background preloader

L'économie des médias

L'économie des médias
Marc Endeweld, vous êtes journaliste spécialisé dans l’investigation politique pour le magazine Marianne. Vous avez collaboré à de nombreux médias : au Monde diplomatique, à Témoignage Chrétien ou aux Inrockuptibles. Vous avez publié en 2010 chez Flammarion « France Télévision off the record, histoires secrètes d’une télévision publique sous influences » et en novembre 2015, toujours chez Flammarion, « L’Ambigu Monsieur Macron », une enquête sur le parcours du Président de la République, alors Ministre de l’Économie. Avec vous, nous allons nous intéresser à la situation des médias en France. Vous êtes un observateur attentif des relations entre pouvoir politique et médias, et de la mutation structurelle profonde que connaît le secteur de la presse écrite dans un contexte de transition numérique et d’effondrement des recettes publicitaires. La diffusion papier de la presse écrite a baissé de 3,2% en 2016 par rapport à l’année précédente mais sa diffusion numérique a augmenté de 53,1%. Related:  Podcast-videosJournalisme

“You can be heroes” avec Cynthia Fleury et Fabrice Humbert Fabrice Humbert, écrivain, publie Comment vivre en héros (Gallimard, août 2017) Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, auteure de La fin du courage : la reconquête d’une vertu démocratique et des enregistrements sonores Reconquérir le courage (Frémeaux & associés, juillet 2017) "Un héros, c'est un geste fulgurant, quelqu'un qui saisit le moment pour s'imposer." Fabrice Humbert L’héroïsme est-il une vertu démocratique ? C’est en tout cas à cet exercice que se prête l’écrivain Fabrice Humbert, pour lui d’ailleurs « le réel est composé de fiction : on s’invente, on se projette ». C’est aussi ce que questionnait à sa manière la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, professeur de philosophie à l'American University of Paris, auteur de La fin du courage : la reconquête d’une vertu démocratique, traduits en sons chez Frémeaux & associés cet été sous le titre : Reconquérir le courage.

Comment Facebook achète la presse française. Médiapart Mars 2018 Facebook a gagné. Les médias français sont bel et bien devenus dépendants. Triplement dépendants, en fait : élargissement gratuit de l’audience, utilisation des outils de production et de diffusion et acquisition de revenus complémentaires. L’écosystème de publication du réseau social est devenu un outil vital pour le secteur médiatique. De l’innocente et ludique chasse aux « likes » des débuts, à la production sur-mesure et rémunérée de formats vidéo aujourd’hui, le dealer d’audience a bien fait son travail. Dose après dose, les éditeurs ont scellé un pacte tacite avec la plateforme, un pacte aux allures de mariage de raison. Asphyxiés financièrement et désertés par leur lectorat historique, les médias traditionnels ont en effet trouvé dans l’audience apportée par Facebook un ballon d’oxygène inespéré. Mais la descente est déjà en vue. Quelles sont les implications d’une telle servitude volontaire pour le fonctionnement quotidien des rédactions, grandes ou petites ? Facebook a gagné.

Les relations incestueuses entre fake news et publicité C’est le nouveau fléau de la presse en ligne, des réseaux sociaux et même du monde politique. Les fake news, ou fausses nouvelles en bon français, pullulent sur Internet et sont largement relayées par les réseaux sociaux. Les récentes initiatives lancées par Facebook ou Le Monde ont encore du mal à faire face à ce phénomène de masse. Pour lutter efficacement contre les fake news, encore faut-il bien comprendre pourquoi elles existent et comment elles se diffusent. Si l’on ne se situe qu’au niveau des intentions, on sait que différents États, partis, courants, groupes de pression, peuvent avoir intérêt à créer de fausses nouvelles pour influencer l’opinion. La publicité au cœur du mécanisme Ces donneurs d’ordre font donc appel à des agences spécialisées dans la création de fausses nouvelles. Ensuite, c’est l’effet boule de neige, car chacun de nous relaie, souvent sans le savoir, ces mensonges. Si l’argent est le nerf de la guerre, la publicité est le nerf d’Internet.

