l’utilité et la contribution d’une tâche ou d’un métier)Les relations interpersonnellesetc Parce que c’est bon pour l’efficacité et la performance

« Jobs à la con » : l’ennui, le sens et la grandiloquence On ne compte plus les prises de parole pour dénoncer, déplorer ou railler l’ennui au travail dans l’entreprise contemporaine. Le Monde a consacré un dossier aux « jobs à la con » qui proliféreraient aujourd’hui. En 2013, un article de David Graeber sur les « bullshit jobs » avait déjà eu un écho considérable. C’est l’éclosion d’un « problème de société » ayant auparavant inspiré une grande variété de productions : films, séries télévisées 1, performance et théâtre, fictions littéraires sérieuses2 ou satiriques3, essais et pamphlets4, bandes dessinées5. Les jobs pourris ne sont pas une nouveauté. Mais la dénonciation actuelle a quatre caractéristiques notables : elle vise plus les emplois « de bureau » que les emplois industriels ; elle fustige davantage l’ennui que la pénibilité ; elle décrit un ennui issu de l’absence de sens plus que de la monotonie ; enfin – c’est le plus spectaculaire –, elle englobe les emplois de haut niveau de jeunes diplômés. Les nouveau monstres bureaucratiques

Les conditions de travail des ouvriers spécialisés aux usines Renault Dans le secteur industriel, la parcellisation du travail, la généralisation des chaînes de fabrication et l'automatisation favorisent l'émergence d'une nouvelle figure, celle de l'ouvrier spécialisé (OS). Celui-ci apparaît interchangeable et occupe dans le processus de production un poste qui ne nécessite aucune formation particulière. Il ne suffit en effet que d'une simple information accompagnée d'une démonstration pour pouvoir occuper ce type d'emploi. Entre 1954 et la fin des années soixante, ce groupe des OS fait un véritable bond en avant, avec 1,5 millions d'emplois supplémentaires. Il représente alors environ 40 % de l'ensemble des effectifs ouvriers et les OS sont particulièrement nombreux dans les entreprises modernes appartenant au secteur des biens de consommation (automobile, appareils ménagers...). Certaines catégories de travailleurs apparaissent particulièrement concernées par les emplois d'OS : les femmes, les immigrés, la main-d'oeuvre d'origine rurale peu qualifiée.

Manager à distance : les bonnes pratiques Tous les experts en la matière s’accordent sur l’importance croissante du télétravail et des autres formes de travail nomade. Dans une étude réalisée par OpinionWay auprès de 892 salariés en 2014, 85 % des salariés et 66 % des DRH affirmaient que le télétravail était une opportunité pour faire évoluer l’organisation du travail. Le management de l’entreprise n’a pas échappé à cette évolution puisque 90 % des DRH jugeaient impératif de transformer le mode de management de l’entreprise pour mettre en place le travail à distance. Lorsque cette forme de travail est adoptée dans l’entreprise, les managers s’interrogent sur les bonnes pratiques à adopter pour un management réussi. Quels sont les leviers utiles à la mise en œuvre du management à distance ? Organiser son rôle de manger à distance Le traitement des informations Manager à distance requiert une rigueur quant au recueil et au traitement des informations mais aussi, une vigilance particulière sur le plan relationnel. Marilyn GUILLAUME

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