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Histoire de la psychologie cognitive

Histoire de la psychologie cognitive
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie fut jusqu'à la fin du XIXe siècle une branche de la philosophie consacrée l'étude de l'âme (en grec: psukhé). Elle est actuellement une science ayant pour objet l'étude des conduites des organismes. La psychologie moderne s'est peu à peu détachée de différents courants de la pensée philosophique. En effet, chaque époque de l'histoire de l'humanité produit une structure explicative de la nature de l'esprit de l'homme. La psychologie et la psychiatrie ont pris la relève dans ce type d'études. Les grands courants de la psychologie moderne[modifier | modifier le code] L'un des courants de la psychologie moderne prend naissance dans l'œuvre de R. Les progrès de la psychologie ont été liés de plusieurs façons à ceux de la physiologie du système nerveux. Le deuxième événement fondateur est la naissance du premier Laboratoire de psychologie expérimentale, à Leipzig en 1879, par Wilhelm Wundt (1832-1920). Related:  Psychologie cognitive

La psychologie cognitiviste Patrick Juignet, Philosciences.com, 2010. Pour être précis, nous utilisons ici le terme de "psychologie cognitiviste", car la psychologie cognitive, c'est-à-dire qui concerne la connaissance, n'est pas nécessairement inpirée du cognitivisme. La psychologie cognitiviste, est une reformulation de la psychologie de la connaissance dans le cadre du cognitivisme, c'est à dire en s'inspirant de la théorie de l'information. Elle a eu lieu à partir des années 1950 aux USA et vers 1980 en Europe. Elle s'oppose et succède à la précédente formulation comportementaliste (béhavioriste) longtemps dominante. La psychologie cognitiviste "se fonde contre le béhaviorisme" car elle s'autorise, "pour comprendre les comportements, à tenter de les expliquer par des causes invisibles, mentales". Notons que la doctrine se disant cognitivo-comportementaliste est une imposture intellectuelle qui tente de redorer le blason terni du comportementalisme. 1/ Le référent de la psychologie cognitiviste

Comment la psychologie expérimentale française est-elle devenue cognitive ? 1Depuis le début de la décennie 1980, en France, un secteur entier de la psychologie française revendique son appartenance à la constellation des sciences cognitives. Cette intégration ne concerne pas toute « la » psychologie, considérée en tant que discipline académique, enseignée dans des unités de formation et de recherche (UFR) qui délivrent des diplômes de psychologie à l’issue d’au moins cinq années d’études. 2La psychologie cognitive française est issue de la branche naturaliste de la psychologie, qui se nomme « expérimentale » ou « scientifique » ou encore « générale » et dont il est nécessaire, à présent, de rappeler en quelques mots les origines et l’histoire afin de tenter de comprendre par quelles voies et en fonction de quels enjeux institutionnels elle est devenue cognitive. 3Les trois premiers laboratoires français de psychologie furent créés à la fin du xixe siècle. 9Le 2 juin 1948, une loi réorganise le CNRS.

L’approche computationnelle de Marr 2.4.1. L’approche computationnelle de Marr La théorie de Marr (1982) a dominé pendant de nombreuses années l’approche computationnelle. Selon cette théorie, trois principales étapes permettraient le traitement d’une image en vue de sa reconnaissance. Dans la lignée des physiologistes, les chercheurs dans le domaine de la vision computationnelle ont proposé l’existence d’une première étape d’extraction des contours par le biais de détecteurs de lignes. L’algorithme conçu par Marr et Hildreth (1980) pour générer l’ébauche primitive brute commence par la transformation d’une représentation de l’image en une série de représentations indépendantes à différents niveaux. Marr et Hildreth (1980) ont proposé que l’image soit traitée par un ou plusieurs filtres. Figure 21 : Détection des contours par l’étape « zero-crossing » de Marr et Hildreth (1980). Figure 22 : L’ébauche primitive brute de Marr (1982). Figure 23 : Ebauche 21/2D d’une tasse.

Naissance de la psychologie cognitive. Penser c'est calculer ! La psychologie cognitive est née en même temps que l’ordinateur et l’intelligence artificielle. Elle conçoit l’esprit humain comme un dispositif de « traitement de l’information ». Selon la conception behavioriste, dominante durant la première moitié du XXe siècle, la pensée pouvait être décrite par un ensemble de lois faisant dépendre nos comportements de leur contexte. La psychologie scientifique devait donc s’appuyer seulement sur ce qui pouvait faire l’objet d’une observation directe et objective. Les précurseurs Si les écoles gestal [ lire la suite... ] Article de 1454 mots. Rui Da Silva Neves Professeur de psychologie cognitive à l’université Toulouse-II, il a publié Psychologie cognitive, Armand Colin, 2003. WIKI Niveaux logiques Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le modèle des Niveaux logiques est formalisé par le consultant et chercheur américain Robert Dilts[1] et que la Programmation Neuro-Linguistiqe a inclus à sa pratique. Ce modèle découle du concept de niveaux logiques issus des travaux de Gregory Bateson sur les niveaux d'apprentissage[2],[3]. Six niveaux logiques[modifier | modifier le code] Le modèle de Robert Dilts comporte six niveaux[4], qui sont tous formalisables au moyen de questions : Utilisation et objectif[modifier | modifier le code] Ce modèle permet de faire, dans un contexte donné, des distinctions entre des informations qui sont à des niveaux logiques différents. Techniques liées[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Psychologie Cognitive - Concepts Majeurs - Psychoweb Lorsque KANT, en 1781, affirme que la psychologie ne peut pas être une science, il ne veut ni plus ni moins que stimuler les chercheurs de l’époque afin qu’ils trouvent les solutions aux trois grands problèmes qui rendent cette psychologie fragile au niveau de la rigueur. - Le problème de l’introspection, car en effet n’existe aucun moyen de vérifier la véracité des dires des patients. - Les activités mentales n’ont pas de durée précise, et ne peuvent ainsi être mesurées. - toute science nécessite des fondements mathématiques C'est sur ces bases que le mouvement nommé "Béhaviorisme" naît et fait fi à l’introspection en se bornant à étudier les stimulus puis les réactions qui en découlent sans se préoccuper du phénomène intermédiaire, ne réfléchissant alors qu’à ce qui est visible. La psychologie cognitive est créée en réaction au Béhaviorisme, insistante sur l’importance des étapes intermédiaires. Les concepts de bases de la psychologie cognitive

une brève histoire des niveaux Logiques-1/3 Un article de Robert Dilts, Le coaching qui vise à améliorer la performance, le coaching avec un petit « c », ou encore le coaching performatif est orienté vers le développement de compétences comportementales spécifiques chez le client. Ces méthodes orientées vers la performance impliquent de faire ressortir et renforcer les capacités du client à travers l'observation, l'encouragement, et le feedback. Pour être efficaces, ces coachs observent avec soin les comportements de leurs clients, leur fournissent des astuces et de la guidance sur comment s'améliorer dans des contextes et situations spécifiques, et leur facilitent un accès amélioré à leurs propres ressources internes. Un des outils primordiaux du coaching de performances efficaces est l'établissement de buts et d'objectifs bien formulés. La notion de niveaux logiques En tant qu'exemple simple, considérons le taux de changement ou la «vitesse» d'une voiture. Les niveaux logiques d'apprentissage et de changement Contexte historique

Cours : Introduction historique à la Psychologie Cognitive Dès les premiers pas de la psychologie en tant que discipline, s'affichent les tenants d'une psychologie souple et subjective, nettement enracinée dans les conceptions issues de la philosophie, pour laquelle ce qui fait l'homme et son esprit, ne peut être dissocié de l'âme. Prenant à contre-pied cette vision de la psyché, une mouvance comportementale associera l'esprit de l'homme, non plus à une éventuelle âme, mais à des activités mentales, objectivement décelables. Le béhaviorisme Cette conception se fonde sur l'idée selon laquelle ce qui n'est pas observable dans l'esprit ne peut être assujetti à l'expérimentation. Il n'y a donc aucun intérêt pour une discipline se voulant scientifique, d'opter pour un objet d'étude par nature inobservable. Il faut donc envisager l'étude de l'homme, de ses réactions, par l'étude de faits observables, et donc par le comportement des êtres vivants (homme compris). Le traitement de l'information Symbolique et Connexionnisme : la Psychologie Cognitive

