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Hyperlieux dans Libération, une série estivale géographique

Hyperlieux dans Libération, une série estivale géographique
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L’enseignement de la géographie : une histoire Depuis quand enseigne-t-on la géographie en France ? Poser cette question semble délicat car l’histoire scolaire de ce savoir est sans doute aussi ancienne que l’histoire de l’éducation. Sans remonter trop loin, signalons par exemple les travaux de Dainville [1] sur la géographie des Jésuites, qui attestent de pratiques d’enseignement intégrant des savoirs géographiques dès le XVIe siècle. Plus généralement, dans l’ensemble des collèges d’Ancien Régime, géographie et histoire sont régulièrement mobilisées pour l’étude des textes de l’Antiquité sans que l’on puisse parler pour autant de discipline scolaire. Hors l’anachronisme (la notion de discipline pour désigner des matières d’enseignemen [2] ne se développe qu’entre les deux Guerres mondiales), cette notion est fort utile pour évaluer l’importance et le statut des savoirs enseignés. Antoine Prost [3] caractérise une discipline scolaire par des contenus, des exercices, des procédures d’évaluation, des finalités et des enseignants.

Les hyper-lieux : une nouvelle espèce d’espace dans la mondialisation A l’encontre des analyses qui voient le monde comme de plus uniforme et indifférencié, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose les “hyper-lieux”. Des espaces intenses et divers où s’exprime la créativité et la volonté d’engagement social et politique de ceux qui les occupent. Aux “non-lieux“, autrefois théorisés par Marc Augé, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose aujourd’hui les “hyper-lieux“, comme régime spatial dominant à l’heure de l’urbanisation généralisée des espaces. D’où vous est venue l’intuition de définir les espaces urbains dominants d’aujourd’hui comme des “hyper-lieux” ? Michel Lussault – Cette question des hyper-lieux, par opposition à ce que Marc Augé appelle les non-lieux, je l’avais en tête depuis le début de mon travail au début des années 1990. (Flickr) Comment comprenez-vous le succès de ce concept de non-lieu ? Deux raisons au moins l’expliquent. Owen Byrne, The Mall, Toronto (Flickr/CC) Mais quel est ce rapport à la vérité des lieux ?

Notre-Dame de Paris : la flèche sera… Dubaï, hub et urbi Nul doute que l’aéroport international de Dubaï s’impose désormais comme un lieu de dimension mondiale. Ses 84 millions de passagers annuels projettent une ville de taille somme toute modeste, de population comparable à celle de Lyon, au premier plan du théâtre du monde. Par son aéroport, Dubaï se place au troisième rang, peu après Atlanta et Pékin et loin devant Roissy-Charles-de-Gaulle, alors même que son apparition dans le classement des trente premiers aéroports ne remonte qu’à dix ans. On retrouve ici la course éperdue de l’émirat pour figurer en tête des classements afin de frapper l’imagination des investisseurs. Les images publicitaires des rues de Dubaï se font largement l’écho de cette ambition, à grand renfort de «#1» pour qualifier tel ou tel projet urbain. La compagnie aérienne Emirates, porte-drapeau de la ville et ayant connu une croissance fulgurante, a pleinement contribué à cette stratégie. Alcool, or et lessives Réfugiés et limousines

Le rapport au paysage ordinaire. Approche par les pratiques des espaces de proximité | Paysage | périurbain | proximité | landscape Changes in social expectations concerning the living environment have led French legislators working on normal landscape policies, such as the 1993 landscape law, to introduce landscape issues into the domain of urban regulations. Such changes, also apparent since 2000 in the European Landscape Convention, raise the question of how to characterise periurban landscapes or the urban landscapes developed during the 20th century with a view to assessing landscape policies. Concerning these issues, we here develop the idea of landscape characterisation based on surrounding regions. « I suspect that it is by studying the vernacular that we will eventually reach a comprehensive definition of landscape and of landscape beauty [...] their beauty is not simply an aspect but their very essence and that beauty derives from the human presence. »Jackson J. Dépasser la schizophrénie des paysages périurbains en s'intéressant à la reconnaissance locale des lieux La schizophrénie des paysages périurbains

Hyper-lieux, les nouvelles géographies de la mondialisation Les Cafés Géo de Lyon accueillent le 5 avril 2017 Michel Lussault, professeur de géographie et d’études urbaines à l’ENS de Lyon, chercheur à l’UMR 5600 Environnement Ville Société, directeur de l’Institut français de l’Éducation. Les quatre livres L’homme spatial, De la lutte des classes à la lutte des places, L’avènement du monde et Hyper-lieux doivent être lus ensemble. Hyper-lieux clôt ce cycle. Ces livres s’inscrivent dans la continuité d’un colloque co-organisé avec J. Deux fils directeurs irriguent ces travaux : La volonté de comprendre la mondialisation sans la réduire à la globalisation économique. Comprendre un individu passe par la manière d’organiser son espace de vie au quotidien, qui se heurte à trois types d’épreuves. La première épreuve est la distance. Pour un migrant, ces trois épreuves, dans les espaces publics et privés, peuvent permettre d’assurer la survie. Hyper-lieux prend naissance dans une perplexité, ressentie à différentes lectures.

