La recherche sur les journalistes et les lecteurs de CrossCheck suggère un impact positif pour le projet - First Draft News FR CrossCheck est un projet unique de vérification collaborative de l’information en ligne, lancé le 6 février 2017 par First Draft, un réseau international d’organisations des secteurs médiatique, technologique et académique, avec le soutien du Google News Lab. Pour mieux comprendre les résultats de cette initiative, First Draft a demandé à des chercheurs de réaliser une analyse indépendante du projet. (Téléchargez le rapport ici.) Voici une synthèse de leur travail. Présentation de CrossCheck CrossCheck est un projet de journalisme collaboratif imaginé pour lutter contre la désinformation en ligne durant les dix semaines qui ont précédé l’élection présidentielle française de 2017. CrossCheck a été conçu pour vérifier si une collaboration d’une telle ampleur pouvait améliorer les pratiques journalistiques en matière de suivi et de rectification des éléments de désinformation en ligne et rétablir un niveau de confiance plus élevé entre le public et les médias. Principaux Résultats
Parcourez la galaxie des fausses informations qui circulent sur Facebook Les informations erronéesou manipulées Ces contenus, qui représentent la majorité des intox de notre corpus, mettent en avant des éléments factuels erronés voire fabriqués. Par exemple, lorsque la sous-préfète de Saint-Martin a été accusée à tort d’avoir quitté l’île après le passage de l’ouragan Irma. Ou bien lorsqu’il a été écrit que l’argent liquide allait disparaître en 2018. Les théories conspirationnistes Ces affirmations qui visent à expliquer des événements par l’intervention de puissances cachées sans en apporter la moindre preuve sont moins fréquentes que les autres types d’intox. Les rumeurs et pièges à clics Ces légendes urbaines ou rumeurs dépourvues de fondement forment une catégorie à part. Les canulars et articles satiriques Il existe des sites satiriques identifiés comme Le Gorafi, qui ne piègent que les lecteurs peu attentifs. Les relais des fausses informations Toutes ces fausses informations ont été diffusées par des pages Facebook publiques. Explorez notre infographie
Conférence Educatice CLEMI novembr 2017 Podcast de la conférence : "Innover en éducation aux médias et à l'information pour mieux lutter contre Les fake news. Quelle démarche pédagogique et partenariale École-médias-collectivités-EdTech ?" >> À écouter ici À l'ère de « l'infobésité » la prolifération des fausses informations et des théories du complot interroge les sociétés contemporaines sur leurs propres capacités à produire un contre-discours et un rapport rationnel à la notion de vérité. Les pouvoirs publics, comme la sphère des médias et de la presse, sont en première ligne pour lutter contre ce phénomène tout en protégeant la liberté d'expression. Modération : Vincent Coquaz, formateur-journaliste, Pôle Labo-Formation, CLEMIIntervenants : Florence Durand-Tornare, Fondatrice - Déléguée Générale, Villes InternetDenis Teyssou, responsable éditorial Medialab R&D, Agence France-Presse (AFP) >> Voir la présentation Cécile Rousselle, coordonnatrice du programme Internet Sans crainte, Tralalère >> Voir la présentation
Samuel Laurent : "Des gens préfèrent croire des inconnus plutôt que des journalistes." Contre les fausses nouvelles, Emmanuel Macron a décidé de légiférer et Facebook veut limiter leur visibilité. Au cœur de l'actualité, comment lutter efficacement contre la mal-information ? Facebook est un nid de fausses informations. Des millions de gens s'indignent contre des actualités datées, tronquées, non vérifiées... En cause, des milliers de pages qui diffusent des "fake news", avec des titres racoleurs, et qui n'ont souvent qu'un seul but : faire gagner de l'argent grâce aux clics des internautes. Une véritable industrie de la mal-information. Mais Facebook a compris que le vent tournait, et pour redorer son image, veut limiter la visibilité de ces pages. ► Samuel Laurent, responsable de la rubrique "Les décodeurs" sur LeMonde.fr, est l'invité de Jacques Monin ce samedi.
Enseigner la cartographie des controverses : retour d’expérience - Blog des Éditions KLOG [Republication : publié en décembre 2017, je remets cet article en ligne pour les profs-docs intéressés] Développée à l’École des Mines par Bruno Latour (voir son site) il y a une quinzaine d’années, puis à Sciences Po et dans de nombreuses grandes écoles en France et à l’étranger, la cartographie des controverses est également utilisée par les enseignants en info-com ou les professeurs documentalistes pour permettre à leur élèves ou étudiants d’expérimenter et de développer leurs compétences documentaire et informationnelles grâce à cet enseignement pratique. Cet article n’a pas prétention à théoriser ou à modéliser la cartographie des controverses, il est simplement un retour des expériences que j’ai pu mener jusqu’en 2015 avec des étudiants de DUT Information Communication, à l’IUT du Havre où j’ai enseigné pendant 15 ans. Objectifs du « cours » de cartographie des controverses Ce module était destiné à travailler avec les étudiants les compétences suivantes : Organisation
La NASA confirme : « La marijuana contient de l'ADN extra-terrestre et provient d'un autre système solaire !!! » Coup de tonnerre – S’il y a bien un article à partager sur votre page Facebook c’est celui là! L’une des plus énorme découverte que nous n’ayons jamais partagé avec vous! Malheureusement, ce n’est pas ce que vous pensez. En fait, cet article n’a rien à voir avec l’ADN des extra-terrestres. Cependant, maintenant que vous êtes ici, vous pouvez aider à prouver des recherches menées récemment sur le comportement de partage des médias sociaux surtout qu’il y a une grande population d’utilisateurs de médias sociaux qui ne lisent pas les choses qu’ils partagent. En fait, l’année dernière, la NPR a partagé un article intitulé « Pourquoi ne pas lire plus au sujet de l’Amérique? Les informaticiens de l’Université Columbia et de l’Institut national français se sont récemment penchés sur ce phénomène. Il soulève également la question de savoir si les médias en ligne sont juste une énorme chambre d’écho où nous avons tous comme des pages et des points de vue qui renforcent nos propres croyances.
Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses L’enquête du « Monde » sur les articles mensongers circulant sur le réseau social montre que leur diffusion est amplifiée par des pages peu scrupuleuses. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Les données colligées par Le Monde au cours des derniers mois montrent, en effet, que des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plate-forme. En dévoyant les mécanismes qui régissent le réseau social, elles parviennent à diffuser massivement des contenus mensongers qui seraient restés beaucoup plus confidentiels sans leur intervention. Notre travail nous a permis de recenser sur Facebook 2 865 posts qui relaient de fausses informations (vous pouvez consulter ici notre méthodologie ainsi que notre base de données). Des intox diffusées de manière industrielle Des réseaux de pages organisés pour « hacker » Facebook
Teste-toi sur les Fake News ! L’actrice française Marion Cotillard, persuadée d’être hantée par l’esprit de la chanteuse Édith Piaf après l’avoir interprétée dans le film La Môme (2007), a procédé à des “cérémonies chamaniques” pour se débarrasser de son fantôme. marion cotillard S'agit-il d'une info ou d'une intox ? ado et rembrandt Le Teranowai, en Polynésie, est un volcan unique au monde. À Toulouse, en 2013, un touriste parisien a été abattu par une boulangère pour lui avoir demandé un “pain au chocolat” au lieu d’une “chocolatine”, comme on dit dans la Ville Rose. Jetman est un homme qui vole avec des moteurs sur le dos. « Derrière les fausses informations, il y a souvent des motivations financières » Les Décodeurs ont répondu aux questions des lecteurs du « Monde » sur la diffusion des fausses informations. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Les lecteurs du Monde ont interrogé l’équipe des Décodeurs sur la circulation des fausses informations sur Facebook, à l’occasion de la publication de notre enquête sur cette question. Oncle Fernand : Dans votre méthodologie, est-il possible de prendre en compte le nombre de partages réalisés pour « dénoncer » la fausse information, plutôt que de la partager réellement ? Les publications analysées dans le cadre de notre enquête sont accessibles sur cette page, où vous trouverez des précisions sur notre méthodologie. Par ailleurs, nous essayons toujours de regarder dans quelle mesure une information est crue ou non avant de la vérifier. MG : Quel est l’intérêt pour ceux qui produisent ces fausses informations d’agir de la sorte ? Cette question est primordiale. Bonne remarque. Seb : Je suis souvent effaré par la perméabilité aux intox.
Pourquoi Marwan, 4 ans, n'était pas tout seul dans le désert syrien La scène fend le cœur : Marwan, réfugié syrien de 4 ans, se fait recueillir par des agents humanitaires dans le désert séparant son pays de la Jordanie. Le garçonnet a pour tout bagage un sac en plastique qu'il traîne sur le sol rocailleux. Démuni et esseulé, il semble incarner à lui seul le drame de la guerre civile. La photo a fait le tour du web lorsqu'elle a été partagée sur Twitter, le 17 février, par Hala Gorani, journaliste chez CNN. Retweetée plus de 8.000 fois, l'image s'est également propagée sur plusieurs sites d'information. La suite après la publicité UN staff found 4 year-old Marwan crossing desert alone after being separated from family fleeing #Syria. pic.twitter.com/YdCt7gZrcN — Hala Gorani (@HalaGorani) 17 Février 2014 "Le personnel de l'ONU trouve Marwan, 4 ans, alors qu'il marche seul dans le désert après avoir été séparé de sa famille fuyant la Syrie", commente Hala Gorani sous ce cliché choc. Marwan fait partie d'un groupe de réfugiés -50% la première année avec Google
Observateurs France 24 - Copiées, comment les intox fabriquent des stéréotypes rac... Sur les réseaux sociaux, certains blogs ou dans la bouche des politiciens, les migrants sont régulièrement associés à la criminalité, à l’assistanat ou aux activités terroristes. Ces raccourcis s’appuient sur de fausses informations, souvent illustrées par des images manipulées, qui sont massivement partagées sur les réseaux sociaux. La rédaction des Observateurs de France24 s’est associée à un projet de recensement et de classification de ces fausses nouvelles, dont nous livrons les premières conclusions. La journaliste turque Gülin Çavuş, du site de vérification Teyit.org, a lancé un projet journalistique avec l’International Fact-Checking Network (IFCN), un collectif mondial de médias de vérification, autour de la désinformation sur les migrants, pour recenser les fausses informations à leur sujet et les articles les corrigeant. L’objectif principal ? Cette étude n’est pas exhaustive, mais ses résultats sont voués à être complétés à l’avenir. Le migrant "terroriste"
L’histoire (presque) vraie d’un enfant syrien seul dans le désert Tout est parti d’un tweet, ou plutôt d’un re-tweet. Hala Gorani, journaliste pour la chaîne américaine CNN a diffusé, via son compte Twitter, la photo d’un enfant syrien, Marwan, prise par les équipes du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) présent à la frontière entre la Syrie et la Jordanie. Dans l’intitulé du message posté le 16 février, la journaliste écrit : "une équipe de l’Onu a trouvé cet enfant de 4 ans, Marwan, qui traversait seul le désert après avoir été séparé de ses parents". Un cliché qui a aussitôt suscité une vive émotion sur le web et qui a été retweeté plus de 7.863 fois. Just to let you know that Marwan was safely reunited w his mother soon after being carried across the #Jordan border pic.twitter.com/h1XskyhWgz— Andrew Harper (@And_Harper) February 17, 2014 Les réactions sur le web sont tellement nombreuses que l’histoire de se petit garçon errant est reprise dans de nombreux médias, dont le très sérieux Timeou encore le New York Post.
Le Monde- Que font les géants du Web contre les fausses informations ? Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 3 janvier, lors de ses vœux à la presse, qu’il comptait « prochainement » déposer un projet de loi pour lutter contre les fausses informations en ligne. Le président français dit vouloir « responsabiliser les plates-formes et les diffuseurs sur Internet ». Sans dévoiler précisément les contours du futur texte, il a expliqué que « les plates-formes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus ». Au micro de Franceinfo, M. Depuis la fin de la campagne présidentielle américaine, qui a vu déferler un nombre impressionnant de fausses informations sur les réseaux sociaux concernant les deux principaux candidats, les grandes plates-formes du Web ont annoncé un certain nombre de mesures. Facebook : multiplication d’annonces Frapper au portefeuille les sites de « fake news ».
France: L'ancienne porte-parole de Macron colporte des Fake News d’un enfant migrant perdu dans le désert dont la "mère a été tuée". "Un enfant migrant de 4 ans entre la Syrie et la Jordanie croise une équipe . Il a dans son petit sac les vêtements de sa mere et soeur tuées en Syrie" peut-on lire dans le Tweet de Laurence Haim. Or cette photo non seulement date de 2014 mais encore l'enfant n'est pas seul et sa mère n'est pas décédée puisqu'il la rejoint 10 minutes plus tard. Une deuxième photo, postée par le personnel des Nations Unies a montré que le garçon se traînait derrière un grand groupe de réfugiés. "Il est séparé - il n'est pas seul", a précisé Andrew Harper, chef de l'agence pour les réfugiés HCR en Jordanie, qui a pris la première photo. 10 minutes plus tard, Marwan avait rejoint sa mère. Source Laurence Haïm est une journaliste franco-américano-israélienne. En janvier 2017, elle quitte la chaîne I-Télé et, jusqu'à , fait partie de l'équipe d'Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle puis élu président de la République, en tant que porte-parole.