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Vu du Moyen Âge : Philippe le Bel, un amateur de fake news

Vu du Moyen Âge : Philippe le Bel, un amateur de fake news
L’information sérieuse a toujours plus ou moins cohabité avec des canulars, d’autant plus innocents que personne ne les croyaient. Quand, il y a quelques années, le site parodique du Gorafi publiait un nouvel article, tout le monde riait, par exemple au sujet du meurtre d’un malheureux qui a osé demander un pain au chocolat à Toulouse. Avec l’élection américaine de 2016, les fausses informations ont pris une autre dimension et cette fois le phénomène ne prête plus tellement à rire… On les trouve partout, ces « informations », colportées à la vitesse des réseaux sociaux et qui ont la particularité d’être… totalement fausses. Sur des sujets sensibles et polémiques, elles confortent certaines personnes dans leurs opinions ; sans sources, sans fondement, elles se présentent bien souvent comme l’information que les puissants nous cachent, avec un arrière-goût de théorie du complot. Ceci étant, Donald Trump a d’illustres prédécesseurs. Deux mauvais caractères… Boniface VIII va plus loin. Related:  Fake, rumeur, complot et vérification de l'info, propagande

Un œil critique face aux infos : formation en ligne – Collège Victor Schoelcher Fake news, canulars, propagande, théories du complots, images photoshopées ou détournées, sites de désinformation, rumeurs… Ce parcours de formation permet d’apprendre : que le fait de ne pas vérifier une information ou une rumeur, peut avoir des conséquences !à savoir te débrouiller pour vérifier une information, notamment sur Internetadopter des réflexes face aux rumeurs et aux informations qui circulent De nombreuses informations fausses circulent, notamment sur Internet. Souvent, on les partage sans avoir vérifié si elles étaient vraies ! Une seule solution : savoir évaluer une information soi-même, pour éviter que ce soient les autres qui « pensent » à ma place ! Temps estimé : 2 heures Ce parcours est basé sur des compétences à développer pour l’obtention du Socle commun de compétences et de culture. Il s’intègre dans le parcours citoyen de l’élève et se conforme au programme d’Éducation aux Médias et à l’Information.

La rumeur, garante de nos libertés ? Il y a près de deux mois, le site de Tolbiac, occupé depuis plusieurs semaines par des étudiantes et étudiants en lutte contre la loi ORÉ, était évacué par les services de police. La confrontation entre bloqueurs et CRS donna naissance à ce qui a très rapidement été qualifié de « rumeur de Tolbiac » : un étudiant aurait à cette occasion été grièvement blessé, voire tué. L’information, fut abondamment relayée sur les réseaux sociaux (plus de 10 000 tweets, selon Visibrain pour Le Parisien), avant que, l’événement s’étant révélé contraire à la réalité, des journaux occupant des positions dominantes dans le champ médiatique (Libération et Le Monde) ne rétablissent les faits en s’attaquant à cette fake news et à ses instigateurs. Psychologie des foules La situation est à la fois différente et semblable pour les rumeurs antiques. Rumeurs détestées Il y a pourtant une chose que nos rumeurs et celles des Grecs et des Romains ont en commun : les jugements hystériques qu’elles suscitent.

Fake news Depuis son investiture en 2016, le 45e président des États-Unis Donald Trump n’a eu cesse, via de nombreux tweets, de critiquer le traitement médiatique à son encontre. Il accuse ainsi les principaux médias « libéraux », comme le New York Times, le Washington Post ou bien encore CNN d’être « aveuglés par la haine », d’encourager les « théories du complot » et plus encore de propager de « fausses informations », les fameuses « fake news ». En 2017, l’ancien numéro deux du Front national, Florian Philippot, répondant à l’accusation d’avoir tweeté de fausses informations pendant la campagne présidentielle française, se défendait d’avoir créé un faux en se justifiant d’avoir « repris de bonne foi un texto qui n’était pas aberrant, qui aurait pu être parfaitement réel sur le fond » (Glad, 2017). Ainsi, ce qui est vraisemblable devient-il suffisamment crédible pour être relayé, quand bien même l’analyse des faits ne peut que conclure au caractère fallacieux de l’information relayée.

Deseat. Se désinscrire facilement des services en ligne que vous n'utilisez plus Dernière mise à jour le 19 juin 2018 Deseat est un petit outil en ligne qui va s’occuper de vous aider à faire un grand ménage de printemps en supprimant les comptes sur le Web que vous n’utilisez plus. Avez-vous remarqué comment il est beaucoup plus facile de s’inscrire sur un site ou un service en ligne que l’inverse. Tout est fait pour vous amener à franchir le pas dans un sens alors qu’il faut parfois chercher longtemps dans les tréfonds des sites pour dénicher la façon de demander que votre nom et adresse soit effacés et…que l’on vous oublie. Deseat va vous faire gagner beaucoup de temps et vous permettre de mieux gérer votre présence et identité numérique. L’utilisation de Deseat est simple. Quelques secondes d’analyse et Deseat vous affiche le nombre de services auxquels vous avez souscrit avec votre adresse mail. Une fois que vous avez passé en revue l’ensemble des services, vous pouvez aussi annuler votre inscription sur Deseat. Deseat est en cours de développement. Lien: Deseat

La recherche sur les journalistes et les lecteurs de CrossCheck suggère un impact positif pour le projet - First Draft News FR CrossCheck est un projet unique de vérification collaborative de l’information en ligne, lancé le 6 février 2017 par First Draft, un réseau international d’organisations des secteurs médiatique, technologique et académique, avec le soutien du Google News Lab. Pour mieux comprendre les résultats de cette initiative, First Draft a demandé à des chercheurs de réaliser une analyse indépendante du projet. (Téléchargez le rapport ici.) Voici une synthèse de leur travail. Présentation de CrossCheck CrossCheck est un projet de journalisme collaboratif imaginé pour lutter contre la désinformation en ligne durant les dix semaines qui ont précédé l’élection présidentielle française de 2017. CrossCheck a été conçu pour vérifier si une collaboration d’une telle ampleur pouvait améliorer les pratiques journalistiques en matière de suivi et de rectification des éléments de désinformation en ligne et rétablir un niveau de confiance plus élevé entre le public et les médias. Principaux Résultats

3 navigateurs web qui respectent un tant soit peu nos données privées Les grands navigateurs web modernes que nous utilisons tous les jours ont beaucoup de qualités et aussi quelques défauts. Et parmi eux la fâcheuse habitude de jongler avec nos données personnelles et nos habitudes de surf sur le Web. Comment y échapper ? En allant fouiller dans les différentes préférences des logiciels ou encore en ajoutant des extensions et autres plug-ins pour se protéger de la curiosité de es véritables aspirateurs de données. L’autre moyen de se protéger c’est d’utiliser des navigateurs qui respectent un tant soit peu nos données privées. Firefox. Vétéran de ces trois options présentées dans cet article, Firefox est une option sérieuse et aboutie. Chromium Chromium est une alternative libre au Chrome de Google. Cliqz Le troisième larron de cette petite liste Cliqz s’engage à ne collecter aucune de vos données personnelles, et inclut toutes les fonctionnalités de base pour la protection de votre vie privée.

Conférence Educatice CLEMI novembr 2017 Podcast de la conférence : "Innover en éducation aux médias et à l'information pour mieux lutter contre Les fake news. Quelle démarche pédagogique et partenariale École-médias-collectivités-EdTech ?" >> À écouter ici À l'ère de « l'infobésité » la prolifération des fausses informations et des théories du complot interroge les sociétés contemporaines sur leurs propres capacités à produire un contre-discours et un rapport rationnel à la notion de vérité. Modération : Vincent Coquaz, formateur-journaliste, Pôle Labo-Formation, CLEMIIntervenants : Florence Durand-Tornare, Fondatrice - Déléguée Générale, Villes InternetDenis Teyssou, responsable éditorial Medialab R&D, Agence France-Presse (AFP) >> Voir la présentation Cécile Rousselle, coordonnatrice du programme Internet Sans crainte, Tralalère >> Voir la présentation Benoit Huet, avocat à la Cour >> Lire l'extrait de la tribune de Benoit Huet dans Le Monde >> Voir la présentation Retour en images sur les ateliers Déclic' Critique et Web TV

Un jeu d'évasion sur les données personnelles Ce jeu est le fruit d’un travail collaboratif entre la coordinatrice CLEMI de l’académie de Besançon, Marie Adam-Normand et du Délégué Académique au Numérique adjoint, Guillaume Bonzoms. Cet escape game a été conçu à partir de ressources proposées par le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI) et par la délégation académique pour le numérique éducatif (DANE) de l’académie de Besançon. Le scénario s'adresse à tout public dès la 4ème et propose aux joueurs prisonniers de s'échapper de la salle où ils sont enfermés en suivant les indices et traces physiques et numériques de leur kidnappeur. La collecte de ces informations diverses permet de déverrouiller des sacs, des carnets et autres notes personnelles. L’escape game a été créé pour être transportable et proposé en prêt à tous les enseignants et établissements de l’académie. Sources Connais-moi, échappe-toi ! Réseaux et médias sociaux

Enseigner la cartographie des controverses : retour d’expérience - Blog des Éditions KLOG [Republication : publié en décembre 2017, je remets cet article en ligne pour les profs-docs intéressés] Développée à l’École des Mines par Bruno Latour (voir son site) il y a une quinzaine d’années, puis à Sciences Po et dans de nombreuses grandes écoles en France et à l’étranger, la cartographie des controverses est également utilisée par les enseignants en info-com ou les professeurs documentalistes pour permettre à leur élèves ou étudiants d’expérimenter et de développer leurs compétences documentaire et informationnelles grâce à cet enseignement pratique. Cet article n’a pas prétention à théoriser ou à modéliser la cartographie des controverses, il est simplement un retour des expériences que j’ai pu mener jusqu’en 2015 avec des étudiants de DUT Information Communication, à l’IUT du Havre où j’ai enseigné pendant 15 ans. Objectifs du « cours » de cartographie des controverses Ce module était destiné à travailler avec les étudiants les compétences suivantes : Organisation

Tice Education : Le portail de l'Éducation numérique - Tice, TNI, codage, supports de cours, C2i Fency Drone est un serious game (jeu sérieux) destiné à promouvoir les bonnes pratiques relatives à l'usage d'Internet et des smartphones. Il se présente sous la forme d'une application pour smartphones et tablettes (IOS et Android) et vise notamment les adolescents, sans se limiter à ce public.. Son objectif est de permettre aux joueurs d'acquérir quelques réflexes qui leurs éviteront des déboires sur Internet. Contexte : Tout a commencé sur votre écran tactile, alors que vous cherchiez ce jeu que jamais vous n’avez trouvé. Dans Fency Drone, le joueur est confronté à des vagues de drones, dont certains sont envoyés par des personnes mal intentionnées, tandis que les autres sont inoffensifs, voire bénéfiques. Chaque niveau qui introduit un nouveau type de drone ou une nouvelle cible est précédé d'un très bref tutoriel, qui vous indique quels type de drones vous devez accepter, et lesquels vous devez refuser. Fency Drone est disponible sur l'App Store et sur Google Play.

Les premiers diffuseurs de fausses informations sont souvent des pages Facebook douteuses L’enquête du « Monde » sur les articles mensongers circulant sur le réseau social montre que leur diffusion est amplifiée par des pages peu scrupuleuses. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Derrière la circulation de fausses informations se cache bien souvent une mécanique bien huilée. Notre travail nous a permis de recenser sur Facebook 2 865 posts qui relaient de fausses informations (vous pouvez consulter ici notre méthodologie ainsi que notre base de données). Il existe de fortes disparités d’un message à l’autre, mais le gros de notre échantillon a eu un succès limité sur la plate-forme. Quatre-vingt-une des 115 fausses informations (soit environ 70 %) pour lesquelles nous avons pu retrouver les statistiques de diffusion d’au moins un message sur Facebook ont été partagées plus de mille fois par ce biais. Des intox diffusées de manière industrielle Quel est le poids de ces partages à l’audience particulièrement importante dans la circulation de fausses informations ?

Un étudiant sur cinq passe plus de 6 heures par jour sur son smartphone Un étudiant sur cinq (20%) passe plus de 6 heures par jour sur son smartphone et près de sept étudiants sur dix le consultent moins de dix minutes après leur réveil, révèle un sondage Opinionway* publié jeudi par la Smerep. Pas de déconnexion possible pour 42% des sondés. Selon ce sondage, 37% des étudiants passent en moyenne entre 2 et 4 heures par jour sur leur smartphone. Près d'un tiers (29%) utilisent leur téléphone moins de deux minutes après leur réveil. Et plus de 4 étudiants sur dix (44%) se sentent incapables de s'en passer pendant une journée. "Proche d'un comportement addictif". Un étudiant sur cinq dort moins de 6 heures par nuit. Le sondage a été réalisé en ligne entre avril et mai 2018 auprès d'un échantillon de 1.001 étudiants représentatif des étudiants français et de 1.000 lycéens français âgés de 14 à 22 ans.

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