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Devenir un utilisateur averti du web se joue au début du collège

Ado-Numericus geek ou simple consommateur du web ? L’adolescent d’aujourd’hui est au centre de nombreux débats sur ses pratiques numériques. On fait le point. Deux mesures concernant les jeunes et leur usage du portable et des réseaux sociaux ont suscité des débats sur leur pertinence : l’interdiction du portable au collège, et dans le projet de loi consacré à la protection des données la volonté de renforcer le contrôle sur l’inscription aux réseaux sociaux : âge minimum de 16 ans et autorisation nécessaire des parents. Ces débats m’ont amené à m’interroger sur les usages numériques des adolescents. Plus précisément, je me suis dit que pour juger de la pertinence de ces mesures, j’avais besoin d’avoir des réponses à trois questions : Quel est le niveau d’équipement des jeunes en matériel numérique connecté à Internet ? Et je voulais aller plus loin que ce que je constate dans mon entourage. 95 % des 12-17 ans possède un ordinateur à la maison et un accès à Internet (1).

https://www.geekjunior.fr/devenir-utilisateur-averti-web-college-18758/

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Ces ados qui refusent l’hyperconnexion Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. Chez les 15-18 ans, ce chiffre monte à 92,62% pour les filles et 90,03% pour les garçons.

Quelles sont les pratiques numériques des moins de 20 ans en France ? Ipsos publie les résultats d’une étude qui dresse le portrait numérique des jeunes français de moins de 20 ans. 4 700 enfants et jeunes adultes ont été interrogés. Les ados passent 15 heures par semaine sur Internet Quelle que soit la tranche d’âge étudiée, la navigation sur Internet est bien plus accrue qu’il y a 5 ans. EMI : Une séquence pour travailler les compétences au collège "J'ai la volonté de travailler sur les pratiques info-documentaires des élèves", explique Nicolas Cordray, professeur d'histoire-géographie au collège E Maupas de Vire (14). Il livre une belle séquence d'éducation aux médias. Les élèves sont invités à effectuer une recherche sur el thème de l'évolution, un sujet qui se prête aux dérapages de tous genres, notamment de groupes religieux. " Par groupe de 2-3, il est demandé aux élèves de sélectionner quelques sites pour permettre aux élèves d'une autre classe de réaliser un exposé sur un sujet donné par l'enseignant : "Darwin et le darwinisme", explique N Cordray. " Le choix a été fait d'un sujet a priori hors du champs des compétences des élèves, afin que la stratégie de sélection repose avant tout sur des "gestes", et non pas par le filtre des connaissances". " Le sujet est susceptible d'amener les élèves à se confronter à des sites aux contenus peu fiables d'un point de vue scientifique. La séquence Des productions d'élèves

Quelle est l'appli préférée des ados ? Snapchat, Youtube, Instagram Adieu Facebook, les applications préférées des ados sont Snapchat, Youtube et Instagram. Une étude de l’association Génération Numérique sur les 11-18 ans nous en dit plus sur les usages numériques des adolescents. Cette étude se base sur un questionnaire en ligne que plus de 11 000 adolescents de 11 ans à 18 ans ont rempli. Dans l’ordre, c’est Snapchat qui arrive en tête chez les ados (83% des 11-14 ans et 92% des 15-18 ans).

Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*.

Comprendre Tik Tok, l’application préférée des ados fans de play-back Ultra-populaire auprès des ados occidentaux, l’appli de vidéo Musical.ly a disparu définitivement des smartphones le 2 août. Après mise à jour, ses utilisateurs ont vu surgir à la place un autre bouton sur leur écran, celui de TikTok. Plutôt méconnue en Europe où elle n’était pas disponible jusqu’alors, cette application chinoise revendiquait quelque 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens en Asie. Elle s’impose aujourd’hui dans les smartphones des adolescents français qui aiment chanter, faire des selfies et, parfois, faire les deux en même temps. Tik quoi ? L’éducation aux média, plus nécessaire que jamais Les attaques récentes lancées par plusieurs personnalités politiques – Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez, Marine Le Pen, entre autres – contre les médias relancent le débat sur l’action de ces derniers et leur rôle dans la Cité. Elles viennent souligner, s’il en était besoin, la nécessité d’une éducation de l’ensemble des citoyens – et surtout des plus jeunes – à l’usage et au fonctionnement des médias. Lire aussi : Mélenchon, Wauquiez et Le Pen déclarent la guerre aux médias Ces attaques, en effet, se multiplient. Certaines sont d’une rare violence : « La haine des médias est juste et saine », a ainsi affirmé Jean-Luc Mélenchon, ajoutant que « la presse est la première ennemie de la liberté d’expression. » Une telle perte des repères ne laisse pas d’inquiéter, s’agissant de responsables politiques qui sont aussi (ou ont été) candidats aux plus hautes fonctions de l’Etat.

Les addicts à Twitter seraient-ils narcissiques ? Une récente étude conduite par l’université du Michigan démontre que l’usage des réseaux sociaux serait à la fois le reflet et l’amplificateur du narcissisme. Alors que Facebook serait son parfait miroir, Twitter serait un mégaphone amplifiant les messages du narcissique. Le nombre de messages postés ainsi que le temps passé sur les deux réseaux sociaux seraient corrélés au niveau de narcissisme… Contexte de l’étude… Dans cette étude, deux groupes ont été étudiés. Addiction à la technologie : la faute aux designers ? C’est un sujet essentiel sur lequel vont plancher professionnels et chercheurs lors d’Ethics by Design, la première conférence française dédiée à la conception numérique durable, qui se tient ce vendredi 12 mai à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Au coeur de cette journée de réflexion, l’idée que nos comportements compulsifs et addictifs envers le numérique, et nos smartphones en particulier, sont étroitement liés à la responsabilité de ceux qui en conçoivent les interfaces. Autrement dit : si vous ne lâchez pas votre téléphone, c'est aussi de leur faute. Les Français consultent leur smartphone 26,6 fois par jour. Chez les 18-24 ans, on grimpe à plus de 50 fois par jour. Et ce ne sont bien sûr que des moyennes, qui paraîtront basses à bon nombre d'entre nous.

Les jeunes et l’information : une étude du ministère de la Culture vient éclairer les comportements des jeunes en matière d’accès à l’information Dans un contexte de profondes transformations des modes de production, de diffusion et de consommation de l’information, la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la Culture a souhaité disposer d’un diagnostic approfondi sur les pratiques de consommation de l’information par les jeunes générations (15-34 ans). Pour ce faire, elle a confié le soin à Médiamétrie de produire une analyse de ces pratiques. L’étude constate que les jeunes sont plus équipés en terminaux mobiles que la moyenne (les 15-34 ans sont 89,9 % à détenir un smartphone, contre 69,2 % des 15 ans et plus)[1] et davantage connectés (97 % des 15-34 ans ont accès à Internet, contre 93% de l’ensemble de la population).[2] Les jeunes sont d’importants consommateurs de contenus d’information en mobilité. Ils font en particulier un usage intense des réseaux sociaux : L’étude montre que, contrairement aux idées reçues, les jeunes s’intéressent beaucoup à l’actualité :

Au lycée Emile-Dubois, la cantine a réconcilié les élèves avec les médias Identifier un angle journalistique, vérifier ses sources ou traquer les fake news sont au cœur du programme de l’atelier d’éducation aux médias de la classe de Première ST2S du lycée parisien Emile-Dubois. Les élèves s’attaquent à leur première enquête. Immersion pendant la conférence de rédaction. « Est-ce que vous mangez bien à la cantine ? » « C’est dégueulasse ! » répondent en choeur une vingtaine de jeunes filles, visiblement unanimes sur ce sujet concernant. « Attention, ça, c’est une opinion, pas une information !

Les effets de la télévision sur les jeunes enfants : prévention de la violence par le « Jeu des trois figures » 1La télévision peut constituer un excellent divertissement, un extraordinaire outil de découverte du monde et un formidable support d’échanges familiaux, mais elle n’est rien de tout cela pour les bébés. Chez eux, la télévision ne s’appuie pas sur des repères déjà construits pour les faire évoluer comme chez l’adulte. Elle participe à la construction même de ces repères. La télé, en effet, c’est personne. Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux L'association américaine de psychologie a examiné le comportement d'un million d'enfants et adolescents sur 40 ans. Une durée et un panel assez exceptionnels. Conclusion de cette étude : la multiplication des écrans nuit bien à la lecture sur papier et même à la lecture tout court.

Les jeunes accros à l'info (mais pas aux journaux) - L'actu Médias / Net On les dit peu intéressés par l'actualité, méfiants à l'égard des médias traditionnels, scotchés à Facebook... Pas si simple. La nouvelle génération, ultra connectée, apprend surtout à faire le tri dans un monde saturé d'infos. Sur la route pluvieuse qui mène au lycée Blaise-Pascal de Brie-Comte-Robert, à une quarantaine de kilomètres de Paris, l'inquiétude nous saisit. Les élèves que nous allons rencontrer – des lycéens qui suivent des cours de sensibilisation aux médias – vont-ils regarder le journaliste trentenaire que nous sommes comme le représentant d'un monde en voie de disparition ?

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