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Vivre sans aucun objet : qui sont les minimalistes ?

Vivre sans aucun objet : qui sont les minimalistes ?
Un jean, trois T-shirts, une brosse à dent, un laptop et un smartphone. Voilà, à peu de choses près, la liste des objets dont vous avez besoin pour vivre à la mode minimaliste. Une tendance qui s'affirme, quelque part entre refus du consumérisme, écologie sociale et hyperconnexion. Pour en savoir plus sur ce mouvement informel, nous avons interrogé deux de ses principaux praticiens et penseurs : le Japonais Fumio Sasaki, auteur du livre Goodbye Things, et l'Américain Josha Becker, auteur du blog Becoming Minimalist. Rappelez-vous. Il y a (très) longtemps, les Japonais inventaient le jardin zen. Le bonheur, simple comme un placard vide Pour ses adeptes, le minimalisme s’impose comme une évidence. « Au fur et à mesure que je me débarrassais des objets, j’ai lentement commencé à comprendre ce qu’était le bonheur » Sasaki, 38 ans, est l’un des chefs de file de ce mouvement informel. Une évolution inéluctable ? Devenir minimaliste en trois leçons 1 / Arrêtez d’accumuler 3 / Résistez Enregistrer

https://usbeketrica.com/article/vivre-sans-objets-qui-sont-les-minimalistes

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Sortir du contrôle de nos vies par les technologies Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l'entreprise, James Williams est devenu aujourd'hui le chantre de l'« ethics by design ». D'après lui, l'ensemble des devices et des plateformes technologiques que nous utilisons chaque jour sont conçus pour contrôler notre attention. Et il est grand temps de remettre en question cette approche de la conception numérique pour inventer des alternatives durables et respectant notre liberté de choix.

Google : la tendance "Zéro clic" se confirme, 49% des recherches s'arrêtent à la lecture des résultats Une étude le confirme : on clique de moins en moins sur les résultats de recherche. Une problématique majeure pour les éditeurs de sites internet. 49% des requêtes "s'arrêtent" à la lecture des résultats de recherche. Crédits : Rand Fishkin. 49% des requêtes Google s’arrêtent à la page de résultats Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d'un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros - dit André Staltz - dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l'avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie.

Digital natives (4) : désormais tous nomades à l’école Cet article vient compléter la série sur les digital natives publiée précédemment. Dans le mythe du « natif du numérique » (digital native) déjà évoqué pour The Conversation France et qui émerge en 2001 à travers les écrits du chercheur américain Marc Prensky, le rôle central joué par le phénomène de panique générée par les médias mérite d’être approfondi. Cette panique des « natifs vs immigrants » prend les médias prénumériques, avec des « contenus du patrimoine » (heritage content, dit Prensky) à leur propre piège. Ils se retrouvent à la fois juge et partie, devant ajuster leurs routines au déboulement d’un nouveau venu dans leur champ, Internet. Un média chasse (un peu) l’autre Dans ce double rôle, les médias ne sont plus de simples fenêtres sur le monde ou des filtres de la réalité, mais des opérateurs de changement.

Sommes-nous plus distraits… et moins productifs que jamais ? Consulter ses e-mails 15 fois par heure pendant que son smartphone affiche à la chaîne des notifications WhatsApp n’est a priori pas la configuration idéale pour se concentrer et travailler efficacement : la déduction semble plutôt logique. Mais est-ce vraiment le cas, et dans quelle mesure « l’économie souffre-t-elle de la crise de l’attention » ? C’est la question posée par Dan Nixon, un économiste de la Bank of England, dans un article posté le 24 novembre. Huit secondes. Ce serait désormais le temps de concentration moyen de l’être humain, contre 12 secondes au début des années 2000 (avant la révolution numérique). Un chiffre qui prend tout son sens quand on sait que la capacité de concentration moyenne d'un poisson rouge est de... 9 secondes.

Quand la technologie impose de repenser l'éthique Chroniques d’experts Davos, Digital Le 05/02/2020 © Getty Images Temps de lecture : 5 minutes Deepfake, 5G, reconnaissance faciale… Les évolutions technologiques ne sont pas sans conséquences pour les entreprises et la société. « Notre attention et nos data ne sont pas à vendre au démagogue le plus offrant » La crainte d’une révolte future de robots mal intentionnés à notre encontre, comme dans Terminator, nous détourne du vrai danger. Ce péril réel, déjà présent, mais grandissant, c’est « la façon dont les personnes au pouvoir utiliseront l’intelligence artificielle pour nous contrôler et nous manipuler, et ce par des moyens inédits, parfois cachés, subtils et inattendus ». L’avertissement a été lancé, en septembre dernier, par Zeynep Tufekci, une sociologue turque qui a longtemps travaillé sur le rôle de la technologie dans les mouvements sociaux, et qui s’intéresse désormais à la façon dont les algorithmes façonnent nos comportements.

ETUDE SUR LES FRANÇAIS ET LE PROGRÈS TECHNOLOGIQUE : 71 % DES FRANÇAIS INQUIETS FACE AU PROGRÈS TECHNOLOGIQUE Afin de comprendre et analyser la perception des Français à l’égard des nouvelles technologies, l’Académie des technologies et OpinionWay ont réalisé un sondage[i]. Cette étude confirme leur attrait, mais également leurs inquiétudes face aux nouvelles technologies, notamment sur les questions environnementales. Pour la moitié d’entre eux, le progrès technologique est l’une des causes du changement climatique et cela atteint les 55 % chez les 18-24 ans. « Il faut traiter l’impact catastrophique de la technologie sur notre attention » Les neurosciences sont partout. Depuis quelques mois, elles semblent parfois devenir la réponse à tout, que ce soit du côté du ministère de l’Éducation, avec la création en janvier dernier du conseil dirigé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene, mais aussi du côté des start-up : plus de 772 millions de dollars ont été injectés dans des sociétés de neurotechnologies depuis le début de l'année 2016. Les promesses sont multiples, qu'il s'agisse de doper nos capacités cognitives ou d'améliorer nos performances, notre sommeil ou notre bien-être. L'ambition d’Open Mind Innovation, start-up normande dont le centre de recherche est installé à Caen, nous a intrigués : « Développer des neuro-thérapies digitales pour garder l’esprit jeune, vif et en bonne santé tout au long de la vie ». Open Mind Innovation a ouvert en décembre dernier à Paris son premier service, le Performance Lab, qu’elle présente comme un centre de bilan et d’entraînement cognitif, comportemental et émotionnel.

Pour une transition numérique écologique Rapport d'information n° 555 (2019-2020) de MM. Guillaume CHEVROLLIER et Jean-Michel HOULLEGATTE, fait au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, déposé le 24 juin 2020 Disponible au format PDF (3,6 Moctets) Synthèse du rapport (308 Koctets) « Une société de super minces et de super gros » Carl Cederström est chercheur à la Stockholm Business School. Dans son essai Le Syndrome du bien-être (L’Échappée, 2016), coécrit avec André Spicer, il analyse l’obsession de notre société contemporaine pour le corps et la santé. Un repli sur soi qui, selon lui, confine au nihilisme et conduira à la mise au ban de tous les mal portants.

Numérique : cliquer, c'est polluer “Le numérique n’a rien d’immatériel”, écrit l’Ademe dans un rapport, “La face cachée du numérique”, publié en novembre 2019. Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre et va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Revue des principales connaissances sur le sujet et des solutions envisagées : le 16 décembre 2020, la Commission du développement durable au Sénat a notamment adopté une proposition de loi visant à créer un délit d'obsolescence programmée. Une empreinte de plus en plus importante

Et le football fut Le football n’est pas sorti de la jambe d’un dieu grec. L’émergence du sport-roi montre comment une multitude de jeux populaires de ballon, au moins depuis le XIVe siècle, ont peu à peu été uniformisés et simplifiés jusqu’à la forme sportive que nous connaissons aujourd’hui. L’histoire du football à travers les âges nous raconte comment les communautés paysannes se sont fait déposséder de leur amusement par un capitalisme industriel naissant. D’abord interdit par les autorités royales qui en craignaient la sauvagerie et le potentiel subversif, le foot a ensuite été normalisé et standardisé par la bourgeoisie britannique, qui a su en faire l’un de ses plus formidables outils de contrôle social, avant d’être réapproprié par les classes populaires. Cet article est extrait de Une histoire populaire du football, qui paraît le 8 mars aux éditions La Découverte.

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