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Effet Hawthorne

Effet Hawthorne
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Hawthorne ou expérience Hawthorne, décrit la situation dans laquelle les résultats d'une expérience ne sont pas dus aux facteurs expérimentaux mais au fait que les sujets ont conscience de participer à une expérience dans laquelle ils sont testés, ce qui se traduit généralement par une plus grande motivation. Cet effet tire son nom des études de sociologie du travail menées par Elton Mayo, Fritz Roethlisberger et William Dickson dans l'usine Western Electric de Cicero, la Hawthorne Works, près de Chicago de 1924 à 1932. Cet effet psychologique est à rapprocher de l'effet Pygmalion, que l'on observe chez des élèves dont les résultats s'améliorent du simple fait que le professeur attend davantage d'eux. On peut aussi le rapprocher de l'effet placebo[1]. Toutefois dans l'effet Placebo l'amélioration ne dépend que de la perception du sujet. Début des expériences[2][3][modifier | modifier le code] Les économistes John A. Related:  Se déconditionnerharolds

Effet Pygmalion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1]. Le Golem est issu de la mythologie juive. Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Une classe aux États-Unis Notes et références[modifier | modifier le code]

Effet Barnum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1]. Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Il demanda ensuite à chaque étudiant de noter la pertinence de l'évaluation de sa personnalité sur une échelle de 0 (médiocre) à 5 (excellent). La moyenne fut de 4,26. Postérité[modifier | modifier le code]

Effet Dr. Fox Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Protocole expérimental[modifier | modifier le code] Les chercheurs présentent, à un public composé de spécialistes en éducation et en psychologie, le « Dr. Myron L. Fox », un spécialiste de l'application des mathématiques au comportement humain. La conférence fut présentée trois fois devant un total de 55 personnes. Dans une récente critique concernant l'évaluation de l'enseignement faites par les étudiants, la professeure de droit Deborah Merritt a résumé l'effet Dr. « Les expérimentateurs ont créé une conférence bidon sur La théorie mathématique des jeux et son application à la formation des médecins et ont entraîné l'acteur à donner cette dernière « avec une utilisation excessive du double langage (en), de néologismes, de non sequitur et d'affirmations contradictoires ». — Deborah Merritt[3] L'acteur[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] ↑ (en) Donald H.

Expérience de Rosenhan L'étude de Rosenhan est composée de deux parties. La première implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrant de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout. La seconde partie consiste à demander au personnel d'un hôpital psychiatrique d'identifier de faux patients dans un groupe qui n'en comporte pas. Les pseudo-patients[modifier | modifier le code] Rosenhan et sept associés en bonne santé mentale, appelés les « pseudo-patients », ont tenté de se faire admettre dans un hôpital psychiatrique en appelant pour prendre un rendez-vous, et en feignant des hallucinations auditives. — David Rosenhan, The Trap, BBC

Effet boomerang L'effet boomerang vu par Kajetan Obarski. L'effet boomerang désigne un mécanisme psychologique, politique ou économique, où une action aboutit à la conséquence inverse de celle recherchée. Psychologie[modifier | modifier le code] En psychologie sociale, on parle d'effet boomerang quand une tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier. Économie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Nelly Haudegand, Pierre Lefébure, Dictionnaire des questions politiques, éditions de l'Atelier, 2000 (présentation en ligne [archive]), p. 222. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Effet bandwagon Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) C.

Biais de confirmation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. Les biais de confirmation apparaissent notamment autour de questions de nature affective et concernant des croyances établies. Une série d'expériences dans les années 1960 suggère que les individus sont biaisés en faveur de la confirmation de leurs actuelles croyances. Les biais de confirmation contribuent à l'excès de confiance dans les croyances personnelles et peuvent maintenir ou renforcer les croyances face à des preuves contraires. Types[modifier | modifier le code] La recherche biaisée d'information[modifier | modifier le code]

Expérience de Stanford L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les prisonniers et les gardes se sont rapidement adaptés aux rôles qu'on leur avait assignés, dépassant les limites de ce qui avait été prévu et conduisant à des situations réellement dangereuses et psychologiquement dommageables. L'expérience[modifier | modifier le code] Buts et méthodes[modifier | modifier le code] Résultats[modifier | modifier le code]

Effet du témoin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un homme dormant sur un trottoir au Canada. L’effet du témoin (appelé aussi « effet spectateur »), en anglais « bystander effect », est un phénomène psycho-social des situations d'urgence dans lesquelles notre comportement d’aide est inhibé par la simple présence d'autres personnes présentes sur le lieu. La probabilité de secourir une personne en détresse est alors plus élevée lorsque l’intervenant se trouve seul que lorsqu’il se trouve en présence d’une ou de plusieurs personnes. Ce phénomène contre-intuitif s’explique principalement par un processus de diffusion de la responsabilité qui se met en place à travers les personnes assistant à une même situation d'aide[2]. Ce sont les circonstances du meurtre de Kitty Genovese qui furent le point départ des recherches portant sur l'effet du témoin. Origine[modifier | modifier le code] Les recherches en psychologie sociale[modifier | modifier le code] Autres expériences[modifier | modifier le code]

Calibrated Background Noise Generators | Online & Free Expérience de Asch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code] L’expérience de Asch comprend différents facteurs.

Effet de halo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’effet de halo, effet de notoriété ou encore effet de contamination, est un biais cognitif qui affecte la perception des gens ou de marques. C'est une interprétation et une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression ("il ne voit que ce qu'il veut bien voir"). Il a été mis en évidence de manière empirique par Edward Thorndike en 1920[1] et démontré par Solomon Asch en 1946[2]. Une caractéristique jugée positive à propos d'une personne ou d'une collectivité a tendance à rendre plus positives les autres caractéristiques de cette personne, même sans les connaître (et inversement pour une caractéristique négative). Applications[modifier | modifier le code] Cet effet pourrait par exemple avoir un rôle dans des phénomènes comme le racisme. Clifford (1975) a pu montrer que des enfants étaient jugées plus intelligentes que d'autres par leurs enseignants sur la base de leur attrait physique. ↑ (en) Thorndike, E.

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