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« Le téléphone portable, c’est le rêve de Staline devenu réalité »

« Le téléphone portable, c’est le rêve de Staline devenu réalité »
Depuis plus de trente ans, Richard Stallman fait la promotion du logiciel libre et pourfend la domination d'Apple, Microsoft, Google et les autres géants du net, amateurs de logiciels propriétaires et d'une exploitation savante des données de leurs utilisateurs. On a profité de son dernier passage à Paris pour échanger avec lui sur la surveillance généralisée et la fin de notre monde numérique, qu'il imagine pour bientôt. Dans la grande mythologie de l’informatique moderne, l’Américain Richard Stallman, 64 ans, se classe sans hésitation au rang des icônes. Pensionnaire de Harvard et du prestigieux MIT dans les années 1970, il initie dans les eighties le mouvement du logiciel libre avec sa licence GNU, puis en créant la méthode « copyleft », qui s’oppose à la notion de « copyright ». Il parcourt le monde pour évangéliser les foules et faire honneur à son surnom de « pape du logiciel libre » Depuis, le programmeur de génie, figure tutélaire du mouvement hacker, est devenu conférencier.

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Related:  Transformation digitale & Social Good TechAlgorythmique de nos vies

L’innovation, sociale avant d’être numérique Le caractère innovant d’un projet, même lorsqu’il intègre une forte composante technologique, repose d’abord sur une multitude de critères sociaux. Démonstration via les réflexions de l’Institut Jean-Baptiste Godin et l’exemple de Reconnect, service de « cloud solidaire ». Cet article est le premier d’une série, en janvier, février et mars 2018, à l’occasion de la sortie en librairie du numéro 2 de la revue Visions solidaires pour demain, dont il est issu. Reconnect est un « coffre-fort numérique » pour les sans-abri.

Un collège-lycée contraint illégalement des enfants à être traçables en permanence Il y a dix jours, une lycéenne de l’établissement scolaire privé Rocroy Saint-Vincent de Paul, à Paris, a révélé un changement du règlement intérieur de l’établissement. À compter de la rentrée, chaque collégien et lycéen devra porter sur lui un porte-clef fourni à l’établissement par la start-up française New School et qui permettra de localiser l’élève via une puce Bluetooth intégrée. Voici le résultat de notre analyse juridique et technique de ce système, concluant à son illégalité. Mise à jour du 29 août 2018 : Newschool a publié hier une réponse aux critiques la visant. Pour défendre son système, la start-up met en avant l’obligation légale de faire l’appel en classe.

Freelancing et management : Repenser le temps et l’espace de travail Le temps de travail, une notion à redéfinir ? Historiquement, le salariat a marqué une transformation du rapport au temps puisqu’il signifie la fin de la rémunération “à la tâche” au profit de la rémunération en fonction du temps. Le salarié ne vend plus le fruit de son travail en tant que tel ; il monnaie son temps, mis à disposition de l’employeur. Ce nouveau rapport au temps a d’abord concerné les ouvriers et les travailleurs moins qualifiés, mais il s’est ensuite étendu à l’essentiel des travailleurs. Tout au long du XXe siècle, les “cols bleus” ont milité pour réduire ce temps de travail et améliorer leurs conditions de travail et de vie. Aux Etats-Unis comme en Europe, des lois ont été obtenues de haute lutte pour réduire le temps de travail.

Derrière les assistants vocaux, des humains vous entendent Cette semaine, nous sommes allés à la rencontre de Julie, qui a travaillé pour une entreprise chargée d’ « améliorer » le fonctionnement de Cortana, l’assistant vocal de Microsoft, en écoutant une à une diverses paroles captées par la machine (volontairement ou non). Nous partageons ici son témoignage édifiant, en vidéo ainsi qu’à l’écrit (en fin d’article). Comme nous le rappelle Antonio Casilli ci-dessous, ce récit souligne exactement les pratiques très « humaines » que l’on retrouve en masse sous les miroirs trompeurs d’une soi-disant « intelligence artificielle ». Contre l’emprise des GAFAM sur nos vies, signez les plaintes collectives sur gafam.laquadrature.net Les humains derrière Cortana, par Antonio Casilli

Les start-up dans le maquis des aides à l’innovation La France dépense chaque année 10 milliards d’euros d’argent public d’aide à l’innovation. Le nombre de dispositifs a doublé en quinze ans et s’y retrouver relève du parcours du combattant. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Sandrine Cassini Le Web est mort, et sa grand-mère aussi Grandmother of the Web A 31 ans, elle donne naissance à son 4e enfant, un certain Tim Berners-Lee. Le père du Web. Son histoire à lui est connue: ingénieur au Cern, il dépose un jour un rapport sur le bureau de son supérieur, qui le lit et griffonne: «Projet vague mais excitant.» De l’information au piège à clics, par Sophie Eustache & Jessica Trochet Usiner en quelques minutes des articles insolites sur le dernier sujet qui agite les réseaux sociaux, y glisser des références flatteuses aux annonceurs publicitaires, saupoudrer l’ensemble de vidéos amusantes qui feront le tour d’Internet : la recette a porté à des sommets l’audience des sites d’info-divertissement Melty, Konbini ou encore BuzzFeed. La presse traditionnelle porte sur ces jeunes concurrents un regard ambivalent fait de mépris pour un journalisme ouvertement bâclé et de fascination pour le nombre de visites qu’il génère. Cofondateur de Melty et président de l’entreprise jusqu’en mars dernier, M.

