background preloader

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016
Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l'université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). En voici les premières lignes (le tableau complet ici) : Le haut du classement connaît quelques réajustements par rapport à la version de 2012 : Paris passe derrière Singapour, Tokyo derrière Pékin, Sydney derrière Doubaï. D'autres classements des villes mondiales/globales existent, basés principalement sur des critères d'ordre économique : ils reflètent davantage l'intégration à la globalisation économique que l'insertion dans une mondialité culturelle ou politique. Pour aller plus loin : Related:  Mondialisation, fonctionnement et territoiresurbanisation1 - Territoires inégalement intégrés

Droits maritimes, un enjeu géopolitique, par Didier Cormorand (Le Monde diplomatique, juin 2016) Adoptée à Montego Bay (Jamaïque) en 1982, la convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) a, comme son nom l’indique, défini le droit international pour la mer. Elle a introduit le concept de zone économique exclusive (ZEE) ; reconnu le droit des États à étendre leur plateau continental bien au-delà de cette limite ; créé des institutions importantes, telles que l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), pour gérer les ressources de la zone déclarée patrimoine commun de l’humanité (appelée « la Zone »), ainsi que la Commission des limites du plateau continental (CLPC). À ce jour, 166 États ont ratifié cette convention. Parmi les autres, on trouve les pays privés de littoral, mais aussi les États-Unis (le gouvernement a signé, mais le Sénat n’a pas ratifié), Israël, le Venezuela et la Turquie. Cette codification du droit international répondait à la nécessité de préciser certaines normes, telle la largeur maximale autorisée de la mer territoriale.

Villes en décroissance ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ Aux États-Unis, la décroissance urbaine s’est principalement concentrée dans les villes et les régions qui étaient dépendantes de l’industrie au cours du XXe siècle. Ces villes sont entrées en déclin dès l’après-guerre, période à laquelle leur population commence à décroître. La France s’est plus longtemps crue protégée de la décroissance urbaine, ce qui explique pourquoi le problème y a été mis à l’agenda plus tardivement. Cet écart s’est renforcé à partir du milieu des années 2000, avec un dynamisme démographique et économique principalement concentré dans les grandes villes et un déclin affectant avant tout les villes moyennes, débouchant sur des processus préoccupants (Cauchi-Duval, Cornuau et Rudolph). La généralisation à l’échelle planétaire des phénomènes de décroissance urbaine pose un ensemble de défis tant pour les résidents de ces villes que pour les élus et les praticiens. Au sommaire de ce dossier : « Rétrécir et verdir pour survivre ?

Portrait de São Paulo (1) : une capitale du Brésil Citer cet article | partie 1 | partie 2 La capitale du Brésil est Brasilia, mais c'est une capitale politique comme Washington, Ottawa ou Canberra. São Paulo est – de loin – la principale métropole brésilienne, par sa population (plus de 20 millions d'habitants), par son poids économique (c'est le principal pôle industriel de l'hémisphère sud) et par son rôle de polarisation de l'espace national. Préciser « brésilienne » ne vise pas seulement à la situer dans le pays, mais aussi à dire qu'elle l'est pour le meilleur et pour le pire, avec tout ce que cela implique de qualités et de défauts, de potentiels et de risques. Le corpus qui suit est essentiellement fondé sur une série de documents utilisables en classe, cartes et photos, pour la plupart personnelles, produites ou recueillies en onze ans de séjour à São Paulo. Dans quelle mesure São Paulo est-elle une métropole mondiale émergente ? Blason de la ville de São Paulo São Paulo, l'immensité du paysage urbain 1. 2. 2.1. 3. 3.1. 3.2.

Saskia SASSEN, Expulsion, brutalité et complexité dans l'économie globale, NRF Essais, Gallimard, 2016. - Geobunnik Vous connaissez certainement Saskia Sassen pour ses écrits antérieurs, notamment ceux qui ont conceptualisé la notion de ville globale au milieu des années 1990. Cette sociologue new-yorkaise nous présente dans un nouvel essai ses réflexions sur le monde contemporain, principalement des réflexions sur l'évolution récente du capitalisme. L'introduction permet de rappeler à Saskia Sassen que depuis les années 1980 le capitalisme a changé de visage. La remise en question du modèle keynésien et de l’État providence à partir des États-Unis et de la Grande Bretagne a abouti à une mondialisation libérale dans laquelle la finance a pris une place prépondérante. Sans surprise, l'auteure pense que la financiarisation de l'économie associée à une complexification des circuits économiques et des sociétés sont à l'origine des inégalités actuelles, de la crise économico-financière de 2007-2008 et d'un processus d'exclusion d'une grande partie des populations mondiales.

