Effet Pygmalion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1]. Le Golem est issu de la mythologie juive. Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Une classe aux États-Unis Notes et références[modifier | modifier le code]
Effet Dr. Fox Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Protocole expérimental[modifier | modifier le code] Les chercheurs présentent, à un public composé de spécialistes en éducation et en psychologie, le « Dr. Myron L. Fox », un spécialiste de l'application des mathématiques au comportement humain. La conférence fut présentée trois fois devant un total de 55 personnes. Dans une récente critique concernant l'évaluation de l'enseignement faites par les étudiants, la professeure de droit Deborah Merritt a résumé l'effet Dr. « Les expérimentateurs ont créé une conférence bidon sur La théorie mathématique des jeux et son application à la formation des médecins et ont entraîné l'acteur à donner cette dernière « avec une utilisation excessive du double langage (en), de néologismes, de non sequitur et d'affirmations contradictoires ». — Deborah Merritt[3] L'acteur[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] ↑ (en) Donald H.
Expérience de Rosenhan L'étude de Rosenhan est composée de deux parties. La première implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrant de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout. La seconde partie consiste à demander au personnel d'un hôpital psychiatrique d'identifier de faux patients dans un groupe qui n'en comporte pas. Les pseudo-patients[modifier | modifier le code] Rosenhan et sept associés en bonne santé mentale, appelés les « pseudo-patients », ont tenté de se faire admettre dans un hôpital psychiatrique en appelant pour prendre un rendez-vous, et en feignant des hallucinations auditives. — David Rosenhan, The Trap, BBC
Biais de confirmation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. Les biais de confirmation apparaissent notamment autour de questions de nature affective et concernant des croyances établies. Une série d'expériences dans les années 1960 suggère que les individus sont biaisés en faveur de la confirmation de leurs actuelles croyances. Les biais de confirmation contribuent à l'excès de confiance dans les croyances personnelles et peuvent maintenir ou renforcer les croyances face à des preuves contraires. Types[modifier | modifier le code] La recherche biaisée d'information[modifier | modifier le code]
Expérience de Stanford L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les prisonniers et les gardes se sont rapidement adaptés aux rôles qu'on leur avait assignés, dépassant les limites de ce qui avait été prévu et conduisant à des situations réellement dangereuses et psychologiquement dommageables. L'étude, financée par l'US Navy et l'US Marine Corps[1], visait à comprendre la raison des conflits dans leur système carcéral.
Calibrated Background Noise Generators | Online & Free Effet Barnum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1]. Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Il demanda ensuite à chaque étudiant de noter la pertinence de l'évaluation de sa personnalité sur une échelle de 0 (médiocre) à 5 (excellent). La moyenne fut de 4,26. Postérité[modifier | modifier le code]
État du Monde, État d'Être | Expérience de Asch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code] L’expérience de Asch comprend différents facteurs.
Sacred Economics | Charles Eisenstein | Money, Gift and Society in the Age of Transition. Effet de simple exposition Décrit par Robert Zajonc (1968)[1], l’effet de simple exposition est un type de biais cognitif qui se caractérise par une augmentation de la probabilité d'avoir un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. En d'autres termes plus nous sommes exposés à un stimulus (personne, produit de consommation, lieu, discours) et plus il est probable que nous l'aimions. Expérience[modifier | modifier le code] Dans une expérience menée par Zajonc, des sujets sont exposés à des mots de sept lettres sans signification (iktitaf, kadirga, etc.) qu'on leur dit d'origine turque. La fréquence d'exposition des sujets aux mots varie de 0 à 25 fois, à la suite de quoi on leur demande si selon eux le mot désigne quelque chose de négatif, neutre ou positif. Les résultats montrent que les mots ayant été exposés un plus grand nombre de fois sont jugés de façon plus positive que ceux ayant été exposés moins souvent.