Ouest-France et les réseaux sociaux by Erwan Alix on Prezi “Trucs de meufs” : quand les filles parlent cru c'est poilant - Télévision Masturbation, épilation, règles et contraception : la websérie “Trucs de meufs” offre une incursion pleine d'humour dans les discussions de jeunes femmes âgées de 21 à 33 ans. Instructif et réjouissant. « Pendant un an, j'avais touché à rien, j'avais des trucs qui faisaient plusieurs centimètres de longueur ». « Et les poils sur les seins ! Des fois, moi, j'ai des super longs poils sur les tétons ». « Ben moi, j'ai des poils au menton aussi ». « Moi aussi j'en ai trois drus ! ». Poil libre et assumé A l'écoute du quatrième épisode, « Les poils, à bout de touffe », en ligne jeudi 21 septembre, on se dit que dans notre société, le poil féminin libre et assumé est presque aussi tabou que le porno. “Si ça peut permettre à dix filles de ne pas être complexées parce qu'elles se masturbent, c'est génial” Ces séances de confidences font exploser les normes fabriquées à longueur de journée par les médias. La masturbation – Doigt, doigt mon doigt ! Le porno – Le cas porn Et c'est contagieux.

Faire payer le prix de l’info | OhMyBox, juin 2014 Avec ou sans pub ? En accès payant ou gratuit ? En se déclinant en fonction des supports et moments de lecture ? Ou en se lançant dans l’aventure du financement participatif ? Pour la presse en ligne, la quête du modèle économique idéal relève du casse-tête chinois. Publié dans Journalistes n°158, avril 2014 Comment construire un modèle économique viable lorsque l’on est éditeur d’infos en ligne ? Puisqu’il puise sa richesse dans la plume et les crayons de ses collaborateurs, c’est tout naturellement qu’a germé l’idée de se tourner vers l’édition, papier cette fois. Du tout gratuit au tout payant Les premiers modèles de la presse en ligne reposaient sur le tout gratuit financé par de la publicité. De son côté, Bakchich.info avait tenté de sauver les meubles en proposant une édition imprimée. Les éditeurs s’organisent « Tout le monde ne s’appelle pas Edwy Plenel », relève Margaret Boribon, secrétaire générale des Journaux francophones belges (JFB). Apprendre à entreprendre

Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet. Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). L’exposition à l’information peut y être volontaire (abonnements à des pages médias) ou accidentelle: un ami qui interagit avec un contenu d’actualité (like, partage, commentaire) et donc nous y expose dans notre fil d’actualités, ou alors un groupe auquel on est abonné qui va poster un contenu et/ou chercher à en discuter. Pour cela, nous avons diffusé un questionnaire et mené des entretiens qualitatifs auprès de 18-24 ans, une population fortement connectée qui est en train de construire ses propres pratiques numériques. Les pratiques d’information des 18-24 ans S’informer avec les réseaux socionumériques Conclusion

Les médias face au pouvoir des réseaux sociaux Les éditeurs sont confrontés au risque de perdre la relation à leurs lecteurs au profit de Facebook ou Apple. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Alexandre Piquard Les réseaux sociaux comme Facebook s’imposent petit à petit comme des intermédiaires entre les médias et leurs lecteurs. C’est ce que souligne le rapport annuel du Reuters Institute britannique, qui s’appuie sur un sondage conduit auprès de 20 000 personnes dans 12 pays d’Europe plus les Etats-Unis, le Japon et le Brésil : 41 % des sondés ont utilisé Facebook au cours de la semaine écoulée pour trouver, lire, partager ou commenter de l’information, soit une hausse de 6 points en un an. Lire aussi Avec « News », Apple veut attirer les médias En France, ils sont 35 % (+8 points). Le service, gratuit, sera disponible « à l’automne ». Concessions Conséquences sur le pluralisme Le contrôle des données sur les habitudes des lecteurs est aussi un point sensible.

Related: