Persuasion et influence culturelle Questions pour François-Bernard Huyghe Par Olivier Assouly Une grande majorité des travaux contemporains sur le rôle de la persuasion s’enracinent dans des questions de stratégie militaire et diplomatiques américaines. Dès la première guerre mondiale, l'Amérique a pris à bras le corps la question de la lutte "pour les cœurs et les esprits". Que l'Amérique ait été la terre d'élection du béhaviorisme et de la psychanalyse, mais aussi du marketing et de la publicité, voilà qui a beaucoup contribué à en faire aussi le pays qui posait la question des "manufactures du consensus" (une expression qui apparaît à la même époque) en termes de moyens à la fois scientifiques (la persuasion de masse) et techniques (les mass médias et les industries culturelles). Pendant la première guerre du Golfe (1991) les Américains réalisent l'intérêt de posséder des médias comme CNN. L’usage du terme Soft Power vous paraît-il particulièrement pertinent ou au contraire convient-il d’en fixer les limites ?
Centre national de documentation pédagogique Les Profs ne sont pas les seuls à « pourrir » le Web ! Les Profs ne sont pas les seuls à "pourrir" le Web ! Manifestement, M.Polochon n'a pas retenu la leçon de Loys Bonod, enseignant de lettres classiques qui a "pourri le web" d'informations absurdes pour piéger sa classe de première... Boulard se charge de la lui rappeler ! L’arbre du Mooc « ITyPA, un Mooc vu dans les coulisses Encore un sujet classique en formation, qui revient avec de nouveaux visages à travers le Mooc : les pré-requis. Lorsqu’on suit un cours de type Mooc sur l’utilisation d’Internet pour apprendre, quels peuvent être les pré-requis ? - Utiliser Internet. Mais comment ? A quel niveau ? Comment se déterminent les niveaux, d’ailleurs ? - Avoir envie de prendre en main sa propre formation. - Avoir envie de parler de tout ça. Ces pré-requis sont-ils suffisamment clairs, sur le site d’ITYPA ? Mais peut-être pas tous. Il y a encore beaucoup de participants silencieux. En fait, je me sens responsable, d’une certaine manière, de la persévérance des inscrits. Ceci est une responsabilité partagée : il faut veiller à ne pas entretenir l’entre-soi de ceux qui savent, qui sont à l’aise avec les outils et ressources en ligne, qui viennent moins pour apprendre que pour partager une expérience originale et un bon moment avec des amis. Alors, la question, c’est : comment donner confiance et envie de grimper ?
Accueil | École 2 demain Figures essentielles des Sciences de l’information et de la communication Ce dictionnaire rassemble les figures clés des sciences de l’information et de la communication. Il contient une liste évidemment non exhaustive des relais, défricheurs du domaine de la communication. Sont résumés les éléments clés qui déterminent ces choix. Asch, Solomon. Solomon Asch est un pionnier de la psychologie sociale, et notamment dans les impressions qu’on peut avoir dans un contexte et une situation donnée. Textes relatifs : L’expérience Asch, le poids des mots ; l’expérience Asch, le groupe décide pour toi. Austin, John. A Austin, on associe la formule "quand dire c’est faire" : il voit dans la parole un acte d’action, performative. Textes relatifs : Austin, Quand dire c’est faire. Barthes, Roland. Roland Barthes décrypte le monde moderne du XXeme siècle, dans la publicité, les médias, la presse, notre quotidien. Textes relatifs : Mythologie de Roland Barthes, La publicité Astra, Le journal Elle, Sémiotique du catch, le poujadisme Bateson, Grégory. Birdwhistell, Ray. Debray, Régis.
Les Cahiers pédagogiques Comment j’ai pourri les livres ! et mes profs ! Cette histoire est presque totalement inventée. (J’aurais reçu ce texte sous forme de mail anonyme) Avec plusieurs amis de la classe de seconde de mon lycée, nous en avons eu marre de cette suspicion permanente des profs, des adultes à notre égard. On ne serait que des copieurs, des plagieurs, des tricheurs. Et puis il y a cette sacralisation du livre qui devient insupportable. L’éditeur emballé par le projet qui révolutionne les sacrosaints manuels disciplinaires (10 à 12 par année scolaire) et qui résout nombre de problèmes de poids et de diversité nous a dit d’accord, à titre expérimental. Il a fallu ruser avec l’éditeur car il a essayé de nous identifier et de vérifier notre travail. L’année suivante nous avons essayé de repérer si l’ouvrage avait été distribué et de trouver d’autres élèves pour nous dire ce qui en était fait en classe. Les résultats sont édifiants ! A force de nous considérés comme des nuls, nous avons pris nos propres profs en défaut. Anonyme Pour copie conforme
Le Mooc ITyPA, c’est un trou dans le mur « ITyPA, un Mooc vu dans les coulisses Je me suis demandé à plusieurs reprises pourquoi je m’étais lancée dans l’aventure du Mooc ITyPA. Remarquez, il vaut mieux que j’aie de solides raisons de le faire, compte-tenu du travail que cela me demande, comme à mes trois autres collègues. J’ai trouvé facilement quelques raisons de surface à cet engagement : - J’ai envie de faire quelque chose de grand. - J’ai envie de "faire", tout simplement. - Le Mooc me convient bien. Mais c’est ce matin seulement que j’ai identifié mon intérêt fondamental pour le Mooc, qui a généré ce sentiment d’urgence ressenti lorsque l’opportunité s’est présentée, sous la forme d’un message de Jean-Marie Gilliot sur Twitter, d’en monter un pour les francophones. Le déclic fut cette vidéo. On y voit la personne que j’admire le plus, dans l’univers de l’éducation et de la formation, à savoir Sugata Mitra. Sugata Mitra est l’auteur de l’expérience qu’il a appelée "Un trou dans le mur". Like this: J'aime chargement… Auteur : Christine Vaufrey