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Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète

Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète
« Le Monde » publie le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, paru lundi 13 novembre dans la revue « BioScience ». LE MONDE | 13.11.2017 à 16h00 • Mis à jour le 21.11.2017 à 17h20 | Par William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Tribune. Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Related:  EnvironnementLe changement global et ses effetsTransition énergétique

Le gouvernement britannique déclare la guerre au plastique Les autorités veulent commencer par interdire les pailles et les Coton-Tige faits avec cette matière dérivée du pétrole. Dans l’océan de plastique utilisé chaque année, cela ne représente qu’une goutte d’eau. Mais en annonçant, jeudi 19 avril, sa volonté d’interdire les pailles, les Cotons-Tiges et les touillettes en plastique, le ­gouvernement britannique a su attirer l’attention avec une mesure symbolique. « Les plastiques à usage unique sont un fléau pour nos océans et sont mortels pour notre environnement et sa faune. Il est donc vital d’agir ­maintenant », explique Michael Gove, le ministre britannique de l’environnement. Cette mesure fait partie d’un plan plus large de lutte contre le plastique annoncé en janvier. L’objectif est de supprimer tous les « plastiques évitables » d’ici vingt-cinq ans.

G7 Santé : le réchauffement climatique nous rend déjà malade Au G7 Santé qui se tient à Milan, ce dimanche, et auquel doit participer la ministre de la Santé Agnès Buzyn, on parle d'antibiorésistance, santé des femmes et des enfants mais aussi du lien entre environnement et santé. Depuis plusieurs années, les effets délétères de la pollution et du réchauffement climatiques font l'objet d'innombrables rapports. Dernier en date, celui publié dans la revue The Lancet la semaine dernière. L'augmentation des températures et la multiplication d'événements climatiques extremes ont un impact, on le sait. A titre d'exemple, entre 2000 et 2016, le nombre de personnes affectées par des vagues de chaleur a augmenté de 125 millions, pour atteindre 175 millions en 2015, avec les effets qu'on connait : stress thermique, coup de chaleur, aggravation de l'insuffisance cardiaque et risque accru d'insuffisance rénale à cause de la déshydratation, sans compter les migraines croissantes et le développement aussi des plantes allergisantes.

Appliquer l'Accord de Paris permettrait au monde d'économiser 54.000.. 54 000 milliards de dollars, la somme est gigantesque. À titre de comparaison, elle représente les PIB cumulés de la Chine, de l’Union européenne et de l’Inde. Selon une étude parue (1) cette semaine dans The Lancet Planetary Health, c’est ce qui pourrait être économisé au niveau mondial d’ici 2050 si on appliquait l’Accord de Paris. Actuellement, selon l’OMS, 92 % des personnes résidant en ville respirent un air pollué et 6,5 millions de personnes en meurent chaque année dans le monde. Investir dans le climat pour faire des économies Dès lors, "supprimer les subventions aux énergies fossiles et mettre en place des taxes carbone" afin "d’améliorer l’état de santé des populations, réduire les émissions de gaz à effet de serre et redistribuer les économies réalisées en frais de santé afin de stimuler l’emploi", estime l’auteur de l’étude, Andy Haine, chercheur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Concepcion Alvarez @conce1

La blockchain, un outil green? FrenchWeb publie les bonnes feuilles du nouveau livre de Philippe Rodriguez («La révolution blockchain», Dunod, 2016). Cet ouvrage questionne les transformations portées par la blockchain, en explique les mécaniques de fonctionnement et les prochaines évolutions. Alors que les candidats à l’élection présidentielle de mai 2017 détaillent leur programme politique, la question des promesses électorales dans le secteur de l’environnement est sur de nombreuses lèvres. La France continuera-t-elle à exploiter l’énergie nucléaire ou passera-t-elle le cap des énergies renouvelables (ENR) prévu dans la Loi sur la transition énergétique d’août 2015? Quelles mesures concrètes seront engagées pour achever la transition écologique et énergétique de notre pays? Dans cette transformation française, le numérique a toute sa place et une technologie comme la blockchain peut offrir de nombreuses opportunités de développement de nos techniques et de nos pratiques. Le contributeur: Lire aussi :

#TuMaimesTumeRespectes La plastification du monde serait irréversible Rapport d’étonnement. La matière artificielle qui enthousiasmait les années pop nous a entraînés dans une spirale de destruction naturelle. Dès 2050, les océans pourraient contenir plus de plastique que de poissons. Est-il encore temps de réagir ? Le Monde | 21.04.2018 à 12h30 • Mis à jour le 22.04.2018 à 12h53 | Par Frédéric Joignot La passion d’une époque peut devenir le drame de la suivante. Données alarmantes Le monde artificiel que prédisait Barthes s’est réalisé : une étude américaine publiée dans Science Advances en juillet 2017 estime qu’entre 1950 et 2015, 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produites. Un panel de données alarmantes accompagne ces images. C’est au printemps 1997, quand...