une brève histoire des Niveaux Logiques- 2/3 Le développement des Niveaux Neuro-Logiques, par Robert Dilts, Gregory Bateson a poursuivi sa théorie des types logiques en les appliquant plus généralement à de nombreux aspects comportementaux et à la biologie. Selon sa compréhension, les types logiques constituaient « une loi de la nature », pas seulement une théorie mathématique. Il maintenait par exemple que le tissu, qui est composé d'un groupe de cellules, appartenait à un type logique différent que celui des cellules individuelles - les caractéristiques d'un cerveau ne sont pas les mêmes que celles des cellules qui le composent. Les deux peuvent s'influencer mutuellement à travers un feedback indirect. Dans son cours sur « l'écologie de l'Esprit », Gregory Bateson m'a inculqué la nécessité primordiale de considérer l'existence des types logiques et des niveaux dans tous les aspects de l'expérience et de la vie. Tout ceci semblait bien concorder avec la notion, proposée par Bateson, d'une « hiérarchie » de niveaux logiques. a.

Le nouvel âge des sciences cognitives. La rançon du succès Longtemps centrées sur la mémoire, l’intelligence et le raisonnement, les sciences cognitives se sont depuis ouvertes à d’autres domaines : les émotions, l’action, l’inconscient, la créativité… La vague cognitive a déferlé sur la psychologie en deux temps. Dans un premier temps (années 1960-1970), les jeunes sciences cognitives sont centrées géographiquement aux États-Unis (précisément au MIT de Cambridge), et théoriquement sur un modèle de référence : le cerveau-ordinateur. L’intelligence artificielle (IA) est alors la science-pilote ; la pensée (rebaptisée « cognition ») est considérée comme du calcul ; l’intelligence (rebaptisée « résolution de problème ») est assimilée à un programme informatique. Les sciences cognitives regroupent alors un petit noyau de disciplines (psychologie, IA, linguistique, neurosciences) autour de ce modèle-pilote. À partir des années 1980, le modèle « computationnel » (de computer = ordinateur) de l’esprit commence à s’essouffler.

une brève histoire des niveaux logiques-3/3 Les Niveaux Neuro-Logiques et le système nerveux, un article de Robert Dilts En 1988, j'ai mis sous la forme des « niveaux neuro-logiques », ce concept qui lie les niveaux de processus de Bateson avec le système nerveux. Bateson (dans Vers une écologie de l'Esprit) déclarait que nous pouvions nous attendre à trouver - devions trouver - « dans le cerveau télencéphale» (la partie la plus récente du cerveau qui inclut le cortex) une hiérarchie composée des différents niveaux d'apprentissage qui correspondrait aux « hiérarchies dans la structuration des circuits ». Le niveau de neurologie mobilisé lorsqu'une personne reçoit un challenge au niveau de la mission et de l'identité est remarquablement plus profond que le niveau engagé lorsque la même personne bouge la main. Un environnement spécifique est composé de facteurs tels que le cadre externe, les conditions météorologiques, la nourriture, le niveau sonore, etc., qui entourent un individu ou un groupe. Robert Dilts

Entrer dans la boîte noire Après l'ère du béhaviorisme triomphant, la psychologie est devenue cognitive. Elle s'est alors mise à décrire un monde caché, peuplé d'activités mentales, de représentations, de stratégies... Lorsqu'elle est devenue cognitive, la psychologie s'est donnée un nouveau programme : étudier les représentations et le traitement de l'information des organismes vivants, et de l'être humain en particulier. Nouveau programme, puisqu'auparavant, son objectif était l'étude des conduites. Mais que signifie cette distinction entre conduites et représentations ? Pour bien la comprendre, partons de l'exemple de Jean Costermans : une rencontre entre deux amis (1). Le comportement manifeste correspond à l'ensemble des activités motrices - les deux amis s'approchent l'un de l'autre, se serrent la main - des activités verbales - « tiens ça faisait longtemps !

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