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Un petit crâne de 13 millions d’années éclaire l’origine des grands singes

Un petit crâne de 13 millions d’années éclaire l’origine des grands singes
Le crâne extrêmement rare découvert au Kenya appartenait à un animal d’une espèce jusqu’alors inconnue mais très proche de celle qui a donné naissance à l’homme. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Barthélémy La scène se passe en 2014 sur le site de Napudet, au Kenya, non loin du lac Turkana. Son analyse a pris trois ans et elle a été publiée, mercredi 9 août, par Nature. Une époque-charnière de buissonnement d’hominoïdes Pour comprendre pourquoi, il faut retourner à l’époque où ce petit singe vivait. Tout l’enjeu de l’étude de ce crâne était donc de le placer dans le buissonnement d’hominoïdes qui se produit à cette époque-charnière. « L’oreille interne d’un grand singe classique » Ont ainsi été scrutés l’oreille interne et les germes des dents définitives, enfouis dans la mâchoire fossile. « La taille et la forme du crâne faisaient beaucoup penser à un jeune de gibbon et on se demandait si on n’avait pas trouvé l’ancêtre des gibbons, qui reste un grand mystère. Mort à seize mois Related:  pedagoornitho56Articles non classés

La classification du vivant, mode d'emploi Auteur : Guillaume Lecointre Guillaume Lecointre est Professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, Département Systématique et Evolution, Laboratoire "Systématique, Adaptation, Evolution" UMR 7138 CNRS-UPMC-MNHN-IRD-ENS.Adaptation et mise en ligne : Gilles Camus Table des matières Retour au début 1. Introduction générale On pourrait penser que classer les êtres vivant est une activité maîtrisée des naturalistes amateurs, des enseignants et des utilisateurs de la nature (agriculteurs, sélectionneurs, agronomes, pharmaciens, vétérinaires, paysagistes, conservateurs de parcs et de musées, etc.). Même chez les scientifiques dont le métier est très proche des classifications, il arrive encore trop souvent qu’on se méprenne sur ce qu’est que « classer ». C’est mal connaître le contexte. 2. 2.1. Dans les livres scolaires, on confondait encore il y a quelques années trier, assigner et classer. 2.2. Trier, ce n’est pas tracer des ensembles, ce n’est pas créer des groupes. 2.3. 2.4.

Alexandra Elbakyan, la Kazakhe pirate d’articles scientifiques En ce jour ensoleillé de juin, le parc boisé du musée Kolomenskoïe, à Moscou, accueille le Geek Picnic, un festival techno artistique en plein air. Parmi la foule, une jeune femme ronde et souriante, à l’allure sage et modeste, parle devant une caméra pour une interview qui sera diffusée sur YouTube. Elle explique, une fois de plus, le fonctionnement de Sci-Hub, son site Internet de publication d’articles scientifiques gratuit et ouvert à tous. Avec 62 millions d’articles stockés et référencés, près de 700 000 téléchargements quotidiens et des millions de visiteurs réguliers sur tous les continents, Sci-Hub s’est imposé comme une source majeure de documentation scientifique. Dans les pays riches, des chercheurs ayant accès aux services payants utilisent Sci-Hub, car il est simple et accessible de partout, sans formalités. La création de Sci-Hub remonte à 2011. L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ?

La découverte d'un crâne de primate éclaire l'évolution des singes - Sciencesetavenir.fr A quoi pouvait ressembler l'ancêtre commun aux grands singes vivants et aux humains ? La remarquable découverte en Afrique d'un crâne de jeune primate âgé de 13 millions d'années permet de s'en faire une idée, révèle une étude. Trouvé près du lac Turkana au Kenya, le fossile est celui d'une nouvelle espèce appartenant au genre Nyanzapithecus, une branche primitive des hominoïdes. Le groupe des hominoïdes, dit des grands singes ("ape" en anglais), comprend actuellement les humains, les chimpanzés, les gorilles, les bonobos, les orangs-outans et les gibbons. "Il s'agit d'une découverte exceptionnelle car le crâne est quasiment complet" Surnommée Nyanzapithecus alesi ("ales" signifiant ancêtre en langue Turkana), la nouvelle espèce "ressemblait à un gibbon" sur certains aspects mais pas sur d'autres, déclare à l'AFP Isaiah Nengo, premier auteur de l'étude parue mercredi 9 août 2017 dans Nature. Le crâne retrouvé partiellement nettoyé. © Isaiah Nengo, Photo de Christopher Kiarie.

Le chilesaurus, le « chaînon manquant » entre deux familles de dinosaures ? Une étude estime que ce spécimen contribue à combler un écart évolutif, présentant les caractéristiques des théropodes et des ornithischiens. Herbivore à l’allure de terrible carnivore, le chilesaurus pourrait être le « chaînon manquant » entre deux grandes familles de dinosaures. C’est ce qu’avance une étude parue mercredi 16 août dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B et qui prône une révision complète de leur généalogie. Ce dinosaure contribue à combler un écart évolutif, explique à l’Agence France-Presse Paul Barrett du musée d’histoire naturelle de Londres, coauteur de la recherche. « Cette découverte nous aide à comprendre comment un type de dinosaure s’est transformé en un autre type, complètement différent. » L’animal, qualifié de « l’un des dinosaures les plus déroutants et les plus fascinants » par le chercheur, a été mis au jour dans le sud du Chili en février 2004. Ascendance commune

Accueil petrography En cliquant sur certains items des menus ci-dessus, vous aurez accès à des panoramas zoomables sur des lames de roches vues au microscope polarisant. La technologie utilisée est celle de "zoomify" et se déplacer dans la fenêtre de visualisation est assez intuitif (plusieurs modes possibles). Le taux de zoom se règle par un curseur présent en bas de la fenêtre de visualisation, mais aussi avec le scroll de la souris. Vous noterez que pour toutes les vues présentant un cadre, la longueur des traits, blancs ou noirs, correspond en réalité à 2 mm. Dans la partie consacrée aux minéraux, toujours en mode LPA et parfois en mode LPNA (pour les minéraux pléochroïques), vous pourrez faire tourner la platine, soit en vous servant du bouton qui est en haut à gauche, soit en tirant sur l'image. D'autres items permettent de faire de comparaisons de lames, d'ouvrir un glossaire, de déterminer des minéraux à partir d'une clé... Ce site est en perpétuelle construction. Bonne visite.

Les Mésopotamiens, as de la trigonométrie ? Une équipe australienne propose une nouvelle hypothèse sur une tablette d’argile vieille de 3 700 ans qui offre un tableau de correspondances entre côtés de triangles rectangles. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart La première table trigonométrique est-elle antérieure de plus de quinze siècles à la « table des cordes » de l’astronome et mathématicien grec Hipparque (IIe siècle avant J. C’est ce que proposent Daniel Mansfield et Norman Wildberger, deux mathématiciens de l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney (Australie) qui publient, dans la dernière édition de la ­revue Historia Mathematica, une nouvelle interprétation d’une tablette paléo-babylonienne datée entre les XIXe et XVIe siècles avant l’ère commune. Table trigonométrique Nul ne l’avait cependant interprétée jusqu’à présent comme une ­table trigonométrique.

Notre ancêtre commun avec les chimpanzés serait-il européen ? Un ancêtre commun avec les singes aurait vécu en Europe Une nouvelle étude développe l'hypothèse que les fossiles européens de Graecopithecus freybergi pourraient être ceux du premier homininé connu… Pour les responsables de cette étude, les origines du dernier ancêtre commun entre notre espèce et les autres singes pourraient être européennes et non africaines. L’étude controversée a été publiée dans la revue Plos One. Actuellement, les évolutions des primates et hominoïdes ne font pas polémique. Pour la communauté scientifique, les singes peuplaient l’Europe il y a 12-13 millions d’années. Les conditions étaient parfaites pour ces premiers primates. Photo de la prémolaire Wolfgang Gerber, University of Tübingen Une dent qui ne colle pas dans le temps… En 2012, Nikolai Spassov (Musée national d'histoire naturelle à Sofia, Bulgarie) et ses collègues ont communiqué sur la découverte d’une dent de singe en Bulgarie. Mais un manque d’informations certain À l'exception de cette nouvelle

Découverte d'un ancien dauphin, minuscule et sans dents - Sciencesetavenir.fr Tout petit, sans dents mais portant la moustache: un étrange dauphin, vieux d'environ 30 millions d'années, a été découvert aux Etats-Unis prouvant, selon les chercheurs, qu'une espèce peut totalement se transformer en seulement 4 millions d'années. Le curieux animal, baptisé "Inermorostrum xenops", a été découvert par un plongeur dans la rivière Wando en Caroline du Sud aux Etats-unis. Il représente un membre ancien de la famille des odontocètes qui comprend aujourd'hui les cachalots, les orques, les dauphins ou encore le narval. Ce dauphin archaïque était "étonnamment minuscule" selon une équipe de chercheurs menée par Robert Boessenecker du College of Charleston qui évaluent sa longueur à 1,2/ 1,5 mètre. Des caractéristiques exceptionnelles: "Tous les autres Xenorophidaes (la famille à laquelle appartient Inermorostrum xenops, ndlr) sont plus grands en taille, ont un museau au moins trois fois plus long et une dentition complète avec au moins 11 dents sur la mâchoire supérieure".

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