Changement climatique : le faux consensus «On ne peut pas imaginer qu’un simple verdissement du système économique dominant soit à la hauteur du défi qui se pose à nous». Dans la dernière des contributions du livre collectif L’adaptation au changement climatique, une question de sociétés, la philosophe Virginie Maris porte le fer dans la plaie. Et permet de s’interroger sur la pertinence du récit, lancé notamment après la COP-21 de Paris, en décembre 2015, selon lequel l’Humanité toute entière, dans un élan magnifique et surtout consensuel, va affronter et résoudre le défi climatique. Une interrogation renforcée par le constat fait par l’ONU : même la mise en oeuvre complète de cet accord, ce qui est pour moins douteux, n’éviterait pas un dérapage climatique au delà de l’objectif des 2°C de plus que la température planétaire pré-industrielle. Paradoxe et impasses D’où l’intérêt de cet ouvrage, aux 74 auteurs (2), qui se veut un «appui» à la mise en oeuvre de l’Accord de Paris (COP-21, décembre 2015). L’empreinte carbone Injustice

Pourquoi 2018 est une année cruciale pour les négociations sur le climat En avril, le Pakistan a enregistré une température de 50,2°C. Un record mondial pour ce mois de l’année. Début mai, l’observatoire Mauna Loa à Hawaï a publié des relevés montrant que la concentration moyenne en dioxyde de carbone a atteint 410 parties par million (ppm), soit 46% de plus qu’en 1880. Depuis début mai, une vague de chaleur frappe le pôle Nord. Pendant ce temps-là, à Bonn, en Allemagne, c’est l’intersession des négociations climat sous l’égide des Nations unies qui se termine jeudi. Une trajectoire pas assez ambitieuse Les 176 Etats l’ayant ratifié ont jusqu’à 2020 pour rehausser leurs contributions nationales, c’est-à-dire leurs objectifs présentés lors de la COP21. A lire aussiEn Allemagne, une ZAD face au lignite ennemi Pour les aider, la présidence fidjienne a lancé, lors de la Conférence des parties (COP) 23, à Bonn, en novembre 2017, le «dialogue Talanoa». En vue : la COP24, organisée à Katowice en Pologne, début décembre. Des responsabilités à prendre Aude Massiot

Quand la blockchain permet de certifier le bilan carbone des grandes entreprises Tristan Lecomte, fondateur de Pur Project et IPI, et également à l'origine de l'entreprise Altereco. (Crédit : Capture d'écran Youtube) Comment réduire la terrible facture énergétique d’un vol en avion ? Si l’usage de ce moyen de transport paraît difficile à limiter, son bilan carbone, lui, peut être compensé par les entreprises grâce à des initiatives éco-responsables : planter une forêt, créer une centrale à énergies renouvelables... Problème : cette compensation carbone n'est pratiquée que par 0,1 % des entreprises dans le monde. Les projets proposés aux grandes entreprises sont "déconnectés de leurs stratégies et enjeux de développement", déplore l'entreprise sociale Pur Projet, qui aide ses partenaires à compenser leur émissions en replantant des millions d'arbres dans plusieurs pays. Tristan Lecomte s'engage dans l'agroforesterie. (Crédit : IPI) À LIRE AUSSI : En Thaïlande, j’ai suivi Tristan Lecomte, l’homme qui ressuscite les forêts

Les mille et une ruses de l’industrie de la désinformation Enquête sur des méthodes employées par des sites trompeurs pour diffuser de fausses informations sans se faire prendre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Les fake news qui circulent massivement en ligne ne tombent pas du ciel. L’examen détaillé de certaines de ces rumeurs par Les Décodeurs à l’occasion du lancement du Décodex montre que les artisans de la propagande déploient des méthodes de plus en plus ingénieuses. 1. Dans un univers numérique où l’identification des sources d’information est plus difficile pour les lecteurs, la mouvance d’extrême droite dite « identitaire » a lancé de prétendus sites d’informations locales. Le même phénomène existe pour des sites anti-IVG, qui se présentent comme des plates-formes d’information neutres. Sur Facebook, de manière plus insidieuse, des pages comme « Je soutiens la police » ou « Je soutiens nos pompiers » s’efforcent d’attirer la sympathie en mélangeant informations anodines et propagande d’extrême droite. 2. 3. 4. 5. 6.

