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Les fausses informations scientifiques sont des “fake news” comme les autres

Les fausses informations scientifiques sont des “fake news” comme les autres
L’information scientifique mérite, au même titre que l’information judiciaire, sociétale, sportive ou politique, d’être questionnée, investie, et traitée par des journalistes dédiés. Malheureusement, elle est parfois reléguée à un rôle secondaire dans les médias généralistes, et ne bénéficie alors pas de la rigueur journalistique accordée à d’autres sujets. Par exemple, de janvier à août 2017, Le Point a publié une chronique hebdomadaire intitulée “Le biomimétisme selon Idriss Aberkane”. Présentée comme un travail de vulgarisation scientifique, cette dernière prétendait “explique[r] en vidéo et par des exemples concrets comment s’inspirer de la nature pour innover durablement”. Ces chroniques sont principalement constituées d’anecdotes décrivant des propriétés surprenantes de certains êtres vivants, et accompagnées de réflexions à prétention philosophique sur la façon dont l’humanité devrait s’en inspirer. Auteurs : Olivier Monod, journaliste. Marc Robinson-Rechavi, professeur, blogueur. Related:  Médias

S'informer, ça s'apprend ? Entre l’avalanche des fake news, la bulle informationnelle, l’explosion des réseaux sociaux, les problèmes d’attention et la recrudescence des attentats, est-ce qu'informer les jeunes a changé ? Au salon du Livre et de la Presse jeunesse qui se tient jusqu’à lundi à Montreuil en Seine-Saint-Denis, cette année une place est faite à l’information des enfants. Au sein du salon, une « scène Décodage » a été pensée comme un espace de rencontres avec des journalistes pour « décrypter les médias, prendre conscience de l’influence des réseaux sociaux et aiguiser son sens critique face à l’actualité ». Le sujet paraît légitime. Mais il pose néanmoins plusieurs questions : est-ce qu’informer aujourd’hui le jeune public est plus dur qu’hier ? Quels sont les nouveaux enjeux ? A découvrir : Le magazine Phosphore, tous les mois : aiguiser son regard sur le monde, développer sa personnalité et réussir ses études.

«La science ne saurait avoir de parti-pris». L’appel de 250 scientifiques aux journalistes Le collectif NoFakeScience, qui regroupe une vingtaine de scientifiques et de spécialistes de la vulgarisation, s’alarme du traitement réservé à l’information scientifique dans les médias, souvent dévoyé. Il appelle à un sursaut et souligne l’existence de consensus scientifiques parfaitement établis sur certains sujets. Il est soutenu en cela par près de 230 autres grands noms de la recherche mondiale, qui ont signé cet appel. Ce texte est publié en France en exclusivité par l’Opinion. Il est simultanément publié au Canada par Le Soleil, en Suisse par Heidi.news et en Belgique par La Libre. Nous, scientifiques, journalistes et citoyens préoccupés, lançons un cri d’alerte sur le traitement de l’information scientifique dans les médias, ainsi que sur la place qui lui est réservée dans les débats de société. La santé - La balance bénéfice/risque des principaux vaccins est sans appel en faveur de la vaccination (2,3). L’agriculture Le changement climatique [1] Assemblée Nationale.

Élection française La bombe ressemble finalement fort à un pétard mouillé. Mercredi 3 mai, peu avant le débat d’entre-deux tours opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, une personne poste sur un forum de discussions anglophone ce qu’elle présente comme des “preuves” de l’ouverture d’un compte offshore par le candidat d’En Marche! Marine Le Pen semblera même faire allusion à cette rumeur pendant le débat en lançant à son adversaire: “J’espère qu’on n’apprendra pas que vous avez eu un compte offshore aux Bahamas.” Mais aussi bien le trajet de la propagation de cette rumeur que des traces de montage et des incohérences dans les documents permettent de dire que ce sont en fait des “faux“. Le parquet de Paris a d’ailleurs ouvert, jeudi 4 mai, une enquête préliminaire pour “fausses nouvelles en vue de détourner les suffrages, faux, usage de faux et recel de faux“, à la suite d’une plainte d’Emmanuel Macron contre la diffusion sur Internet de ces documents.

Le (faux?) scandale des dispositifs médicaux ! Peut-on encore faire confiance aux articles d’investigation du journal Le Monde ? Depuis la publication des articles sur le “scandale” des dispositifs médicaux, je me pose sérieusement cette question tant les procédés utilisés et la présentation du sujet me paraissent critiquables. Tout commence avec un filet de mandarines En 2014, une journaliste hollandaise, Jet Schouten, a tenté de faire certifier un filet à mandarine comme dispositif médical pour lutter contre la descente d’organes. La procédure de certification consiste à obtenir auprès d’un organisme notifié le marquage CE permettant de commercialiser ensuite le dispositif médical partout dans l’Union Européenne. Cette vidéo explicative mise en ligne par le Journal Le Monde tente de montrer combien il est facile d’obtenir un marquage CE. Sauf que plusieurs informations majeures sont absentes et donneraient aux explications de cette vidéo une tonalité assez différente. Non. Voici le premier procédé hautement critiquable.

Techniques de désinformation Les journalistes se prétendent objectifs/ves et exhaustifs/ves... Mais dans leur manière d’écrire leurs articles, de les illustrer, de les mettre en page, de sélectionner l’information, etc. etc., ils et elles orientent la lecture, influencent l’opinion publique, alimentent une culture dominante et soutiennent ainsi, à leur façon, l’ordre établi. Ce petit manuel, clair, complet et émaillé d’exemples de la presse espagnole, donne de bons outils pour lire entre les lignes et nourrir l’esprit critique. (Traduit du castillan) lire le texte sur le site télécharger la brochure mise en page : Le format est un peu spécial... - PDF (398 ko) - Il faudra couper les marges sur les côtés, ou y faire des dessins.

Clairement distinguer danger et risque. « Risque = Danger x Exposition » | ForumPhyto La confusion entre « danger » et « risque » entraîne la peur. Bien définir ces notions est de la plus haute importance pour des décisions éclairées, sur des bases scientifiques solides. Risque = Danger x Exposition Le « danger » est une caractéristique d’un produit, d’une machine, d’une situation… indépendamment de nos actes. La fumée de cigarettes, le feu, les voitures, les requins… sont dangereux. Le « risque » est la conséquence de nos actes. « Si vous n’êtes pas exposé à un danger (par exemple, quelqu’un qui fume une cigarette dehors n’affecte pas ma santé à l’intérieur), ou si l’exposition est gérée de manière adéquate (par exemple, par des barrières de sécurité le long des voies dangereuses), alors vous n’êtes pas exposés à un risque. » La formule est très simple : « Risque = Danger x Exposition ». Plusieurs sources utilisent la même définition. Faire cette différence entre danger et risque est valable dans tous les domaines de l’activité humaine. L’aversion au risque… Notre conclusion

« D’après une étude » : cet imparable argument d’autorité ! « Les couches-culottes sont toxiques pour les bébés, d’après une étude »… « D’après une étude, les gens qui se parlent à eux-mêmes seraient des génies »… « D’après une étude, le spoiler est bon pour vous »… Il ne se passe pas un jour sans que les médias (que je consulte) utilisent cette formule. Certains des articles sont très bien écrits et, rapportant ce qui a été fait dans l’étude, permettent réellement au lecteur de se faire une opinion argumentée. D’autres se contentent d’un gros titre et de quelques considérations générales, attrayantes, mais pas étayées. En creusant un peu, on se rend vite compte que, pour chaque étude montrant un résultat « blanc », il y en a au moins une autre qui montre un résultat « noir ». Les dessous d’« une étude… » D’abord un titre. Puis, des auteurs. Le nombre des auteurs signataires d’un article est très variable d’une étude à l’autre. Plusieurs anonymes participent également à améliorer la valeur de l’article avant sa publication.

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