Quand les pros du web donnent de leur temps pour accompagner les associations Le 8 mars / Maison des Associations. Paris 2ème Depuis la conception de sites internet jusqu’à la stratégie de présence sur les réseaux, les métiers du web sont incontournables pour les associations. Pour qu’elles montent en compétence, 800 professionnels du web réunis au sein de Webassoc, les accompagnent bénévolement en proposant plusieurs formats de services. Tous les sujets liés au web sont abordés chez Webassoc, que ce soit dans le domaine du marketing, du développement, de la création ou de la gestion de projets. L’objectif est de mettre en contact des professionnels du web experts dans différents domaines avec des associations qui ont un besoin ponctuel ou récurrent.

Sortir du contrôle de nos vies par les technologies Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l'entreprise, James Williams est devenu aujourd'hui le chantre de l'« ethics by design ». D'après lui, l'ensemble des devices et des plateformes technologiques que nous utilisons chaque jour sont conçus pour contrôler notre attention. Et il est grand temps de remettre en question cette approche de la conception numérique pour inventer des alternatives durables et respectant notre liberté de choix. Faire défiler son fil Facebook en oubliant ce qu’on était venu y chercher, consulter son smartphone par automatisme pour vérifier qu’aucune notification n’est arrivée dans les deux dernières minutes… Notre comportement compulsif envers les technologies n’a rien d’innocent : ceux qui en conçoivent les interfaces ont été formés pour maîtriser l’art de nous y faire passer le plus de temps possible. Comment cela se traduit-il concrètement ?

Le développement durable et la RSE ont-ils adopté un langage spécifique Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et développement durable (DD) sont dorénavant des périmètres contribuant pleinement à la stratégie des activités de l’entreprise. Bien que quelques-uns demeurent encore empreints de vernissage vert, la majorité des sociétés considère ces deux axes comme des composantes essentielles au sein des communautés où elles sont implantées. Pour la 2ème fois, l’Institut de la Qualité de l’Expression a analysé comment ces leviers sont racontés en passant au crible la sémantique de 10 entreprises particulièrement engagées. Elles s’appellent PSA, Société Générale, Carrefour, Sanofi, Veolia, Danone, Veja, Patagonia, La Vie Claire ou encore Citeo (ex-Eco-Emballages et Ecofolio). Elles ont leur propre histoire, elles opèrent dans des territoires parfois éloignés les uns des autres mais partagent tous un point commun : l’intégration du développement durable et de la responsabilité sociétale dans chaque pan de l’entreprise.

Quand les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants Réseaux sociaux interdits, portable limité… Les pontes de la Silicon Valley protègent leurs enfants de leurs propres produits. Troubles de l'attention, retard de langage, addiction… En mai, les professionnels de la santé et de la petite enfance ont publié une tribune dans Le Monde dénonçant les "graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans". "Nous recevons de très jeunes enfants stimulés principalement par les écrans, qui, à 3 ans, ne nous regardent pas quand on s’adresse à eux, ne communiquent pas, ne parlent pas, ne recherchent pas les autres, sont très agités ou très passifs", écrivaient-ils. Au-delà des professionnels de santé, des personnalités plus inattendues mettent en avant les risques des écrans ou des réseaux sociaux pour les plus jeunes. Chez Bill Gates, pas de smartphones avant 14 ans Pas d'iPad pour les enfants de Steve Jobs

Digital natives : histoire d'une escroquerie politique En 2000, le psychologue américain Marc Prensky inventa l'expression "digital natives" et affirmait que les jeunes générations seraient bien plus à l'aise dans le monde, grâce aux nouvelles technologies. La plupart des hommes politiques sont tombés dans le panneau : les jeunes allaient casser la baraque grâce au numérique et ils deviendraient tous codeurs informatiques. Le problème est que le fétichisme technologique fait prendre énormément de retard aux sciences de l'éducation. Distribuer des tablettes sans évaluer l'impact des nouvelles technologies sur l'apprentissage rassure les politiques, qui ont acheté des slogans commodes, mais démagogiques. Anonner "tous codeurs" et "des tablettes pour tous" est à la portée du premier politicard venu. Le multitasking des jeunes est une illusion

Pourquoi l’écosystème startup devient social ? - Maddyness - Le Magazine des Startups Françaises De la recherche de profit à la recherche de sens Le lancement d’une startup revient à plonger dans l’inconnu. On cherche à résoudre un problème, on fait des hypothèses, qu’on valide ou qu’on infirme via un MVP, et dans 90% des cas le produit qui « fit » avec son marché est très différent de notre intuition. Tant mieux, c’est le modèle itératif d’une startup. Après six ans en prison, un blogueur iranien redécouvre Internet, et s’en plaint Dans un hôtel de Téhéran en 2007 (crédit : Flickr-overig/CC BY 2.0) De son propre aveu, Hossein Derakhshan se sentait comme un « roi » en Iran. Un roi de l’Internet. Considéré comme le « père du blog » dans le pays – ces mêmes blogs qui se sont multipliés pour contrer la censure du gouvernement au début des années 2000 – ce journaliste irano-canadien enregistrait près de « 20 000 visites par jour » sur sa page, d’abord consacrée à Internet, puis devenu un espace de critique du pouvoir iranien. Et puis plus rien. Incarcéré en 2008, Hossein Derakhshan a passé près de six ans dans les prisons du régime pour « collaboration avec l’ennemi », « propagande contre le régime », « insulte envers le sacré », « création de sites immoraux » et « contacts avec les Etats ennemis ».

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