Notre-Dame va retrouver sa flèche : exit les projets futuristes et retour à la case départ Notre-Dame de Paris va retrouver sa flèche, identique à celle détruite lors de l’incendie du 15 avril 2019. Le concours international d’architecture souhaité par Emmanuel Macron n’aura donc pas lieu, le chef de l’Etat s’étant ravisé enfin après plus d’un an de polémique. Tout ça pour ça ! Retour en arrière, donc. Abonné Qui a construit Notre-Dame de Paris ? Exit donc les flèches en titane ou en verre, les toitures végétalisées et les serres en lieu et place des combles partis en fumée. Istanbul, la ville-planète aux mains d’Erdogan Times Square, Ipanema, Istanbul, Tombouctou : loin de s’uniformiser, les villes de la mondialisation se démarquent les unes des autres pour des raisons politiques, touristiques, culturelles ou his toriques. Autant de facettes pour ces hyper-lieux, concept théorisé par le géographe Michel Lussault. Mardi : Tombouctou. Avec près de 15 millions d’habitants, deux fois plus qu’en 1990, Istanbul fait partie des vingt plus grandes villes du monde. Etendue sur une centaine de kilomètres à la jonction de l’Europe et de l’Asie, l’ancienne capitale ottomane s’est lancée dans un superlativisme urbanistique : les plus hautes tours, le plus grand aéroport, le doublement du Bosphore par un canal… Le géographe Jean-François Pérouse vient d’y consacrer son dernier ouvrage, Istanbul planète - la ville-monde du XXIe siècle (éditions La Découverte). A lire aussi : La carte des hyper-lieux En quoi Istanbul est-elle la ville-monde du XXIe siècle ? Je reprends ici une expression de Jean Baudrillard.

Albert-Kahn : les collections photos Hyper lieux de la mondialisation - Histoire-géographie - Éduscol Théorisée par Michel Lussault, géographe et professeur à l’École normale supérieure de Lyon, la notion d'hyper lieu dans un contexte spatial mondialisé renvoie à des territoires aux identités particulières. L'auteur de cette « nouvelle géographie de la mondialisation » a pu s'en expliquer lors d'entretiens radiophoniques ou préciser sa définition lors d'un Café géo à Lyon en avril 2017. Mais pour rendre compte de cette analyse essentielle qui réfute l'uniformisation des territoires mondialisés, des exemples précis peuvent être mobilisés. Libération a ainsi proposé la description et l'analyse de onze territoires lors d'une série de reportages. Michel Lussault signe notamment la première analyse concernant Times Square, puis les cas de Palmyre, Ipanema, Hiroshima, Istanbul, Tombouctou, Beaubourg, Lagos, Tianjin, Dubai et pour finir l'ISS sont proposés par des géographes, des historiens ou des écrivains. Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes :

Patrimoine bâti, identité et territoires Comprendre Cent ans après la loi sur la protection des Monuments historiques, dont le champ s’est élargi du monument à l’espace, l’heure est au bilan. Aujourd’hui, en Île-de-France, près de 4 000 édifices sont protégés et ont pour corollaire un mouvement de patrimonialisation du territoire. La loi de 1983 créant les ZPPAU, a aussi marqué une évolution avec l’arrivée des collectivités locales dans le monde du patrimoine et sa prise en considération dans la planification urbaine. L’IAU îdF a été novateur en créant le premier Atlas du patrimoine protégé et en élaborant une réflexion sur le lien entre le site et son environnement. Agir Loin de n’être qu’un élément culturel, historique ou esthétique, le patrimoine est toujours mieux pris en compte dans l’aménagement. Anticiper Le patrimoine s’ouvre vers un nouvel avenir.

Paristique. L’origine des rues de Paris sur une carte – Les Outils Tice Paristique est une impressionnante carte en ligne qui permet de découvrir d’un clic l’origine de la plupart des rues et lieux de la capitale française. Une carte interactive gratuite créée par un passionné qui est un bel exemple de ce que l’on peut réaliser grâce à la montée en puissance de l’Open Data et des outils de visualisation. L’ouverture des données est une philosophie visant à rendre des données numériques accessibles à tous et à s’affranchir des restrictions sur le droit d’accès et de réutilisation. Elle s’inscrit dans une tendance qui considère l’information publique comme un bien commun. Paristique est l’œuvre de Guillaume Derolez qui a été chercher un imposant jeu de données sur les rues parisiennes dans le site de la politique Open Data de la Ville de Paris, ParisData qui lui aussi vaut le détour. Le résultat est formidable. En cliquant sur un point vous obtenez l’origine du nom de la rue et une rapide histoire. À vous de jouer. Lien: Paristique

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