background preloader

« Post-vérité » : nouveau mot ou nouvelles réalités

« Post-vérité » : nouveau mot ou nouvelles réalités
Depuis au moins ces trente dernières années, un lent et méthodique travail de sape est à l’œuvre pour distordre les logiques de communication, au sens de permettre aux être humains d’être en contact et en intercompréhension les uns avec les autres, et les logiques d’information, au sens de faire des détenteurs de la souveraineté populaire des citoyens éclairés. Cela se faisant à travers la professionnalisation des métiers de la communication et de l’influence, ou les tactiques d’affaiblissement des médias présentés comme des ennemis. Dès lors, on peut identifier au moins trois racines profondes à la perception d’un basculement dans une ère de post-vérité où les fake news instillent le poison du doute. [3]. Deuxième racine de la post-vérité, la naissance de l’industrie du mensonge. Related:  Info ou Intox

Pour combattre la post-vérité, les médias condamnés à innover Suffit-il cependant de produire les meilleures argumentations possibles, de publier les enquêtes ou dossiers les plus étayés, d’être omniprésents dans les discussions sur les réseaux sociaux pour gagner la confiance ? C’est tout le volet de la réception des messages envoyés par les médias et de leurs effets qui s’ouvre. Une dimension que les rédactions connaissent mal, voire sont réticentes à investir. Une dimension qui suppose bien plus que des intuitions, mais un travail de recherche, d’enquête, d’analyse de terrain, demandant des moyens, des compétences, de sociologues notamment. L’un des ateliers « recherche » de l’édition 2017 des Assises du journalisme en fournissait une nouvelle illustration à propos du fact checking. Ne pouvait-on trouver meilleur argument pour valider l’approche en faveur de l’interaction avec les publics, sur les lieux même des échanges à propos des informations ?

Comment reconnaître du faux contenu en ligne : Fiche pratique anti-Fake News Comment reconnaître du faux contenu en ligne : 5 questions de base, c’est le titre d’une fiche pratique conseil (4 pages, en PDF) publiée début avril 2017, un vade-mecum réalisé par HabiloMédias, centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique, qui non seulement fait le point sur le phénomène des « fake news » (fausses informations) mais propose un guide pour distinguer facilement le vrai du faux sur Internet. Nous sommes les acteurs du partage des fausses informations Depuis 2016, on entend de plus en plus parler de cet aspect de l’Internet en plein boom, en particulier sur les réseaux sociaux numériques. En effet, un quart des adultes ont déjà partagé une fausse nouvelle sur Internet et nous prêtons moins attention à valider les nouvelles et infos que nous voyons dans les flux en ligne de nos connaissances car nous leur apportons immédiatement crédit. 5 questions essentielles pour reconnaître des fausses infos Quels types de faux contenu devrais-je surveiller ?

Fact-checking : notre kit de survie en 5 gestes qui sauvent (partenariat avec le CFJ) | Meta-media | La révolution de l'information A jours trois du premier tour de l’élection présidentielle, Méta-Media et France Télévisions lance une batterie d’initiatives pour lutter contre la désinformation. Il n’aura fallu que quelques mois au petit monde de l’info pour adopter une novlangue désormais incontournable : pas un jour ne passe sans que l’on ne parle de fake news, de post-vérité, de hoax, de bulles de filtre, ou même de debunking… Si cette taxinomie a l’inconvénient de composer avec des contours flous, elle n’en reste pas moins révélatrice des dangers auxquels s’exposent aujourd’hui nos démocraties en ligne. En pleine année électorale, la France et l’Allemagne sont sans surprise les nouvelles cibles des propagateurs de fake news. Comme c’est le cas tout au long de l’année, le service public réaffirme sa mission clé : fournir une information vérifiée. L'affiche est à télécharger au lien suivant. Et voici donc les 5 premiers « gestes qui sauvent » face aux fake news.

« Tous Fact-Checkeurs » : une image n’est pas une preuve | Meta-media | La révolution de l'information Quatrième épisode de notre série « Tous Fact-Checkeurs », en collaboration avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour s’initier aux bonnes pratiques dans la course à l’intox. Il fut un temps, déjà bien lointain, où manipuler une image était l’apanage des graphistes, faussaires et autres professionnels aguerris. Mais aujourd’hui, le net offre une multitude d’outils aux truquistes en tout genre. Plus inquiétant encore : le potentiel de viralité de ces contenus trompeurs, qui continuent parfois de circuler après que leur caractère fallacieux ait été révélé. Il convient donc de se saisir à notre tour des nouveaux outils (moteurs de recherche inversés, sites consacrés à la chasse aux fakes…) pour éviter la propagation de fausses nouvelles.

