le developpement de l enfant Comment sanctionner sans punir ? Je souhaite commencer cet article sur un rappel de vocabulaire. Dans le livre Sanctionner sans punir, Elisabeth Maheu n’utilise jamais le mot bêtise : elle parle de transgression ou de contravention. La punition La punition est l’expression d’un rapport de force dans lequel le dominant (l’adulte) exerce son pouvoir sur le dominé (l’enfant). Illustration extraite de Sanctionner sans punir d’Elisabeth Maheu La sanction Par opposition à la punition, la sanction peut être définie comme « la conséquence prévue à l’avance d’une infraction ou d’un non respect d’une règle ou d’une loi explicitement formulée et reconnue » (Jean-Pierre Carrier – Docteur en Sciences de l’Education). Les comportements non acceptés considérés comme des infractions ainsi que les sanctions correspondantes sont donc définies au préalable. Dans le livre Sanctionner sans punir, Elisabeth Maheu rappelle quelques principes au sujet des punitions : 1. Une sanction à but éducatif ne peut être ni un châtiment ni une punition. 2.
Favoriser l'autonomie Notes prises lors d’un atelier et la lecture de « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent », d’Adele Faber et Elaine Mazlish. Les citations, sauf mentions contraires, sont extraites de leurs écrits. Cet atelier s’adresse aux parents, mais il me semble adaptable pour des enseignants. Voir la liste des 7 ateliers, dans la rubrique « Pédagogie ». © Photo Mathilde Bernos Un des objectifs principaux de l’éducation est de faire des enfants, des élèves, des adultes indépendants, capables de penser par eux-mêmes et de prendre leurs propres décisions, comme l’évoque Khalil Gibran, dans Le Prophète: Vos enfants ne sont pas vos enfants. Vous pouvez leur donner votre amour mais pas vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez héberger leurs corps, mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais vous ne pouvez pas les faire être comme vous.
3-Qu’est-ce qu’une bonne punition ? Lire les titres © Jupiter Pas d’éducation sans punition. Cette sanction permet de poser des limites, donc de rassurer. Mais comment punir sans en faire trop ni trop peu ? Nous avons posé la question à huit professionnels de l’enfance et de l’adolescence. Christilla Pellé Douel Comment bien punir ? La psychologue Béatrice Copper-Royer a répondu en direct à toutes vos questions en Chat. Parents, rassurez-vous. Daniel Marcelli, pédopsychiatre, explique, dans La Violence chez les tout-petits, écrit avec Stéphanie Éligert (Bayard, 2010), que l’apprentissage des limites doit débuter très tôt, vers « 10-12 mois, quand l’enfant […] commence à acquérir son autonomie motrice ».
Les punitions Punir son enfant est un véritable casse-tête. Quelle punition pour quelle bêtise ? Quelle bêtise mérite une punition ? Comment fixer les limites ? Comment savoir si la punition est utile ou s’il y a violence psychologique sur l’enfant? Il est très difficile de faire la part des choses, car la sanction idéale n’existe pas : les enfants ne réagissent pas tous de la même manière, et les parents non plus. La sanction est elle pédagogique ? La punition d’un enfant ne sert pas qu’à l’empêcher de recommencer une bêtise, loin de là. La sanction a donc bien une dimension pédagogique et possède un impact fort sur la psychologie de l'enfant… Le tout est de savoir comment s’en servir ! Une punition positive et bénéfique Lorsque votre petit loup vous pousse à bout, il est tentant de l’envoyer se calmer dans sa chambre sans préambule. Une punition proportionnée à la faute La sanction ne doit pas être extrême ni trop laxiste par rapport à la gravité de la faute commise par l’enfant.
