Sur le modèle du "café suspendu", cette librairie propose des "livres en attente" pour les plus démunis
LECTURE - Le café suspendu a fait des petits. A Rouen, la librairie "Le Rêve de l'Escalier" donne corps à l'expression "la culture doit être accessible à tous", en laissant la possibilité à ses clients d'offrir un ouvrage à un inconnu. Michael Feron, le libraire à l'origine de cette initiative, s'est inspiré du célèbre concept du "café suspendu": lorsque les clients de brasseries payent pour plusieurs consommations d'avance, permettant ainsi à des personnes au faible revenu de profiter d'une boisson chaude offerte. Si un livre neuf n'a pas le même prix qu'un café -même parisien, la librairie de Michael Feron, ou Monsieur Rêve comme il aime se faire surnommer, ne vend que des livres d'occasion. L'intérieur de la librairie "Le Rêve de l'Escalier". Des bénéficiaires variés "Ca a vite fait effet boule de neige! Si certains lecteurs désargentés n'hésitent pas à profiter des livre suspendus, le libraire aime aussi le proposer spontanément. Et si la Fnac s'y mettait ?
Le design thinking, de Stanford à l’école primaire française
Cet article est le fruit d’une collaboration avec Frédérique Vayssac, Professeure des écoles à Lyon et Flavien Chervet, Président Exoflow et ancien étudiant IDEA (emlyon/Ecole Centrale). Le design thinking, méthode d’innovation déjà ancienne, a fait irruption dans les entreprises de façon récente, en réponse à l’impératif d’innovation généralisée. Issue de l’université de Stanford, et plus particulièrement de son école de Design, la D.School, la démarche est restée limitée dans les années 60 aux milieux confidentiels du design industriel. Les ouvrages de Peter Rowe et de Tim Brown ont popularisé, et ouvert à d’autres univers, cette approche créative, collaborative et itérative. Expérience utilisateur Pour faire simple, le design thinking permet de passer d’une logique d’innovation limitée au seul produit, ou service, à la prise en compte de l’expérience utilisateur, sous forme d’usage rationnel et émotionnel. Aujourd’hui, le design thinking est abondamment mobilisé par les entreprises.
Qu’est-ce que le design thinking ?
Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque. Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture. Si vous avez vu le tag « Management » au bas de cet article vous vous apprêtez peut-être à aller voir ailleurs en imaginant un article super barbant. Une méthode pour la conduite de projets innovants Le design thinking a aujourd’hui de nombreux promoteurs mais les définitions varient beaucoup en fonction des cas. Brown est président d’IDEO, une société de conseil dont les membres fondateurs ont notamment créé la première souris pour Apple en 1980. En termes de management, on se situe dans un cadre bien précis : la conduite de projet.
Les 8 commandements de l’UX en bibliothèque (LRF)
Si vous n’avez pas encore lu l’indispensable Utile, utilisable, désirable, il est temps de vous y mettre ! L’ouvrage d’Aaron Schmidt et Amanda Etches est un manuel pratique permettant de « redessiner les bibliothèques » en partant de l’expérience utilisateur (ou « UX »). L’UX, c’est tout ce que ressent une personne lorsqu’elle utilise un produit, une interface, un service… ou une bibliothèque. Le livre prend la forme d’un auto-diagnostic : le lecteur est invité à observer dans son propre établissement les points forts et les points faibles à améliorer dans tous les domaines (espace, accueil, règlement, signalétique, services numériques). J’ai partagé ce poster sur Twitter et il a été pas mal liké. Lien pour télécharger la version horizontale Lien pour télécharger la version verticale
Design Thinking : et si on rendait les élèves acteurs ? | Aménagement des espaces éducatifs – Classe de demain
Comment libérer le potentiel créatif des élèves ? Comment les rendre acteurs du monde qui les entoure, dans leurs classes comme dans leur environnement ? Méthode de résolution de problèmes par l’intelligence collective, le Design Thinking offre des perspectives riches pour les enseignants. Objectif : construire des expériences d’apprentissage épanouissantes avec les élèves. Nous sommes en CE1, dans une classe comme une autre. C’est au cours d’un échange ouvert conduit par leur enseignant que les élèves identifient un problème qui les dérange. Libérer le potentiel créatif des élèves Qu’il s’agisse de résoudre des problèmes de bruit, de gestion des espaces de circulation, le Design Thinking ouvre des perspectives étonnantes, en impliquant directement les élèves dans leurs résolutions. Le rôle fondamental des enseignants Il faut aussi garder en tête que l’intérêt de la démarche ne tient pas dans la mise en place d’une solution parfaite que dans le processus collectif qui la précède.