Le réchauffement accélère la migration des plantes vers les cimes Une vaste étude européenne montre que la hausse des températures risque de bouleverser les écosystèmes montagnards. Le Monde | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Poussées par la hausse de la colonne de mercure, de nombreuses espèces animales et végétales gagnent des altitudes ou des latitudes plus élevées, où elles bénéficient de conditions favorables à leur développement. Ces « déplacements climatiques » ont déjà été souvent documentés, mais sur des périodes ou des zones restreintes. L’intérêt de l’étude que publient une cinquantaine de chercheurs européens, dans la revue Nature du 5 avril, est de couvrir un très large territoire, avec un recul historique qui montre la forte accélération de ce processus. Les auteurs ont compilé les données disponibles sur le nombre de plantes recensées sur quelque 300 sommets de différentes régions montagneuses d’Europe (Alpes, Carpates, Ecosse, Pyrénées, Scandinavie, Svalbard), depuis cent quarante-cinq ans. Grande accélération « Dette d’extinction »

Aux origines climatiques des conflits, par Agnès Sinaï (Le Monde diplomatique, août 2015) Les conséquences inattendues d’une sécheresse en Chine Ne pouvant plus nier les effets des activités humaines sur le climat, les dirigeants de la planète vont se retrouver à la fin de l’année à Paris pour la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21). Mais ils ne semblent pas prendre toute la mesure du problème, alors que les accidents se multiplient. Les mauvaises récoltes en Chine, par exemple, pourraient avoir attisé les « printemps arabes ». Entre 2006 et 2011, la Syrie a connu la plus longue sécheresse et la plus importante perte de récoltes jamais enregistrée depuis les premières civilisations du Croissant fertile. Au total, sur les vingt-deux millions d’habitants que comptait alors le pays, près d’un million et demi ont été touchés par la désertification, ce qui a provoqué des migrations massives de fermiers, d’éleveurs et de leurs familles vers les villes. Taille de l’article complet : 2 422 mots. (12) Harald Welzer, Les Guerres du climat.

La France creuse sa « dette écologique » A compter du 5 mai, si le monde entier vivait comme les Français, les ressources naturelles que la planète peut renouveler en un an seraient consommées. La France a commencé à réduire son déficit budgétaire, mais son déficit écologique, lui, continue de se creuser inexorablement. C’est l’alerte que lance le WWF, dans un rapport publié vendredi 4 mai. A compter de samedi, les Français vivront en quelque sorte à crédit : si leur niveau de consommation était généralisé sur la planète, l’ensemble des ressources que la nature peut renouveler en un an serait d’ores et déjà épuisé. Sans doute cet indicateur présente-t-il des limites. Il donne en effet un poids prépondérant aux émissions carbonées (60 % de l’empreinte écologique) et ne prend pas en compte des facteurs tels que la perte de biodiversité, la pollution ou la pression sur la ressource en eau. Modèle de développement Le WWF s’est penché, pour la première fois, sur le cas particulier de l’Hexagone. « Pas de planète B »

Équipée de panneaux solaires, cette voiture électrique peut se recharger toute seule Durant la journée, même par temps nuageux, la voiture se recharge seule (Crédit : Capture d'écran/SonoMotors) Vous rêvez d’acquérir une voiture 100 % électrique, mais vous craignez la panne en pleine campagne, loin des (rares) bornes de rechargement urbaines ? Cette nouvelle voiture électrique est faite pour vous. À gauche, la version "Extender"; à droite, la version "Urban" (Crédit : Capture d'écran/SonoMotors) Innovante mais à prix correct Outre cette innovation, la première du genre, la voiture peut se charger tout à fait classiquement, grâce à une prise. La mousse écologique servant à filtrer l'air de l'habitacle (Crédit : Capture d'écran/SonoMotors) Une production en série dès 2018 SonoMotors propose encore une autre innovation écologique : l’air de l’habitacle est filtré grâce à une mousse naturelle, qui régule automatiquement l’humidité. À LIRE AUSSI : Après les panneaux, Tesla et SolarCity commercialiseront bientôt des toitures solaires

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