Selon Piaget La diversité des personnalités et des comportements humains est le produit de la singularité du cerveau de chaque individu. Celle-ci se constitue d’abord à travers les premières étapes de la construction des circuits cérébraux, où des mécanismes intrinsèques mettent en place les circuits nerveux à l’origine d’une vaste palette de comportements instinctifs, que ce soit pour trouver de la nourriture, pour se défendre ou pour s’accoupler. Mais la construction du système nerveux des animaux, et donc aussi de l’être humain, est également influencée par l’expérience. Les interactions avec l’environnement produisent certains patterns d’activité nerveuse qui vont façonner les circuits cérébraux. Les influences du monde extérieur ont une importance tout particulière au début de la vie pendant certaines périodes limitées dans le temps qu’on appelle périodes critiques. Les périodes critiques sont un phénomène général que l’on retrouve dans plusieurs systèmes sensoriels.
Enfant menteur, parent qui fait peur Jeux mathématiques pour apprendre à compter 1. Découper autant de roues qu'il y a de joueurs 2. Etiqueter les pinces à linge 3. 4. Rq : Le joueur qui fait 11 ou 12 avec les dés passe son tour.Selon le nombre de points à atteindre lancer un ou deux dés 1-Psychologie de la punition Un tout petit peu de théorie Techniquement parlant, du point de vue du psychologue, une punition consiste à opposer à un comportement donné, une réponse aversive et désagréable. L'objectif d'une punition est de réduire ou faire disparaître un comportement non souhaité. La punition, d'un point de vue pédagogique, fonctionne en duo avec un autre principe essentiel: la récompense. Pour quelles raisons peut-on considérer l'importance de punir? La vie ensemble, cela s'apprend D'un point de vue éducatif, autant que les mathématiques ou les règles de grammaire, l'enfant doit apprendre les principes de la vie en société: son comportement ne peut pas nuire au groupe. La punition fait du bien à l'enfant D'abord parce qu'un enfant n'intégrant pas la règle énoncée ci-dessus (le respect des autres) est un enfant qui présentera des comportements inadaptés à la vie collective. Et récompenser ? Bien sûr !
L'absence de sanction des règles de l’autorité parentale conjointe. Par Brigitte Bogucki, Avocat. Définition et contenu L’article 372 du Code civil prévoit que l’autorité parentale conjointe est la règle. Le principe semble simple, les décisions importantes de la vie de l’enfant doivent être prises conjointement par les deux parents. Par contre les décisions usuelles peuvent être prises par un parent seul. La question est de savoir ce que sont les décisions importantes et les décisions usuelles. Il n’existe pas de liste, c’est au cas par cas que la jurisprudence le décide et, malheureusement, les tribunaux administratifs et les tribunaux judiciaires ne sont pas toujours d’accord... Mais de toute façon, la frustration de se voir imposer une décision peut être considérable et il est difficile de déterminer ce qui est usuel ou pas tant cela peut différer d’une famille à l’autre. Ainsi par exemple, l’inscription des enfants à des activités para-scolaires est souvent considérée comme une décision usuelle. Principales difficultés Les conséquences de cette absence de sanction
27 alternatives aux punitions Je vous invite à lire cet article pour comprendre en quoi les punitions sont à la fois inefficaces et nocives. Face à un comportement non civilisé, l’enfant doit être entendu dans son besoin : à quoi dit-il oui ? En même temps, l’enfant a besoin d’entendre qu’il y a en lui d’autres moyens pour satisfaire ce besoin qu’en tapant, agressant, insultant, cassant, menaçant et que ces comportements sont intolérables. Voici 27 alternatives aux punitions pour accompagner les enfants en mettant l’accent sur la relation : 1. L’espace proposé correspond-t-il à leurs besoins ? Charlotte Manson, une pédagogue anglaise, recommande même que tous les enfants de moins de 6 ans passent 6 heures par jour dehors TOUS les jours :-). 2. Qu’est-ce que l’enfant me dit avec ce comportement ? J’ai tenté de synthétiser quelques uns des besoins fondamentaux des enfants (liste synthétique et non exhaustive) : Voir 5 raisons qui peuvent expliquer les comportements inappropriés des enfants . 3. 4. 5. 6. Brigitte Oriol dit :