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Les théories du complot - Gérald Bronner - 3 mai 2017

Les théories du complot - Gérald Bronner - 3 mai 2017
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Analyse critique du sondage par L'Humanité Hier matin, radios, télévisions et journaux s’affolaient : 79 % de nos concitoyens seraient complotistes, d’après un sondage Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch. Un sondage présenté par ladite fondation, sur son site, comme « l’enquête d’opinion la plus ambitieuse réalisée à ce jour ». Or, dans la méthodologie utilisée, dans les questions posées comme dans la mise en scène de ce sondage, tout pose question. L’art de poser les questions… Le complotisme, d’après le dictionnaire Larousse, « se dit de quelqu’un qui récuse la version communément admise d’un événement et cherche à démontrer que celui-ci résulte d’un complot fomenté par une minorité active ». 54 % de « ventres mous » Alors, phénomène « majeur » et « préoccupant » ?

Biais cognitif - wikipedia L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Certains de ces biais peuvent en fait être efficaces dans un milieu naturel tel que ceux qui ont hébergé l'évolution humaine, permettant une évaluation ou une action plus performante ; tandis qu'ils se révèlent inadaptés à un milieu artificiel moderne. Définition[modifier | modifier le code] Selon Jean-François Le Ny, psychologue spécialisé dans la cognition : « Un biais est une distorsion (déviation systématique par rapport à une norme) que subit une information en entrant dans le système cognitif ou en sortant. Historique et débats[modifier | modifier le code] Le terme de biais cognitif a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique[1]. Liste de biais cognitifs[modifier | modifier le code]

Éducation aux médias et à l'information - Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes L'apport de l'Education aux médias et à l'information (EMI) et de l'esprit critique L’éducation aux médias et à l’information met l’accent sur la capacité des élèves à analyser l’information et la source dont elle émane. Le programme pour le cycle 4 cite comme première compétence de l’EMI « Une connaissance critique de l’environnement informationnel et documentaire du XXIème siècle. » Outils pour l'école, le collège et le lycée Dans le premier degré Pour le premier degré, la vidéo Vinz et Lou « La vérité ne sort pas toujours de la bouche d'internet » permet, sans traiter directement de la rumeur, de lancer le débat avec les élèves sur la manière dont ils vérifient les faits et croisent les informations. Toujours dans le premier degré, le site de l'IEN de Cluses (académie de Grenoble) met en ligne le travail de Rose-Marie Farinella qui fait passer à ses élèves un diplôme d'apprenti hoaxbuster à travers une séquence du 8 séances. Pour le collège et le lycée Réagir face aux théories du complot

Complotisme : peut-on guérir les Français ? Les services secrets derrière Daech et derrière l’épidémie du sida, les avions qui empoisonnent le monde en répandant des traînées chimiques ou la NASA qui n’est jamais allée sur la Lune et ment sur la forme de la Terre, en réalité parfaitement plate. Ces théories pourraient prêter à sourire mais une enquête de l’Ifop de décembre 2017 suggère qu’une majorité de Français adhère à au moins une hypothèse complotiste. Entre défiance généralisée et mécanismes psychiques narcissiques, ces théories prolifèrent surtout chez les plus jeunes. Pour enrayer cette dynamique, aucune méthode miracle mais sans doute un travail de pédagogie qu’il revient à chacun de faire, notamment auprès des plus jeunes, comme nous l'explique une journaliste à l'origine de l'association Fake Off, qui intervient dans les classes et sur YouTube. Près de 8 Français sur dix adhéreraient à au moins une théorie du complot. Du complot judéo-lépreux à la CIA Le complotisme n’est certes pas une nouveauté. Biais cognitifs

«Fake news» : la fausse piste de Macron «Fake news» : la fausse piste de Macron l n’st ps crnt, n Frnc, q l chf d l’tt ds s vlnt d lgfrr sr l bnn t l mvs nfrmtn. Sr l vr t l fx. Dns l lgn d mr d’mmnl Mcrn lrs d ss vœx l prss, mrcrd, ls fk nws, cs nfrmtns mnsngèrs vhcls scmmnt t dnt l stm vr t l cbl drnt l drnèr prsdntll. n prmr l, c snt ls grnds pltfrms d Nt, ccss d lxsm, q snt cbls. l’mg d l’llmgn, q dpt n jn n l ltr-svèr sr l sjt (lr c-cntr), l Frnc prrt dnc rnfrcr sn rsnl nt-fk nws. n txt x cntrs ncr fls dvrt êtr dtll «dns ls smns q vnnnt» t vr l jr «vnt l fn d l’nn». Biais de confirmation • Dictionnaire Sceptique C'est la curieuse et perpétuelle erreur de compréhension humaine d'être plus émuet excité par les affirmations que par les négations. Le biais de confirmation fait référence à la pensée sélective qui fait que quelqu'un a tendance à noter et à chercher ce qui confirme ses croyances, et à ignorer, ne pas rechercher, ou sous-estimer l'importance de ce qui les contredit. Par exemple, si quelqu'un croit qu'il y a une recrudescence d'accidents à la pleine lune, il remarquera les accidents qui se passent à la pleine lune, mais fera moins attention à ceux qui arrivent à d'autres périodes du mois. Une tendance à faire ceci sur une longue période de temps renforce de façon injustifiée la croyance en cette relation entre pleine lune et accidents. Cette tendance à accorder plus d'attention et de poids aux données qui appuient nos idées préconçues et nos croyances qu'à celles qui les contredisent est particulièrement pernicieuse lorsque nos idées préconçues et nos croyances ne sont que des préjugés.

Enquête complotisme 2019 : les grands enseignements Les grands enseignements Cette nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, avec l’institut Ifop, en décembre 2018, met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21 % des personnes interrogées se déclarent cependant « d’accord » avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis. Les moins de 35 ans, les moins diplômés et les catégories sociales les plus défavorisées demeurent les plus perméables aux théories du complot : 28 % des 18-24 ans adhèrent à 5 théories ou plus, contre seulement 9 % des 65 ans et plus. Invités à se prononcer séparément sur l’attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018, seuls les deux tiers des sondés estiment que la version des autorités est conforme à la réalité. 10 % pensent qu’il s’agit d’une manipulation du gouvernement. Contexte Méthodologie La possibilité de ne pas se prononcer

Corrélation ou causalité ? Brillez en société avec notre générateur aléatoire de comparaisons absurdes En France, 57 % des morts ont lieu à l’hôpital : la probabilité de mourir dans les établissements de santé est supérieure à celle de passer l’arme à gauche chez soi dans son lit. Alors, dangereux l’hôpital ? Non. Cette notion de corrélation, autrement dit quand deux données semblent liées, est tout à fait différente de celle de causalité, le lien de cause à effet. Le risque ? Dans le sillage des « sept conseils pour ne pas se faire avoir par les représentations graphiques », le graphe ci-dessus pourrait ressembler à un exemple de ce qu’il ne faut pas faire : les deux données n’ont ni la même échelle ni la même unité. Il en va de même pour l’apposition de cartes les unes à côté des autres ; ce n’est pas parce que deux cartes montrent une densité égale à deux indicateurs que ces deux indicateurs ont une influence l’un sur l’autre. Pierre Breteau, Maxime Ferrer et Lucas Baudin Réutiliser ce contenu

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