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C'est pas sorcier -VIVA MEXICO

C'est pas sorcier -VIVA MEXICO
Related:  histoire

Mexique : il y a 500 ans, la chute d'un empire “Et qu’ils demandent pardon aux peuples autochtones pour les violations de ce qu’on appelle aujourd’hui les droits de l’homme.” C'est ce que demande le président mexicain, M. Lopez Obrador à Madrid et au Vatican. Des excuses pour la conquête espagnole du Mexique, responsable d'une quasi extermination des populations locales. L’arrivée, il y a cinq cents ans, des Espagnols sur les terres mexicaines actuelles ne peut être jugée à la lumière de considérations contemporaines. S’il y a eu plusieurs massacres par les conquistadors, la colonisation rapide du Mexique ne repose pas que là-dessus. Les Espagnols, des Dieux ? En 1519, Moctezuma, l’empereur aztèque accueille Hernán Cortés presque comme un Dieu. Carmen Bernand : "Il y avait un précédent dans l’esprit de Moctezuma, l’empereur du moment, et qui était la figure de Quetzalcóatl, un des dieux de la création qui était parti, honni par les populations, dans la mer en disant : “je reviendrai un jour”. Les épidémies Les alliances

4 juin 1989 - L'armée massacre les étudiants sur la place Tien An Men Le 4 juin 1989, à Pékin, l'armée chinoise massacre avec des chars et des armes lourdes les milliers d'étudiants rassemblés sur la place Tien An Men, dont certains depuis le 18 avril précédent ! Ce massacre dit du 4/6 (en chinois : « Liu Si ») met un terme brutal au « printemps de Pékin ». En ce haut lieu du pouvoir et de la vie politique, face à la Cité interdite, d'autres étudiants avaient déjà manifesté 70 ans plus tôt et donné naissance au Mouvement du 4-Mai, fer de lance de la démocratisation de la Chine. Cette fois, le mouvement étudiant surgit en opposition à la dictature du Parti Communiste chinois (PCC), ressentie comme de plus en plus insupportable à mesure que le pays se modernise et s'ouvre sur l'extérieur. Montée de la tension Les étudiants commencent à se rassembler sur la place Tien An Men (ou « place de la paix céleste ») dès le 27 avril dans la perspective de la commémoration du 4 mai 1919. Loi martiale Le 20 mai, il obtient de Li Peng qu'il instaure la loi martiale.

Massacre de Tiananmen : un récit cauchemardesque tiré d’une archive britannique Un télégramme de l’ambassadeur britannique de l’époque, désormais public, donne une estimation du nombre de morts dix fois plus élevée que celle retenue jusqu’ici. Vingt-huit ans après la répression des manifestations de Tiananmen à Pékin, un document des Archives nationales britanniques livre un récit cauchemardesque du massacre orchestré par l’armée chinoise entre le 15 avril et le 5 juin 1989. Un télégramme secret adressé le 5 juin 1989 par Alan Donald, ambassadeur de Grande-Bretagne à Pékin, à son gouvernement au lendemain de la répression sanglante de sept semaines de manifestations pour la démocratie en Chine, se conclut ainsi : « Estimation minimale des morts civils 10 000 ». L’estimation est presque dix fois plus élevée que les évaluations admises communément à l’époque et qui faisaient généralement état de plusieurs centaines à plus d’un millier de morts. Les manifestants « taillés en pièces »

Comme les Etats-Unis, la Chine et la Russie ont de grandes ambitions pour la Lune En relançant un ambitieux programme lunaire et en retrouvant leur autonomie dans le vol habité avec le lancement de la capsule Crew Dragon fin mai, les Etats-Unis montrent qu’ils ont fermement remis le cap vers l’espace. Comme le ciel constitue le prolongement du terrain de jeu d’influences qu’est la Terre, la Chine et la Russie viennent tour à tour de manifester leur intention de ne pas se laisser – trop – distancer. Fin mai, Zhou Jianping, le concepteur du programme des vols habités chinois, s’est ainsi exprimé en marge d’une réunion politique à Pékin pour affirmer que la construction de la station spatiale chinoise commencerait en 2021 avec le lancement du module central, et s’étalerait sur deux ans. Contrairement à Tiangong-1 et 2, qui étaient davantage des prototypes que de véritables stations, Tiangong-3 devrait être occupée en permanence par des équipages de trois personnes se relayant tous les six mois.

Dans la capitale-confetti du futur Etat palestinien : « Je ne vis déjà plus à Jérusalem, mais dans une prison » Bienvenue à Jérusalem ! A l’extrémité nord de la ville, derrière les tourelles de garde et les barbelés israéliens, derrière les voitures qui s’agglutinent au point de passage vers les territoires palestiniens de Kalandia, on aperçoit une zone industrielle en déshérence, une usine de séparation des déchets et un aéroport abandonné… Dans ce décor de fin du monde, la « vision » de Donald Trump pour une « paix » israélo-palestinienne a délimité, le plus sérieusement du monde, une « zone touristique spéciale » réservée à la future capitale de Palestine. C’est voir loin. Capitale confetti, capitale croupion ou dépotoir… L’administration Trump, qui a reconnu la souveraineté israélienne sur l’ensemble de Jérusalem, mardi 28 janvier, a concédé à l’Autorité palestinienne une souveraineté réduite comme peau de chagrin sur la lointaine périphérie orientale de la ville. Lire aussi L’« Etat » palestinien selon le plan Trump Bienvenue à Jérusalem, deuxième étape : le Parlement de Palestine.

Au temps des Romains, ce bâtiment pouvait accueillir un tiers des habitants de la ville Par Maxime NoixPublié le 23 Jan 21 à 8:08 Le théâtre romain de Toulouse était situé en plein cœur de ce qui est aujourd’hui l’hypercentre de la ville. De la Place du Pont-Neuf à la Daurade, il pouvait accueillir jusqu’à 8000 spectateurs. Aujourd’hui, il n’en reste presque rien. Construit sous le règne d’Auguste Le théâtre de la cité romaine de Tolosa se trouvait en partie sous le sol de l’actuelle place du Pont-Neuf et des immeubles qui la bordent. Il fut construit sous le règne de l’empereur Auguste au Ier siècle av. Il pouvait accueillir entre 5000 et 8000 personnes… Jean-Marie Pailler, Professeur d’histoire ancienne à l’Université Toulouse II Le Mirail, spécialiste de l’antiquité, estime « qu’il pouvait accueillir entre 5000 et 8000 spectateurs ». Une capacité énorme pour l’époque puisqu’elle correspondait au tiers de la population de Tolosa. …soit un tiers de la population de Tolosa Remis au goût du jour, ces chiffres donnent le vertige. Des problèmes pour restituer sa taille Partagez

Sauvé par des Vicois pendant la guerre Raphaël Schreiber, 85 ans et demeurant en Belgique, a transmis ses souvenirs à « Sud Ouest ». Ceux-ci concernent la période trouble de la Seconde Guerre mondiale. Raphaël tient à remercier les Vicois qui avaient pris les risques (et ils étaient grands) d’héberger des familles juives. Il est arrivé le 31 décembre 1942 à Vic-Fezensac. Sa mère et ses parents étaient déjà là depuis deux semaines. « Avec mon frère dit-il, ils nous avaient “casés” au Château de Seignebon, à Dému, où il y avait un centre d’accueil pour enfants juifs, le temps de trouver un logement à Vic. Nous sommes restés à Vic jusqu’au mois d’août 1945 avant de regagner la Belgique. Cachés par la population « Je suis allé à l’école de janvier jusqu’à l’été 43. La peur de sa vie Puis il raconte comment un jour il a eu la peur de sa vie : « Le car qui venait de Toulouse a été arrêté devant notre maison et la milice a recherché les réfractaires au STO, les Juifs et les communistes. Pierre Dupouy

Guerre d'Algérie : récits individuels et récit national - Ép. 4/4 - Algérie, les ineffables mémoires Comment concilier les mémoires individuelles, subjectives, incomplètes et mythologisées, communautarisées, à celles consignées dans les livres scolaires ? Un récit national mouvant au grès des alternances et du courage politique, celui de reconnaître ou d’ouvrir les archives, au grès des enjeux électoraux et de l’évolution historiographique. Mais également au grès du climat social. Le rapport de Benjamin Stora consacré à la mémoire de la guerre d’Algérie et de la colonisation remis à Emmanuel Macron le 20 janvier 2021 et dans lequel il fait 22 recommandations où toutes les questions, sans exceptions, sont abordées, quoi qu’en disent ses détracteurs, sera-t-il en mesure de mettre enfin un terme à cette guerre des mémoires ? Les questions des martyrs Au cœur du récit algérien de la guerre, il y a la question des martyrs. Les Harkis oubliés Les harkis n'ont pas du tout la même organisation associative que les pieds noirs. La tentation de réhabiliter la colonisation à des fins politiques Avec :

Jérusalem : pourquoi la reconnaissance par Donald Trump pose-t-elle problème ? La décision du président américain de reconnaître la Ville sainte capitale de l’Etat hébreu a relancé une question centrale du conflit israélo-palestinien. La journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis 2014, avec plus de 50 morts et 2 000 blessés côté palestinien lors de protestations dans la bande de Gaza, coïncide avec la cérémonie de déménagement de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, le jour même du 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. Ainsi se concrétise la promesse faite par Donald Trump, le 6 décembre, au moment de la reconnaissance de la ville comme capitale d’Israël. Quelles conséquences cette décision symbolique peut-elle avoir ? Pourquoi Jérusalem est-elle depuis longtemps une ville disputée ? Le Royaume-Uni, qui exerce un mandat sur la Palestine, avec Jérusalem pour capitale, a accepté dès 1917 l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » sur une partie du territoire. Quelle est la situation actuelle à Jérusalem ?

Au Sahel, la crainte d’une guerre sans fin Editorial. Les attaques qui ont eu lieu mi-août au Burkina Faso et au Mali viennent rappeler que les groupes islamistes armés font désormais peser une menace constante dans la région. Editorial du « Monde ». Ils frappent chaque jour ou presque. Dimanche 13 août, ce sont 18 clients et employés d’un café-restaurant du centre de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, qui sont tombés sous les rafales d’un duo de meurtriers. Lire aussi : Pourquoi le Burkina Faso n’est plus en sécurité Il y a quelques mois encore, la petite musique officielle que l’on pouvait entendre à Paris laissait espérer que le danger djihadiste au Sahel avait diminué grâce à l’action des soldats de l’opération « Barkhane » et que la menace des combattants salafistes sur la stabilité des Etats s’éloignait. L’embarras de Paris Le Mali n’est toujours pas en paix avec lui-même, mais il est aussi devenu une menace pour les pays qui l’entourent. Dans ce contexte, l’opération « Barkhane » menace de s’enliser.

Le revirement du président Donald Trump au Moyen-Orient Editorial. Lors de son discours à Riyad, le 21 mai, le chef de l’Etat américain a pointé l’Iran comme un adversaire aussi important que les organisations terroristes Al-Qaida et EI. Editorial du « Monde ». Dans la bataille stratégique qui se joue au Moyen-Orient – en Syrie, au Yémen, en Irak et même au Liban – l’Amérique de Donald Trump choisit son camp. Les Etats-Unis sont auprès de leurs alliés arabes sunnites, sans la moindre réserve. Barack Obama espérait que la conclusion d’un accord sur le programme nucléaire iranien, le 14 juillet 2015, amènerait l’Iran à des positions plus accommodantes dans la région, en Syrie notamment. La fin de la parenthèse Obama S’adressant, dimanche à Riyad, en Arabie saoudite, à un parterre de chefs d’Etat et de premiers ministres arabes, M. Lire aussi : L’EI et l’Iran, le nouvel « axe du Mal » de Trump Le lieu et le moment comptent.

Chine . “Route de la soie”, la mondialisation selon Xi Jinping Ce dimanche 14 mai, Pékin accueille un grand sommet diplomatique autour du projet de “Route de la soie du XXIe siècle”, qui consacre la stratégie internationale de Xi Jinping. “C’est en 2013, au Kazakhstan, que le président Xi Jinping a pour la première fois évoqué l’idée d’une ‘ceinture économique de la route de la soie’”. Puis, quelques mois plus tard lors d’une visite en Indonésie, il a parlé d’une ‘Route de la soie maritime’. La Chine réunit autour de cette stratégie de développement 28 chefs d’État et de gouvernement, ainsi que de nombreux représentants de gouvernements, pour un sommet dont le discours d’introduction sera prononcé par Xi Jinping. “Il s’agit d’un projet ambitieux, qui vise à forger de nouveaux liens entre l’Asie et l’Europe, telle l’antique Route de la soie, et à unir les routes du commerce maritime asiatique, africain et européen. Globalisation à la sauce chinoise

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