« Tous Fact-Checkeurs » : pour remonter à la source de l’info | Meta-media | La révolution de l'information Troisième volet de notre opération « Tous Fact-Checkeurs », en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour s’initier à un éveil critique et aux bonnes pratiques face à la désinformation. La campagne présidentielle en aura fait la plus brillante démonstration : nos partis politiques n’hésitent plus à donner écho aux rumeurs pour discréditer les candidats du camp opposé. Les grands médias, même parmi les plus reconnus, tombent parfois dans le panneau : faute de temps et de moyens, il paraît impossible pour les rédactions de vérifier scrupuleusement le flot ininterrompu d’infos qui leurs parviennent chaque jour. C’est là que le rôle des citoyens entre en jeu. En remontant à la source de telle ou telle info, en s’assurant que dette dernière est partagée par d’autres médias de confiance, le fact-checking constitue une défense entre les mains de tous. En témoignent nombre d’initiatives qui s’appuient désormais sur l’œil critique des lecteurs pour discerner le vrai du faux…

« Tous Fact-Checkeurs » pour muscler l’esprit critique | Meta-media | La révolution de l'information Suite de notre opération « Tous Fact-Checkers », en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour aider chaque citoyen à séparer le bon grain de l’ivraie en matière d’info. Chaînes en diffusion continue, alertes push, newsfeeds en tout genre : nous vivons aujourd’hui dans un monde d’abondance de connaissances où l’information est devenue la denrée la plus consommée. Mais pas nécessairement la mieux consommée. A l’ère de la profusion informationnelle, de l'infobésité, il devient impératif de donner à chacun les outils pour vérifier comment telle ou telle info a été fabriquée, et si elle s’inscrit du côté du fait ou de la simple opinion. Rumeur, diffamation, plagiat ? Une invitation à la démarche critique à partager au plus grand nombre, surtout en cette période d'effervescence électorale :

Vite, « Tous Fact-Checkeurs » ! Avec Franceinfo, Le Monde et Rue 89 MOOC | Meta-media | La révolution de l'information A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle française, l’inquiétant essor des fake news continue de gagner l’Europe. Dans ce contexte plus incertain que jamais, les médias ont un devoir : vous informer, mais aussi vous aider à mieux vous informer. Parce qu’une photo peut être manipulée, parce que l’on peut faire tout dire à un chiffre, et parce que les fausses informations se répandent en masse sur les réseaux sociaux, France Télévisions s’est associée à Rue 89 MOOC et au Monde pour lancer l'opération "Tous Fact-Checkeurs" et vous aider à mieux décrypter l’info. Notre objectif ? Nous adresser à tous les publics, pour sensibiliser tous les citoyens aux bases de l’éducation aux médias et leur permettre de s’informer en toute conscience. Dans ce premier épisode, Benoît Le Corre, journaliste chez Rue 89, vous présente les grands pièges à éviter sur les réseaux sociaux :

Fausses infos : comment les reconnaître Il n'est pas toujours facile de faire la différence entre les vraies et les fausses informations. Les p'tits journalistes de franceinfo junior se sont demandé comment ne pas se tromper, entre rumeurs et faits réels. Et surtout, comment les journalistes vérifient leurs sources. Avec Internet, les informations circulent plus facilement. Qui propage des fausses informations ? Une fausse information, c'est une image ou des paroles qui sont complètement inventées, mais que l'on présente comme si c'était vraiment arrivé. Lors d'un événement important, certaines personnes en profitent pour faire circuler des rumeurs. Quel est l'intérêt de diffuser de fausses informations ? Parfois, c'est pour faire rire, et cela n'a pas de conséquences graves. Mais, parfois, c'est pour causer du tort à quelqu'un : par exemple, en écrivant une fausse interview d'une personnalité. En quoi consiste alors le métier de journaliste ?