Exemple : Co-construction de projet d'établissement
Qu'est-ce que le Design Thinking ? - Prim à bord
Le Design Thinking est une méthodologie issue du monde des designers qui s’étend aujourd’hui à toutes les sphères professionnelles. Elle s’applique à toute sorte de projet dont l’objectif consiste à inventer un nouveau concept, service, objet pour répondre à un besoin. Il s’agit d’une méthode d’innovation centrée sur la créativité . Depuis une trentaine d’années, le développement du Design Thinking a reçu plusieurs déclinaisons méthodologiques. Dans les années 90, l’approche centrée sur la résolution de problème en lien avec l’intelligence collective s’est développée autour de cinq principales phases : Empathie : identifier la problématique, être à l’écoute du besoin, comprendre l’utilisateur, ce qu’il fait ressent et dit de son environnement. Plus qu’un simple processus, le Design Thinking représente un état d’esprit, une façon d’appréhender les problématiques d’où les expressions de “Pensée Design” et “Esprit Design”. Des exemples dans le monde éducatif : Un dispositif en réseau :
Le vocabulaire du design thinking
Début 2017, j’ai eu le plaisir de diriger le numéro de la revue I2D consacré au design thinking. Le billet qui suit est une version légèrement remaniée d’un texte que j’ai rédigé pour clarifier certains termes récurrents dans le dossier. C’est une démarche un peu scolaire mais qui me semble importante. En effet, certaines personnes peuvent être sceptiques face à un jargon nouveau qui devient subitement à la mode. Pourtant, il n’y a aucune entourloupe cachée derrière des mots obscurs au premier abord, comme « idéation », « itération », « prototypage »… C’est juste que des idées nouvelles nécessitent parfois des mots nouveaux ou inhabituels. Le reste du dossier, qui contient une vingtaine de contributions de bibliothécaires, de designers ou d’experts UX, est accessible en ligne sur Cairn. Pour en savoir plus : Un billet de blog assez dense que j’ai rédigé au sujet du co-design dans les bibliothèques d’Helsinki. L’empathie est la capacité à se mettre à la place d’autrui.
3 exemples d’ateliers flash « UX en bibliothèque » (LRF)
J’étais mercredi au congrès de l’adbu consacré au design UX. Si vous ne connaissez pas ce terme, je vous conseille de jeter un œil sur ce diaporama très bien fait. Pour son auteur Ned Potter, « l’UX est l’alliance de deux grands types d’outils : l’ethnographie et le design. » Son objectif est de mettre en place des services « utiles, utilisables, désirables » (pour reprendre le titre d’un ouvrage dont la traduction a été coordonnée par Nathalie Clot, également co-organisatrice du congrès) J’ai animé dans le off des ateliers de 20 à 30 minutes pour approfondir certaines notions, tester des outils et déclencher des discussions. Comme les places étaient limitées et qu’on m’a posé beaucoup de questions sur ces ateliers, je partage ci-dessous leur déroulé. Atelier 1 – « Voir et formuler un besoin » (apprendre à observer) Il s’agit d’un exercice développé par Coeylen Barry à la d.school de Stanford. Exercice d’observation Le cœur de l’atelier consiste à analyser une deuxième image. . .