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L’alimentation, grand marqueur des inégalités sociales en France

L’alimentation, grand marqueur des inégalités sociales en France
D’après une étude de l’Anses, les habitudes et modes de consommation alimentaires des Français sont un miroir des inégalités sociales. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Clément Le Foll Mercredi 12 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a publié sa troisième étude sur les habitudes alimentaires des Français (INCA 3). Réalisé tous les sept ans, ce vaste rapport analyse de manière minutieuse les comportements et habitudes alimentaires des Français. L’étude a été menée entre 2014 et 2015 sur un échantillon de 5 800 personnes représentatives de la population (près de 3 100 adultes et 2 700 enfants), à raison d’un, deux ou trois jours chacune, soit 13 600 journées de consommation et 320 000 aliments analysés. Des aliments similaires, mais en proportions différentes Chez les adultes, la consommation alimentaire est positivement associée au niveau d’étude. Produits bio et compléments alimentaires Les niveaux d’études élevés moins regardant sur le prix Related:  veille étude de marché

Les 5 chiffres qui montrent l'explosion du bio en France VIDÉO - À l'occasion de notre émission spéciale sur le bio, Le Figaro fait le point sur ce secteur en pleine croissance. En l'espace d'une dizaine d'années, le bio s'est installé dans les cuisines et le quotidien des Français. Preuve de ce succès, l'Agence Bio, un groupement d'intérêt public français qui effectue chaque année un état des lieux du secteur, a qualifié 2016 «d'historique». Si l'engouement de la part des consommateurs est fort, celui des agriculteurs l'est tout autant. Nombre d'entre eux se sont tournés vers cette culture plus respectueuse de l'environnement. Tour d'horizon des principaux chiffres du secteur: • 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires En 2016, les consommateurs de l'Hexagone ont dépensé 7 milliards d'euros pour acheter des aliments labellisés sans produits phytosanitaires ni OGM, un record. • 47.185 opérateurs bio Cette année encore, le nombre d'acteurs de la filière a augmenté. • 5,7% de la surface agricole française

7 tendances marketing pour 2017 1. Internet est définitivement roi... Après avoir doublé la radio, l'affichage, la presse, il fallait bien que cela arrive: en 2017, internet deviendra définitivement le média dominant sur le marché publicitaire, devant la télévision. Oui, mais quel internet? 2. ... et le "content" est roi Content is king: la phrase, signée Bill Gates, se vérifie depuis un moment aux Etats-Unis, où les marques se sont positionnées ces dernières années comme des médias, produisant leurs propres articles, podcasts, vidéos... abondamment relayées sur les réseaux sociaux. 3. Deuxième sujet le plus "hype" selon Digimind? 4. Corollaire de la tendance précédente: les consommateurs sont demandeurs d'échanges immédiats, simples et directs avec les marques. 5. ... mais l'humain fera de la résistance Le consommateur connecté reste circonspect face à l'arsenal digital dans la relation client. 6. La première moitié de la décennie aura été celle de l'émergence des influenceurs. 7.

Les nanoparticules dans les sucreries et les gâteaux inquiètent « 60 Millions... Sur dix-huit produits sucrés testés par le magazine, des nanoparticules de dioxyde de titane ont été retrouvé systématiquement, dans des proportions variées. Potentiellement toxiques et surtout non signalés sur les emballages. Voici ce que reproche dans son édition de septembre 60 Millions de consommateurs aux additifs présents sous forme de nanoparticules dans 100 % des sucreries testées par le magazine. Un constat qui inquiète la publication quant à d’éventuels effets sur la santé. Cible des tests pratiqués, l’additif E171 – ou dioxyde de titane – est composé en partie de nanoparticules. « On sait que les nanoparticules (…) peuvent passer la barrière intestinale et se retrouver dans différents organes, comme le foie, le cœur, les poumons, et on ne sait pas encore ce qu’elles peuvent devenir », a expliqué Patricia Chairopoulos, coautrice de l’étude. Lire aussi : Alerte sur les dangers du dioxyde de titane E171, un additif alimentaire très courant Dix-huit produits testés

Le burger est aujourd'hui plus consommé que le jambon-beurre en France Révolution culinaire en France. Le burger est aujourd'hui davantage consommé que le classique jambon-beurre. En 2017, il s'en est vendu 1,46 milliard dans l'Hexagone contre 1,215 milliard pour son concurrent selon Bernard Boutboul, directeur du cabinet Gira Conseil, interrogé par l'AFP. ⋙ Top Chef : Philippe Etchebest se paye Jean Imbert, "le cuisinier des stars" sur Europe 1 (VIDEO) Pour expliquer cette tendance forte ces dernières années, il avance que le burger offre l'avantage "de réunir quatre produits que l'on consomme énormément en France : le pain, la viande, le fromage et la frite". ⋙ Jean-Luc Reichmann émoustillé en apprenant la façon de faire la cuisine (très sexy) de cette candidate... Preuve de la folie qui accompagne le fameux sandwich chaud, la restauration rapide "ne vend que 30% des burgers, le service à table fait en 2017 un raz-de marée avec 70%. De son côté, le jambon-beurre représente à peine plus de la moitié des sandwichs vendus en France (50,8%).

Les magasins Carrefour vont vendre des légumes "interdits" Sur les étals de Carrefour, on va trouver des échalotes, des artichauts ou des potimarrons. En tout, une dizaine de variétés anciennes de légumes seront vendues dans des enseignes d'Île-de-France et de Bretagne. Ce sont des légumes produits par des paysans, qui ont ces variétés depuis souvent des générations sur leur ferme. Ils peuvent, eux, les cultiver et les vendre chez Carrefour (c'est autorisé), mais ils aimeraient pouvoir aussi vendre leurs graines à d'autres agriculteurs pour qu'ils soient plus nombreux à en cultiver et que les consommateurs aient un peu plus de choix. Pour vendre une semence en France, il faut qu'elle soit homologuée au catalogue national, contrôlé par l'État. Un combat pour les paysans Il y a en France une vraie richesse : deux millions de variétés de fruits et légumes, dont les semences n'ont pas le droit d'être vendues, et qui vont finir par disparaître. En général, les agriculteurs et les grandes surfaces ont des relations compliquées. Lire la suite

Le palmarès des marques d’électroménager les plus fiables Fnac Darty a lancé le premier baromètre du service après-vente. Ont été examinées les données de quelque 600.000 interventions pour réparation. Tout est passé au crible, rien n'est laissé au hasard. Le groupe Fnac Darty a lancé cette semaine son premier baromètre du service après-vente (SAV), rapporte notamment le Parisien. Un baromètre qui permet donc d'établir la liste des produits et des marques qui tombent le moins en panne. L'entreprise a analysé les données de 600.000 interventions afin de mettre sur pied ce palmarès. "Cela correspond à une forte attente de nos clients, qui souhaitaient à plus de 75 % que Fnac Darty s'engage sur la durée de vie des produits et la réparation", explique au Parisien Régis Koenig, directeur de la politique services de groupe. ⋙ Lire aussi Boulanger, Cobra... les meilleurs sites de e-commerce multimédia et de l'électroménager Calor, Kenwood, JVC, Beko... des marques de confiance Dans la catégorie centrales vapeur, c'est Calor qui arrive en tête.

« Sport sur ordonnance » : un plan en Ile-de-France pour encourager les médecins « Prescri’forme », le plan quadriennal signé mercredi, entend simplifier la prescription de la pratique sportive, jugée jusqu’alors chronophage et complexe. Six mois après l’entrée en vigueur du décret d’application de la loi dite « Sport sur ordonnance », rares sont les médecins à s’être emparés du dispositif. La prescription d’une pratique sportive adaptée à la pathologie d’un patient atteint d’une affection de longue durée est, en effet, jugée complexe et chronophage par les praticiens. Un constat décevant pour les promoteurs de la loi, qui avaient mis en avant en 2015 les bienfaits d’une pratique sportive régulière sur la santé, tant d’un point de vue préventif que curatif. Lire aussi : Du sport sur « ordonnance » mais pas remboursé Ce plan entend lutter contre deux fléaux : le nombre croissant de personnes atteintes de pathologies chroniques et l’augmentation des inégalités de santé dans les zones défavorisées. « Le médecin a la confiance du patient »

Baisse de la consommation de viande : un nutritionniste constate une "prise de conscience" Le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste, constate jeudi sur franceinfo "une prise de conscience" de la population alors qu'une étude du Credoc révèle que la consommation de viande a reculé de 12% ces dix dernières années en France. Alors qu'une étude du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a révélé que la consommation de viande a reculé de 12% ces dix dernières années en France, le Dr Arnaud Cocaul médecin nutritionniste, constate, jeudi 6 septembre, sur franceinfo, "une prise de conscience" sur la nécessité, selon lui, de diminuer sa consommation de viande. franceinfo : Constatez-vous cette baisse au quotidien, et la conseillez-vous ? Arnaud Cocaul : Je constate au quotidien que les patients qui viennent me voir font état de nouvelles habitudes alimentaires ou nouvelles tentations alimentaires. Les Français mangeaient en moyenne 153 g de produits carnés par jour en 2007, 135 g en 2016. Un steak moyen correspond, à peu près, à 120 g.

Dix fois plus d’enfants obèses en quarante ans En 2016, 124 millions de jeunes de 5 à 19 ans dans le monde étaient considérés comme obèses, contre seulement 11 millions en 1975. Le nombre d’enfants et d’adolescents obèses dans le monde a été multiplié par plus de dix depuis 1975, mais ceux en insuffisance pondérale restent encore plus nombreux, selon une étude publiée mercredi 11 octobre, qui appelle à lutter de front contre ces « deux fléaux » de la malnutrition. Si les tendances observées ces dernières années se poursuivent, l’obésité juvénile surpassera l’insuffisance pondérale d’ici à 2022, prédisent toutefois les auteurs de cette étude, publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. Toutes les régions du monde sont concernées En 2016, 124 millions de jeunes de 5 à 19 ans étaient considérés comme obèses, contre seulement 11 millions en 1975, évalue l’étude, conduite par l’Imperial College de Londres et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le phénomène concerne toutes les régions du monde.

EN CHIFFRES. Le business doré de la silver économie Il y a 10 ans, ils ne pesaient qu'un cinquième de la population. Demain, un tiers. Cette évolution pose évidemment un problème de société, sur fond de dépendance et d'explosion probable des dépenses de santé. Mais elle est aussi porteuses de promesses: demandeurs d'autonomie, pas du tout décidés à se serrer la ceinture, les personnes âgées sont déjà devenues une clientèle de choix. Retour en chiffres sur les promesses de la "silver économie". Population: 20 millions de seniors en 2030 Les plus de 60 ans représentent déjà presque un quart de la population française. Consommation: plus de 50% des dépenses de voyages, d'alimentation... A la question "Comment consomment les seniors?" > En savoir plus: Silver économie: les seniors valent de l'or Mieux encore, l'organisme de recherche a identifié la cible qui va faire rêver bien des marketeurs: le "seniornaute". Modes de vie: home, sweet home dans 9 cas sur 10 Business: 300 000 emplois crées d'ici 2020

La malnutrition n’épargne plus aucun pays dans le monde Une personne sur trois souffre de ce fléau, qu’il s’agisse de retard de croissance chez l’enfant, d’anémie chez la femme en âge de procréer ou de surpoids chez l’adulte. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Pour la première fois, la planète entière est confrontée à une crise de la malnutrition. Si rien n’est fait pour enrayer la tendance, aucun des dix-sept Objectifs de développement durable, adoptés fin 2015 par les Nations unies afin d’« éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous », ne sera atteint d’ici à 2030. Lire aussi : Des microbes pour nourrir les affamés Il y a d’abord les chiffres bruts, qui donnent le tournis. 815 millions de personnes ont faim Mais ce sont aussi les tendances qui inquiètent. Enfin, le surpoids et l’obésité sont en hausse quasiment partout, aussi bien dans les pays à fort revenu que dans les autres. Echapper à la pauvreté Car une bonne alimentation soutient le développement économique. Approche multisectorielle

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