Franceinfo junior. D'où viennent les fausses informations et comment les reconnaître ? L'élection de Donald Trump influencée par de fausses informations, des critiques à l'encontre des médias suite à l'affaire Fillon... Ces dernières semaines, les médias ont fait l'objet de nombreuses critiques, parfois virulentes. On leur reproche notamment d'être parfois à l'origine de la diffusion de fausses nouvelles. Mais à la source, d'où viennent ces informations données par les journalistes, dans les journaux, sur Internet, à la radio ou à la télé ? C'est justement le thème de la Semaine de la presse et des médias dans l'école (SPME) qui débute ce lundi 20 mars. Depuis plusieurs années, via des rubriques dédiées, des journalistes s'attèlent à détecter les vraies infos dans le flot "d'intox" qui circulent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Dans les médias, les initiatives se sont multipliées pour apprendre aux plus jeunes les bons réflexes à avoir face à une information ou une rumeur. ► La liberté d'informer en danger ► Mon métier : reporter de guerre

Vocabulaire de la désinformation Lexique construit en BEF 1 et 2 proposant deux niveaux de formulation, débutant et avancé. Il a été élaboré par Valérie Lemercier (collège Émile Zola - Sotteville-Lès-Rouen), Valérie Clémence (lycée Val de Seine - Le Grand Quevilly) et Christine Moineau (collège Louise Michel - Saint-Étienne-du-Rouvray). Les sources d’information Lanceur d’alerte Débutant : Toute personne qui signale un danger ou un risque pour l’homme ou la planète, au niveau national ou international, sans gagner de l’argent ou de la gloire. Avancé : Toute personne qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international. (source : Wikipédia) Journaliste Débutant : Le journaliste est celui dont le métier est d’écrire dans un journal et donc d’informer. Le vocabulaire de la désinformation Canular Débutant : Action, propos qui a pour but de répandre une fausse nouvelle, farce. Légende urbaine Rumeur Désinformation Hoax Réinformation

Le Décodex évolue pour mieux vous aider à identifier les informations trompeuses Désormais, l’outil du « Monde » contre les fausses informations vous avertit lorsque vous consultez un article mensonger. Le Monde | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs « Pourquoi ciblez-vous les sources d’information et pas directement les intox ? » La question nous a souvent été posée depuis le lancement du Décodex, il y a quatre mois. Nous avons préféré dans un premier temps nous concentrer sur l’identification des sources d’information, et plus particulièrement de celles connues pour relayer des affirmations mensongères, tout en continuant en parallèle à produire des articles pour démonter les intox. Mais l’idée de pouvoir avertir nos utilisateurs lorsqu’ils consultent une fausse information a fait son chemin. Comment est-ce que ça marche ? Cette nouvelle fonctionnalité est disponible uniquement dans les extensions pour navigateurs du Décodex. Des explications sur chaque information démentie Pour proposer cette fonctionnalité, nous avons dû répondre à plusieurs questionnements.

Enquête sur les usines à fausses informations qui fleurissent sur Facebook Des dizaines de pages Facebook, qui réunissent des centaines de milliers d’abonnés, reprennent sans scrupule de fausses informations pour générer des revenus publicitaires. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Le Monde a étudié une centaine de pages Facebook qui diffusent de fausses informations ;Ce réseau représente au total plus de 70 millions de « likes » sur le réseau social ;Nous avons identifié 233 messages qui renvoient vers une fausse information sur ces pages. La blague du matin est une page Facebook en apparence anodine. Par exemple, cet article tiré du site petitrepos.com, qui affirme qu’une infirmière aurait échangé « plus de 9 000 bébés dans plusieurs maternités françaises » pendant vingt-deux ans. Le site qui a publié l’article savait d’où venait la prétendue information : on y trouve la mention « source : secretnews.fr ». Cet exemple est loin d’être un cas isolé. Des clics qui rapportent de l’argent Un réseau de pages Facebook qui réunit plus de 70 millions de fans

S’informer : quand la source… ne coule pas de source | Meta-media | La révolution de l'information Par Gautier Roos et Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Vous est-il déjà arrivé de discuter avec un ami, de parler d'une info tout juste publiée dans les médias... sans parvenir à vous rappeler où vous l'avez lue ? Pas d'inquiétude, vous n'êtes pas seuls : selon une étude du Pew Research Center publiée cette semaine, vous faites partie des 44% d'internautes incapables de citer la source des informations qu'ils consomment. Une analyse qui va au-delà des études (récurrentes) sur les nouvelles pratiques initiées par l’ère digitale, en s'intéressant non seulement à l'expérience de consommation des contenus d'info, mais aussi - et surtout - au souvenir qu'ils laissent aux internautes. L’accès à l’info en ligne : la home page résiste ! Premier enseignement plutôt surprenant de l’étude : les portails des éditeurs sont une voie d’accès aussi fréquentée (36%) que les réseaux sociaux (35%) pour accéder à l’info. Tous les chemins mènent à l’info

Related: