Climat : les pays du Nord loin de leur promesse de mobiliser 100 milliards pour le Sud Alors que des négociations se déroulent à Bonn, Oxfam publie, jeudi, un rapport sur « les vrais chiffres des financements ». LE MONDE | 03.05.2018 à 01h19 • Mis à jour le 03.05.2018 à 08h31 | Par Simon Roger (Bonn (Allemagne), envoyé spécial) A chaque nouvelle session de négociations sa trouvaille linguistique. Le terme était apparu lors de la conférence climat de novembre 2017 (COP23), il entre en force dans le vocabulaire de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la CCNUCC. Réunis à Bonn, en Allemagne, jusqu’au 10 mai, les délégués des 195 pays signataires de l’Accord de Paris – destiné à contenir le réchauffement planétaire sous le seuil des 2 °C – devront dorénavant s’habituer au « dialogue Talanoa ». « Tendances préoccupantes » Le rapport s’ouvre sur un chiffre qui devrait faire tousser quelques délégués siégeant à Bonn. Comptabilisation des financements Voir aussi : Où en est l’accord de Paris ? Une occasion manquée
Bruno Latour est l'invité de La Guerre des Idées On ne comprend rien aux positions politiques dans le monde depuis 50 ans, si l’on ne donne pas une place centrale à la question du dérèglement climatique et surtout à sa dénégation. Tel est le point de vue développé par le philosophe Bruno Latour, l’un des penseurs français les plus connus au sein du monde anglo-saxon, dans son nouveau livre : Où atterrir ? Comment s’orienter en politique (La Découverte). Une réflexion extrêmement originale sur notre situation, qui entend lier dans une même chaîne de causalité la dérégulation financière depuis les années 80, la climato-scepticisme qu’on a vu croître dans les années 2000, et l’extension actuellement vertigineuse des inégalités. Tout se passe au fond comme si, compte tenu des perspectives climatiques désastreuses, un petit groupe de super riches en était arrivé à la conclusion qu’il n’y avait plus assez de place sur terre pour tout le monde, et que l’idée même d’un monde commun devait être abandonnée. Déjà abonné ? Je m'abonne
Nouveau rapport sur les sables bitumineux : des milliards de financements contre le climat et les droits humains 33 grandes banques ont accordé plus de 115 milliards de dollars de financements aux entreprises actives dans la production et le transport des sables bitumineux entre 2014 et 2017 (1). Très émetteurs de gaz à effet de serre, extrêmement coûteux à produire et difficilement reliés aux marchés, les sables bitumineux font aussi partie des énergies fossiles les plus dévastatrices pour le climat et les populations autochtones. Pourtant, bien que des alternatives moins coûteuses et plus rapides à déployer existent, les financements accordés par les banques à ce secteur sur les 3 premiers trimestres de 2017 sont déjà 50% supérieurs à ceux engagés en 2016. “Ces milliards démontrent que les financements des banques ne sont pas du tout alignés avec les objectifs climatiques inscrits dans l’Accord de Paris. Au-delà des financements par banque et par année, le rapport publié aujourd’hui analyse également les politiques adoptées par les banques sur le secteur des sables bitumineux (3).
Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue Les Nations unies sonnent l’alerte sur les efforts très insuffisants des Etats pour contenir le réchauffement. Après 2030, il sera trop tard. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir La bataille du climat n’est pas encore perdue, mais elle est très mal engagée. A ce stade, il existe un « écart catastrophique » entre les engagements pris par les Etats pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les efforts nécessaires pour respecter l’accord de Paris adopté lors de la COP21, en décembre 2015 – à savoir contenir la hausse de la température planétaire « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels », en essayant de la limiter à 1,5 °C. Ce n’est pas la première alerte lancée par l’organisation, qui s’appuie sur un large réseau international de scientifiques. Un tiers du chemin On est donc très loin de la baisse drastique des émissions indispensable pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris. « Opportunités »
Gaz à effet de serre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir GES. Mesure du CO2 atmosphérique par l'observatoire de Mauna Loa à Hawaii. Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et contribuant à l'effet de serre. Un gaz ne peut absorber les rayonnements infrarouges qu'à partir de trois atomes par molécule, ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents. Les principaux gaz à effet de serre qui existent naturellement dans l'atmosphère sont[G 1] : Les gaz à effet de serre industriels comprennent aussi des hydrocarbures halogénés comme : Notes : L'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total[1].Le dioxyde de carbone est le principal (en quantité) gaz à effet de serre produit par l'activité humaine, 74 % du total (tous modes d'émissions réunis)[1]. Le mécanisme de l'effet de serre[modifier | modifier le code]
Finance verte: "En Europe, la France est un cancre sur le climat" Alors que débute à Paris ce mardi le sommet pour le climat et la finance "One Planet Summit", Réseau Action Climat qui regroupe 20 associations engagées dans la lutte contre le changement climatique, interpelle le gouvernement français pour que des paroles, il passe aux actes. Décryptage de Charlotte Izard, reponsable Climat et Territoire de l'ONG. sur La finance verte "Le retour de l’investissement est incroyable, ce n’est pas un modèle à perte." Sur LE NUCLEAIRE "Vous émettez beaucoup d’effet de serre pour aller chercher le nucléaire. sur la position du gouvernement vis à vis de la transition énergétique "La France est dans l’un des quatre derniers pays de l’Union Européenne à être en mesure de tenir les engagements des Accords de Paris." Sur la négociation du plan de finance 2018 sur l'urgence d'une action climatique "Le carbone sur le marché a un coût dans la réalité et pas seulement économique: il suffit de voir la dégradation de la planète."
untitled Atmospheric CO2 Reaches Highest Level In Nearly A Million Years According to the World Meteorological Organization, atmospheric CO2 levels have reached the highest level in 800,000 years – a gain that took just a few decades. The agency warns that urgent action is needed to reverse this worrying trend — and notes that we have the technology, but perhaps not the political will. This announcement is especially alarming, given that the Trump administration has adopted aggressively anti-environmental policies, including placing climate change deniers in key policymaking positions. The WMO report states that atmospheric CO2 levels have reached 403.3 parts per million, an increase from 2015. The agency claims that some of this rise can be explained by a particularly strong El Niño year, but human activity was also a contributing factor. Love This? Thanks for subscribing! Methane levels have also jumped radically, and researchers aren’t quite sure why. Nitrous oxide is also on the rise, with levels reaching about 122 percent of those seen prior to 1750.
[Science] Dans l’Arctique, le permafrost fond 70 ans plus tôt que prévu et c’est une catastrophe C’est une très mauvaise nouvelle pour le climat. Des chercheurs de l’université d’Alaska à Fairbanks aux Etats-Unis viennent de découvrir que le permafrost de l’Arctique canadien fond bien plus vite que ce qu’ils avaient prévu. La fonte est tellement rapide qu’elle a atteint le niveau de dégel prévu par les scientifiques en… 2090, soit 70 ans plus tôt qu’estimé. Des étés chauds en cause "Ce que nous avons vu était incroyable", explique à Reuters Vladimir E. Romanovsky, professeur de géophysique et co-auteur de l’étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, "C’est une indication que le climat est maintenant plus chaud qu’à n’importe quel moment au cours des dernières 5 000 années ou plus". Les scientifiques rapportent que les îles arctiques canadiennes ont connu une série d’étés particulièrement chaude entre 2003 et 2016 entraînant des indices de dégels moyens supérieurs de 150 à 240 % à la normale de 1979 à 2000. Le permafrost libère de grande quantité de gaz à effet de serre
In 2017, climate change vanished from a ridiculous number of government websites This story was originally published by Mother Jones and is reproduced here as part of the Climate Desk collaboration. Moments after President Donald Trump took the oath of office last January, nearly all references to climate change disappeared from the White House official website. A page detailing former President Barack Obama’s plans to build a clean energy economy, address climate change, and protect the environment became a broken link (archived here). Whenever a new administration takes charge, government websites are often revised. Individually, the changes might not seem like much. But even though website changes range from negligible to rebranding, in some cases they reach the level of what critics assert is outright censorship. One watchdog group, the Environmental and Data Governance Initiative, has been monitoring the changes to tens of thousands of federal environmental agency web pages. Deliberate rewording extends beyond websites, as well.