Pérouse J.-F., 2017, Istanbul Planète. La ville-monde du XXIe siècle, Paris, La Découverte, 220 p. 1 Jean-François Pérouse a publié en 2011 un ouvrage sur Istanbul en turc chez İletişim (Pérouse, 2011 (...) 1Treize ans après La Turquie en marche, Jean-François Pérouse dresse un bilan des grandes mutations qui ont affecté Istanbul ces quinze dernières années. Si le « face-à-face » avec cette « ville-monde » est au cœur des préoccupations de l’auteur depuis une vingtaine d’années, il manquait une synthèse de ses travaux en un seul volume et en langue française1. 2L’ouvrage présente les principales dynamiques urbaines à l’œuvre à Istanbul — les acteurs et les idéologies qui les sous-tendent, ainsi que leurs conséquences sociales, politiques et écologiques — et offre au lecteur un propos riche mais accessible, sortant de la perspective historico-patrimoniale trop souvent adoptée lorsque l’on s’intéresse à Istanbul. 5Dans la seconde partie, « Aux origines du monstre urbain », l’auteur présente les mécanismes, les acteurs et les idéologies sous-jacentes à ces transformations.

Portrait de São Paulo (2) : contrastes, problèmes, défis Bibliographie | citer cet article | partie 1 | partie 2 São Paulo est la principale métropole brésilienne et elle s'oppose fortement sur beaucoup de plans au reste du pays dont elle constitue le centre économique. Toutefois, il existe à l'intérieur de cette agglomération géante une forte diversité interne, de plusieurs ordres : diversité des milieux naturels, qui a une forte influence – parfois positive, souvent négative – sur le fonctionnement urbain, diversité des usages du sol, diversité des populations dans ses origines et ses niveaux de revenus. Il en découle de très importants contrastes entre les différentes parties de la ville, à l’image de ceux qui marquent le Brésil dans son ensemble. Comme la première partie de ce portrait de São Paulo, ce deuxième volet est essentiellement fondé sur un corpus de documents utilisables en classe, cartes et photos pour la plupart originales, produites ou recueillies en onze ans de séjour à São Paulo. 1. 2. 2.1. La présence étrangère à São Paulo

Anne-Laure Amilhat-Szary, Qu'est-ce qu'une frontière aujourd'hui ? - Geobunnik A priori, quoi de neuf sur nos frontières ? Nous avons grandi dans un monde où l'on nous a expliqué que les frontières étaient stables, durables et liénaires. Or voilà que depuis 10-15 ans, nous nous rendons compte que tout cela est faux. L'actuelle vague de fond qui tend à questionner la pertinence de l’État nation soit par le haut (mondialisation des élites, essor du libre échange), soit par l'ensemble de la société (régression de l'idée de bien commun, montée de l'individualisme, déclin des idéologies politiques collectives au profit des idéologies prônant l'égocentrisme) nous pousse à réfléchir à cette notion singulière et majeure qu'est la frontière. Anne Laure Amilhat-Szary, dont les travaux portent sur l'expérience de la frontière, est à même d'apporter un élément de réponse. L'enjeu majeur de ce livre est de dépasser une lecture trop simple de la frontière vue comme une ligne, un trait qui sépare et qui connecte deux territoires.

Des villes toujours plus grosses Les mégacités, ces villes de plus de dix millions d’habitants, sont aujourd’hui plus de trente dans le monde. Elles devraient être cinquante en 2050. Retour sur une tendance lourde et ses conséquences sur nos modes de vie. La ville est-elle l’avenir de l’homme ? Le casse-tête de la taille « L’urbanisation est si intense qu’elle a brouillé les cartes, raconte Michel Lussault, géographe au laboratoire Environnement, ville, société1. Les agglomérations urbaines de plus de 10 millions d’habitants (2010). Inutile de chercher ces prochains mastodontes en Europe ou sur le continent américain. Un facteur d'innovation économique et sociale Quant à savoir si cette explosion urbaine est une bonne ou une mauvaise nouvelle… Synonymes aux yeux du grand public de pollution ou d’insécurité, les mégacités sont considérées d’un œil moins sévère par les géographes, qui préfèrent en premier lieu mettre en avant leurs avantages indéniables. « Aujourd’hui, les mégapoles ne sont plus des mangeuses d’hommes.

Les États-Unis, espaces de la puissance, espaces en crises Six mois après la parution de leur Atlas des États-Unis. Un colosse aux pieds d’argile [ et au lendemain de l’investiture du président Donald Trump, les cafés géo de Lyon accueillent, 1e 1er février 2017, Pascale Nédélec et Christian Montès pour une présentation à deux voix intitulée « Derrière le choc des urnes, des mutations radicales ? Le regard de l’Atlas des États-Unis 2016 ». Pascale Nédélec est docteure en géographie et AGPR à l’École normale supérieure. Sa thèse de doctorat [ propose une réflexion sur l’urbanité et la citadinité de Las Vegas. Christian Montès est professeur des universités à l’université Lumière Lyon 2 et est rattaché à l’UMR 5600 EVS. Introduction Qu’est-ce qu’un atlas et qu’y trouve-t-on ? Par-delà et en deçà de l’élection : le regard du géographe La cartographie des élections

Cartographie. Les villes prennent le pouvoir Les mégalopoles sont les nouveaux moteurs de l’économie mondiale. De la Californie au delta de la rivière des Perles, en Chine, l’avenir s’écrit dans des pôles urbains tentaculaires. D’ici à 2025, il y aura au moins quarante de ces villes ultra-connectées dans le monde. Par-delà les frontières, elles inventent une autre forme de gouvernance et d’économie, affirme Parag Khanna, l’auteur de Connectography : Mapping The Future of Global Civilization (éd. Dans ce livre, l’auteur, que le New York Times décrit comme “l’homme le plus connecté du monde” en raison de ses collaborations avec des universités du monde entier, décrit un futur où les frontières nationales reculeront et où les agglomérations – ainsi que les personnes – les plus connectées prendront le pouvoir. Ce constat, c’est aussi celui de l’Institut Mc Kinsey.

Des cartes de villes chinoises dans des perspectives renversantes Ces panoramas urbains ont été créé par le Drawing Architecture Studio. Ils montrent des cartes de villes ou de quartiers chinois créés en mélangeant des projections différentes de l’architecture avec des vues zénithales et en élévation qui font hésiter entre deux et trois dimensions quand on les regarde. Ils ont aussi fait un quartier de Beijing dans un style plus traditionnel pour voir la différence : Les mégalopoles (Nord-est des États-Unis, Japon, Europe) par HG Sempai · 26 août 2014 La carte de l’archipel mégalopolitain mondial La carte au format pdf (amm) La carte version animée : amm_anime Articles similaires Les empires chrétiens du haut Moyen-Age Une carte sur l'empire romain au lle siècle.

La localisation du commandement de l’économie dominante 1Cet article n’a d’autre prétention qu’empirique. Il examine la localisation des sièges sociaux des plus grandes entreprises mondiales et leur évolution depuis la fin des Trente Glorieuses. Les entreprises de l’économie mondiale dominante y sont approchées à travers les classements des magazines Fortune/Forbes. Pour 1978, nous disposons de la liste des 500 plus grandes entreprises mondiales, en termes de chiffres d’affaires (CA), mais à l’exclusion des banques et assurances. Pour 2000 et 2014, cette liste est élargie aux 2000 premières firmes, y compris le secteur bancaire et pour cette analyse élargie nous disposons aussi de la valeur de marché des entreprises (VM). 2On pourrait se demander s’il est encore pertinent, du fait même de la globalisation, d’examiner les grandes entreprises transnationales sous l’angle de leurs pays d’origine et des lieux d’implantation de leurs directions. 4Une première approche développée par C. 1 Même si P. Figure 1. L’évolution sectorielle Tableau 1.

Related: