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NBIC, Les nouvelles frontières de la pensée

NBIC, Les nouvelles frontières de la pensée
lundi 4 mai 2009, par Rémi Sussan Nanotechnologies, biologie synthétiques, informatique et cognition. Les récentes avancées de la recherche sont suffisamment impressionnantes pour apporter leur lot d’idées et de mythes.Illustrations : DK./ PHOTOS D’ENTREPRISES L’Annuel des idées-Février 2009 « Puissiez-vous vivre des temps intéressants », dit une ancienne malédiction chinoise. L’internet, les OGM, le clonage même n’apparaissent plus que comme des amuse-gueule avant la présentation du plat de résistance, connu sous l’acronyme mystérieux de NBIC.Derrière ces quatre lettres se cachent diverses disciplines, certaines nouvelles, d’autres un peu moins, dont la combinaison risque de s’avérer particulièrement explosive dans les prochaines années. N comme Nanotechnologies : c’est la capacité de travailler au niveau du nanomètre (milliardième de mètre), avec une précision quasi atomique. B comme biologie. I comme informatique évidemment. C comme Cognition : étude des mécanismes de l’esprit. Related:  Technoscience

La convergence des sciences (1/3) : Un choix de société « Si les cogniticiens peuvent le penser Les spécialistes de la nano peuvent le construire Les biologistes peuvent le développer Les informaticiens peuvent le surveiller et le contrôler. » Y a-t-il une convergence des sciences ?, se demandait, en décembre dernier, Jean-Michel Cornu, auteur de Prospectic : Nouvelles technologies, nouvelles pensées, en reprenant les mots de William A. Wallace, du Rensselaer Polytechnic Institute, qui participa aux séances de préparation du célèbre rapport de la National Science Foundation (NSF) américaine sur les technologies convergentes pour l’amélioration des performances humaines (.pdf). En 2002, il faisait de la convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC) le nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle. Le problème, c’est qu’il existe de nombreuses divergences d’interprétation de ce qu’est, ou non, la convergence. Jean-Marc Manach

NBIC La convergence de sciences (3/3) : Une question politique plus que scientifique La convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC) est souvent présentée comme le nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle. Le problème, c’est qu’il existe de nombreuses divergences d’interprétation de ce qu’est, ou non, la convergence. Un échange passionnant, à lire en complément de nos précédents articles La convergence des sciences : un choix de société, et La religion de la technologie, qui démontre que l’on est encore très loin d’avoir une vision claire de ce vers quoi les nanosciences et nanotechnologies en particulier, et la convergence NBIC en général, va nous amener. Et qu’il est donc urgent de se saisir de la question. France Culture : La convergence est-elle un simple effet d’annonce, ou une réalité des pratiques de recherche ?

Chômage : ces régions qui résistent le mieux - economie Photo ci-dessus Les secteurs du commerce de détail et du développement de logiciel tirent les créations d'emplois dans certaines régions. Le seuil des 3 millions de chômeurs a beau être franchi et les plans sociaux se succéder, certaines régions résistent encore au chômage. Mieux, certaines d'entre elles affichent un solde positif de création d'emplois. La France est durement touchée par le chômage . Certes, la France industrielle du bassin parisien et du Nord-Est paye un lourd tribut au chômage avec un solde nettement négatif. Cinq exceptions ? Mais ailleurs, le solde est encore positif. C'est le cas de la région Pays-de-la-Loire qui a créé 12 066 emplois depuis 2009 , dont un bon tiers lors du seul premier semestre 2012. Autre région qui sait créer de l'emploi, le Nord-Pas-de-Calais . Enfin la région Paca se distingue aussi. Des disparités locales Mais ces résultats régionaux ne doivent pas masquer l’existence de très fortes disparités locales. Et toujours sur DirectMatin.fr

La convergence des sciences (2/3) : La religion de la technologie La convergence des nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives (plus connues sous l’acronyme NBIC), nouvel horizon scientifique, et technologique, de ce XXIe siècle, fait divergence et divise les observateurs. Pour les uns, elle ouvre la porte à « une ère d’abondance au cours de laquelle la pauvreté sera abolie », pour les autres, elle risque d’« altérer considérablement l’homme, la société, et même l’environnement terrestre ». Dans tous les cas, elle poserait un véritable problème de civilisation (voir La convergence des sciences (1/3) : Un choix de société). « L’alliance de plus en plus étroite des sciences et des techniques, dès lors appelées technologies, vise à donner une image globale des activités de l’homme, du monde, de l’existence. Le récit des nouvelles technologies tend à leur redonner du sens. (…)Il serait par ailleurs intéressant d’étudier plus précisément les différences culturelles vis-à-vis des NBIC. Sur ce sujet, voir aussi :

Téléchargements | Trendeo Nous publions régulièrement des analyses issues principalement des données de l’Observatoire de l’investissement. Ces travaux ou notes sont diffusés par priorité à nos abonnés, mais vous pourrez les retrouver ici, avec un léger décalage, sous forme de fichier à télécharger. L’Investissement et l’emploi des entreprises de taille intermédiaire en france, 2009-2013 L’étude menée sur les annonces de créations et de suppressions d’emplois depuis le 1er janvier 2009 jusqu’au 12 septembre 2013 montre que les ETI jouent un rôle d’amortisseur de la crise. Les conclusions en ont été présentées lors d’un forum organisé par l’ASMEP-ETI. De 2009 à 2013, les ETI ont créé près de 80 000 emplois nets, alors que les grandes entreprises en ont supprimé près de 60 000. La suite figure dans la note ci-dessous. La conjoncture en france, septembre 2013 Wikipedia, article Cape (nautisme) « A la cape » décrit particulièrement bien l’état de l’économie française fin 2013. - de fortes disparités régionales. L’Obs

Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Nos lecteurs le savent, l’intelligence artificielle – sous toutes ses formes – est à la mode. Il était en conséquence inévitable que les institutions politiques et législatives s’emparent du sujet. Restaient deux questions fatidiques : quand le feraient-elles, et comment s’y prendraient-elles ? Comme on a pu le voir à plusieurs reprises en France, les gouvernements peuvent facilement faire fausse route dans le numérique, légiférant trop tard et sur des mesures "à côté de la plaque". Une initiative bienvenue En soi, aucun des grands points abordés n’était particulièrement nouveau : il ne faut pas céder aux peurs nébuleuses évoquées par la science-fiction, on doit rester concentré sur les problématiques terre-à-terre du monde réel. Cependant, le fait que le Parlement européen arrive aux mêmes constats deux ans plus tard et soit déterminé à encadrer la situation légalement est impressionnant étant donné la complexité du sujet. Qu'est-ce qu'un robot... Peut-être trop, d’ailleurs.

Désindustrialisation : les fermetures d’usines en France 2009-2011 | Trendeo Depuis le 1er janvier 2009, l’Observatoire de l’investissement de Trendeo, base de données publique commercialisée par abonnement, a enregistré plus de 20 000 annonces d’investissement et de désinvestissement dans tous les secteurs et toutes les régions de l’économie française. Cela correspond à plus de 480 000 emplois créés et 572 000 emplois supprimés. La note suivante détaille plus précisément la situation de l’industrie et conclut à une amélioration très précaire de la situation de l’industrie. Les emplois dans le secteur de l’industrie manufacturière Depuis 2009, le secteur de l’industrie manufacturière détruit plus d’emplois qu’il n’en crée, pour un nombre de près de 100 000 emplois industriels perdus sur trois années. Solde net des emplois créés ou supprimés dans les annonces d’investissement et de désinvestissement relevées par l’Observatoire de l’investissement de Trendeo Des sous-secteurs manufacturiers diversifiés Quelques sous-secteurs ont continué à créer des emplois

Revue d'Ecologie intégrale L’investissement et les filières vertes en France au troisième trimestre 2011 | Trendeo Nos données indiquaient un début de reprise au second trimestre, qui se poursuit au troisième trimestre, toujours sur un rythme très lent et selon des modalités différentes. En effet, depuis 2009, l’amélioration progressive de la situation provenait de la baisse des suppressions d’emplois, les créations restant à peu près stables. En 2011, la poursuite de l’amélioration provient d’une baisse accélérée des suppressions d’emplois alors que les créations d’emploi se réduisent également. L’impression qui ressort est donc celle d’un attentisme important : les décisions d’investir ou de désinvestir semblent suspendues. Par secteur, on note que l’industrie manufacturière a recommencé à supprimer des emplois au troisième trimestre, alors que les services comme le commerce et les centres d’appel restent sur une tendance positive. Le solde des emplois créés ou supprimés en lien avec les décisions d’investissement et de désinvestissement annoncées, connaît une évolution positive mais modeste.

Technoscience Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il est d'usage de considérer le philosophe belge Gilbert Hottois comme l'inventeur du terme technoscience en 1977[1]afin de mettre en évidence le caractère intriqué des liens entre les sciences et les techniques et émettre la thèse que leur contrôle devient de plus en plus problématique au XXe siècle. Toutefois, le sociologue Dominique Raynaud indique que ce mot a été utilisé à plusieurs reprises de façon confidentielle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale; la première fois en 1946 par Harold D. Lasswell, politiste, psychanalyste et théoricien de la communication de masse américain[2] . Le terme a été vulgarisé en 1979 par Hans Jonas[3] puis en 1987 par Dominique Janicaud [4] et surtout par Bruno Latour la même année[5]. Le problème de la définition[modifier | modifier le code] Bien que souvent présentées comme distinctes, l'histoire des sciences et l'histoire des techniques sont étroitement liées. Le philosophe Jean C. Penseurs

Signaux faibles | Veille & Prospective

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