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Piloter et coordonner le développement de la « littératie numérique »

Piloter et coordonner le développement de la « littératie numérique »
La Coalition française en faveur des compétences numériques annonce qu’elle cherche à établir une cartographie des acteurs du domaine. Il se trouve qu’elle vient d’être réalisée par le projet TRANSLIT de l'Agence nationale de la recherche (ANR) : 28 pays ont été analysés par plus de 60 chercheurs pour réaliser ce panorama. L’ouvrage sur les politiques publiques en éducation aux médias et à l’information (EMI) en Europe est publié chez Routledge, sous la direction de Divina Frau-Meigs, Irma Velez et Julieta Flores. Il répertorie les initiatives en France et dans l’UE et produit un outil de comparaison et de diagnostic à l’échelle européenne. Les politiques publiques en éducation aux médias et à l’information et en littératie numérique (ou translittératie) ont été abordées à partir des trois cultures de l’information (info-média, info-doc, info-data). Les résultats globaux montrent la France en troisième position, premier pays de grande taille après la Finlande et le Danemark. Related:  LittératieDigital Literacy studies

Mobile-déprime et e-anxiété, quand les réseaux sociaux nous rendent malades Si le smartphone fait partie de notre quotidien et rend de nombreux services, de récentes recherches montrent qu’il présente des risques dont ses utilisateurs doivent se méfier. Les personnes qui l’utilisent très fréquemment, adolescents comme adultes, seraient davantage anxieuses et déprimées. Il peut également rendre « addict ». Le smartphone est aujourd’hui omniprésent dans nos vies : 58 % des Français déclarent avoir leur mobile 24 h sur 24 h avec eux ; 41 % le consultent même au milieu de la nuit et 7 % vont jusqu’à répondre à leurs messages dans leur lit. Dans une récente synthèse des recherches menées sur les grands usagers des smartphones et des réseaux sociaux, les chercheurs ont mis en évidence une plus grande probabilité de souffrir de certains problèmes psychologiques : anxiété, dépression et addiction. Les réseaux sociaux sont l’objet d’un étonnant paradoxe. Plus grave, un lien a été mis en évidence entre ces usages et des symptômes de dépression. Coupable de perdre son temps

Êtes vous plutôt littératie numérique ou compétences numériques ? D’aucuns pourraient penser qu’il s’agit de la même chose, mais au fait de quelle « chose » parle-t-on ? Un article de 2018 « Digital competence and digital literacy in higher education research : Systematic review of concept use » se pose la question de quelles définitions sont retenues dans la littérature. Il en ressort différentes conclusions intéressantes. D’après cette revue systématique de littérature, un certain nombre de publications ne se donnent même pas la peine de définir le concept, ce qui est étonnant pour un article scientifique. Reste à se poser la question de la définition des 2 concepts. La dimension fonctionnelle, à savoir trouver, analyser, manipuler, produire, partager de l’information. Dans cette dernière dimension, il y a d’une part les activités collaboratives (au sens disons échange et travail dans un groupe) et une dimension de l’émergence, au travers de communauté et/ou de société qui sont des éléments avérés et documentés.

Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social | Meta-media | La révolution de l'information Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes

« Nous et le numérique, expliqué à nos profs ! » : retour sur la journée d’idéation pour la formation au numérique « Nous et le numérique, expliqué aux profs novices », voici en résumé la ligne directrice qu’ont suivie les élèves de deux classes de 5ème jeudi dernier, le 12 octobre, lors de la journée d’idéation pour la formation au numérique, réalisée dans le cadre du projet eRISK soutenu par la Fondation MAIF et accompagnée par la CNIL, les CEMEA, la MGEN et les partenaires de l’éducation populaire. Le choix d’impliquer ces élèves âgés de 12 à 13 ans s’est révélé particulièrement intéressant pour en apprendre davantage sur les représentations, connaissances et usages numériques de ces jeunes à l’esprit vif, déjà très informés, dotés d’un vocabulaire souvent expert et de regards avisés, très critiques vis à vis de la publicité, des arnaques, et du monde des adultes. Des risques dont ils ont pour la plupart déjà bien conscience… Les discours de ces élèves sur les applications se sont révélés très « genrés » : Musical.ly et Candy Crush chez les filles, Minecraft et GTA chez les garçons.

La mise en mots de la culture informationnelle et sa traduction dans les textes français relatifs à l’Education aux Médias et à l’Information Eric Delamotte Université de Rouen Normandie UMR CNRS 6590 ESO Odile Chenevez ANR Translit Philippe Jeanne Université de Rouen Normandie UMR CNRS 6266 IDEES Publié le 9 août 2017 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2019.0362 Résumé Abstract Mots-clés Keywords La fondation relativement récente de l’enseignement de la Culture Informationnelle au sein des systèmes scolaires, contribue au processus de légitimation de celle-ci avec, notamment, la mise en place de l’EMI dans le système éducatif français. The relatively recent foundation of Information Literacy formation within school systems contributes to the legitimization process of it with, in particular, the introduction of the EMI (Media and Information Education) into the French education system. Cultures informationnelles Translittératie Education aux Médias et à l’Information Numérique Discours Institutionnalisation Doxa Alceste

Sur le Web, «à aucun moment nos émotions ne doivent devenir un levier économique» Dans Le Web affectif (éditions INA), paru ce vendredi, Camille Alloing, maître de conférences et enseignant-chercheur en information numérique à l’université de Poitiers, et Julien Pierre, professeur à Audencia Business School à Nantes, se penchent sur le traitement et l’utilisation des émotions des internautes par les grands acteurs du Web, à travers les différentes variantes du J’aime de Facebook ou l’usage de la reconnaissance faciale. Camille Alloing a répondu aux questions de 20 Minutes. Vous parlez de « capitalisme affectif » pour désigner l’économie autour des émotions en ligne. Pourquoi ? Ce qu’on entend par capitalisme affectif, c’est un modèle économique, avec création et exploitation de valeur, qui va être basé sur la capacité des individus à ressentir des émotions, à être affecté, et donc à avoir des comportements qui vont aller dans le sens de ce que veulent les entreprises du numérique. Prenons un exemple célèbre : Facebook. Comment les émotions sont-elles triées ? Bien sûr.

Les compétences du XXIe siècle - Archiclasse À l’ère de la culture numérique, les questions d’éducation sont au coeur de la réflexion de nombreux pays qui interrogent leur système actuel pour essayer de l’accompagner vers de nouvelles exigences liées aux évolutions culturelles, sociétales, éthiques et économiques des sociétés. L’Union Européenne insiste sur les besoins futurs de tout citoyen d’acquérir de solides « compétences de base » en lecture, en calcul, en sciences et en technologies. Ce socle de compétences constitue un fondement préalable au développement professionnel ; il rend ainsi possible l’adaptation d’un individu à la transformation des métiers. Parallèlement, de grands organismes internationaux tels que l’UNESCO, l’OCDE ont élaboré des référentiels de connaissances et de compétences liées au numérique. Elles sont classées en trois grands domaines : Ces compétences s’intègrent dans des aptitudes à développer : communication, créativité, pensée critique, collaboration résolution de problème Pour approfondir :

Des référentiels de compétences pour accompagner la transition numérique de la Suisse La numérisation modifie les conditions de vie de toute la population. Savoir utiliser les technologies de l’information et de la communication est un des quatre objectifs principaux de la stratégie «Suisse numérique» du Conseil fédéral. Des références communes sont indispensables pour mettre en oeuvre une politique éducative globale à l’échelle d’un pays. Dans ce but, il faut de toute urgence élaborer les instruments de référence qui seront mis à disposition des professionnel-le-s de l’éducation. La diffusion rapide des technologies numériques modifie les conditions de vie de toute la population, tandis que la numérisation de l’économie bouleverse le monde professionnel. Le Conseil fédéral a défini les grandes orientations de la politique de la Confédération en matière de numérisation pour la législature 2015-2019, la stratégie «Suisse numérique». Essayons de définir succinctement quelles sont les dimensions de cette discipline.

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