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Notre consommation alimentaire épuise les eaux souterraines

Notre consommation alimentaire épuise les eaux souterraines
L’utilisation excessive des aquifères pour la production agricole met en péril les approvisionnements à la fois en nourriture et en eau. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Entre manger et boire, il faudra bientôt choisir. Plusieurs scientifiques avaient déjà quantifié et cartographié l’empreinte en eau du commerce international, pour comprendre quels biens de consommation utilisent cette ressource précieuse et dans quelles quantités. Or, les aquifères, ces vastes réservoirs naturels de stockage d’eau souterraine, s’avèrent une ressource clé en abritant la majeure partie de l’eau douce liquide de la planète. « Nous avons examiné tous les aquifères du monde, en ne regardant que la partie qui s’épuise, celle qui n’est pas renouvelée naturellement par les recharges hivernales, explique Carole Dalin, chercheuse à l’institut pour les ressources durables à l’University College de Londres et première auteure de l’étude. Pakistan, Etats-Unis et Inde, principaux exportateurs Related:  Education - Santé - AlimentationResponsabilité environnementaleEvolution du climat - l'eauLois sur l'environnement, protection de la nature

« Au Somaliland, les hôpitaux sont débordés d’enfants en situation de malnutrition sévère » Dans un tchat sur Lemonde.fr, Bruno Meyerfled, journaliste au « Monde » basé à Nairobi, revient sur son reportage sur la famine en Somaliland, Etat qui a proclamé son indépendance vis-à-vis de la Somalie en 1991. Bruno Meyerfeld, journaliste au « Monde » rentrant du Somaliland, a répondu aux questions des lecteurs du Monde.fr, mardi 28 mars, à l’occasion d’une journée spéciale sur la famine au Soudan du Sud, au Nigeria, en Somalie et au Yémen. Depuis quand existe le Somaliland ? Bruno Meyerfeld : Le Somaliland a déclaré son indépendance du reste de la Somalie le 18 mai 1991, après des années de guerre civile. Pouvez-vous nous expliquer quelles sont sur le terrain les conséquences de la famine ? Rappelons d’abord que la famine n’a pour l’instant été déclarée qu’au Soudan du Sud, et seulement dans l’Etat de Unity. Sur le terrain, la situation est malgré tout très difficile. Vous dites qu’il y a un exode pour fuir la famine, mais où vont les habitants ? Oui. Non. Rien n’est exclu.

« Reconnaissons la nature comme sujet de droit » Pour la juriste Valérie Cabanes, dans une tribune au « Monde », il faut redéfinir les valeurs pivots de notre système juridique afin d’affirmer nos liens d’interdépendance avec les autres formes de vie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Valérie Cabanes (Juriste spécialisée dans le droit international humanitaire et les droits humains) TRIBUNE. Durant dix mille ans, nous avons prospéré en tant qu’espèce grâce à des conditions climatiques favorables et des milieux de vie fertiles et foisonnants de biodiversité. Mais l’industrie s’est dernièrement imposée sur les milieux naturels en occupant l’espace et en perturbant les équilibres de l’écosystème terrestre. Il est encore temps de freiner les conséquences de l’anthropocène, cette ère géologique que l’homme a façonnée et qui menace les conditions d’existence des plus vulnérables d’entre nous et hypothèque les droits des générations à venir.

Qui consomme vraiment l’eau de la planète Plus d’un cinquième de l’eau consommée sur la planète est englouti par des produits destinés à l’exportation. Et en important de la sorte des biens intensifs en eau, les pays développés augmentent les pressions sur des zones fragiles souvent dépourvues de politiques de conservation de cette ressource rare. Voilà les conclusions d’une étude, publiée lundi 13 février dans les Proceedings of the national academy of sciences, qui modélise les flux d’eau autour du globe et met en évidence les disparités dans son utilisation. A partir d’indicateurs commerciaux, de données démographiques et de statistiques sur l’usage de l’eau, souterraine, de surface mais aussi de pluie et celle recyclée, l’équipe de recherche de l’université de Twente aux Pays-Bas a quantifié et cartographié l’empreinte mondiale sur l’eau à une échelle géographique très fine. Résultat : entre 1996 et 2005, 9 087 milliards de mètres cubes d’eau ont été consommés chaque année à travers la planète. Audrey Garric

Paris, Londres et Séoul vont noter les voitures en fonction de leur degré de pollution L’initiative, révélée à Paris mercredi, est lancée sous la houlette du C40, un regroupement de 90 mégalopoles qui veulent agir pour le climat. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Éric Béziat Le projet porte le joli nom d’« Air’volution ». Et il constitue un pas sup­plémentaire dans la volonté des pouvoirs publics du monde entier de faire reculer la pollution automobile. Mercredi 29 mars, les maires de Paris, Londres et Séoul ont annoncé, dans la capitale française, le lancement d’un système de notation des véhicules « fondé sur leurs émissions réelles de particules polluantes ». Le but de l’opération : « Permettre aux citoyens de connaître enfin le véritable impact environnemental des véhicules qu’ils achètent et qu’ils conduisent », indique le communiqué publié à l’issue de l’annonce. Il s’agit là d’une première initiative coordonnée des édiles de grandes métropoles. Concrètement, comment va fonctionner le système ? Accueil favorable des industriels

Paul François, un céréalier à la vie «empoisonnée» par Monsanto «Excusez-moi, je suis fatigué.» Paul François répète souvent cette phrase, ponctuée d’un long soupir. Quand nous le rencontrons dans un café parisien, le 18 octobre, le céréalier charentais s’apprête à courir radios et télés pour parler de son livre, Un paysan contre Monsanto (Fayard). Depuis l’accident (il a inhalé les vapeurs du pesticide en vérifiant une cuve), il vit un calvaire : amnésies, vertiges, bégaiements, crises semblables à de l'épilepsie, irritabilité, comas à répétition… Près d’un an à l’hôpital, ballotté de service en service, jusque dans une unité psychiatrique. Le géant des OGM et des pesticides «ne lâche rien, jamais». Les avocats exigent encore mille expertises médicales facturées des milliers d’euros, à la charge de la victime. «Dénigrement» Quand il l’apprend, il est à l’hôpital, au plus mal. «Agri-manager» issu d’un milieu de droite, Paul François a cru à l’agriculture intensive et aux pesticides. «Faillite» Paul François esquisse enfin un sourire. «Coup de fouet»

Pour l’ONU, les eaux usées sont un « nouvel or noir » A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, l’Unesco et l’ONU-Eau exhortent à « un recours plus systématique à une eau recyclée ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo L’eau que l’on boit, celle qui irrigue les champs ou alimente les usines avant d’être rendue à la nature, il va falloir la considérer autrement. La demande explose – elle pourrait augmenter de 50 % d’ici à 2030 –, mais la ressource, elle, se restreint, parfois même terriblement dans certaines régions du monde. A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, l’Unesco – l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture –, et l’ONU-Eau, publient un rapport entièrement consacré aux eaux usées – c’est-à-dire toute eau dont la composition chimique a été altérée lors de son utilisation par les humains –, présentées comme une « ressource inexploitée ». Mais sur la planète Terre, on en est très loin. L’oxygène diminue Explosion démographique Du phosphore dans les urines

What is a water footprint? Everything we use, wear, buy, sell and eat takes water to make. The water footprint measures the amount of water used to produce each of the goods and services we use. It can be measured for a single process, such as growing rice, for a product, such as a pair of jeans, for the fuel we put in our car, or for an entire multi-national company. The water footprint can also tell us how much water is being consumed by a particular country – or globally – in a specific river basin or from an aquifer. The water footprint is a measure of humanity’s appropriation of fresh water in volumes of water consumed and/or polluted. The water footprint allows us to answer a broad range of questions for companies, governments and individuals. where is the water dependence in my company’s operations or supply chain? The water footprint has three components: green, blue and grey. Direct and indirect water use The three water footprints: The relation between consumption and water use A film by UNESCO WWAP.

Poutine renforce l’empreinte russe sur l’Arctique Le chef de l’Etat russe minimise le réchauffement climatique et prône une exploitation accrue des territoires du Nord LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Mandraud (Arkhangelsk (Russie), envoyée spéciale) En prélude au forum sur l’Arctique organisé, jeudi 30 mars, à Arkhangelsk (Russie), sur les bords de la mer Blanche, Vladimir Poutine a commencé par poser le pied sur la Terre d’Alexandra, l’île la plus occidentale et la plus grande de l’archipel François-Joseph, annexée par l’URSS en 1926. A Arkhangelsk, en présence du président finlandais, Sauli Niinistö, et de son homologue islandais, Gudni Johannesson, Vladimir Poutine a lié le passé au présent, rappelé la puissance soviétique d’hier – saluant le 80e anniversaire de la première station dérivante d’URSS, qui permit d’explorer l’Arctique – et les ambitions de la Russie d’aujourd’hui. Moscou « bombe le torse »

Atlas en ligne de l'Unesco sur les inégalités entre les sexes dans l'éducation « Avec l’adoption de l’Objectif 4 de développement durable, les gouvernements se sont engagés à éliminer les disparités entre les sexes et à veiller à ce que chaque enfant soit scolarisé et apprenne d’ici 2030. » Ce sont les premières lignes de cette publication qui présente les parcours scolaires des filles et des garçons dans plus de 200 États et territoires. E-Atlas de l'Unesco sur les inégalités entre les sexes dans l'éducation : page d'accueil La section consacrée aux inégalités filles-garçons est organisée en 9 chapitre présentées sous forme de questions : Voir les chapitres de la section | autres sections : analphabétisme | enfants non scolarisés | enseignants | R&D Un autre entrée permet d'obtenir les données par pays, de l'Afghanistan au Zimbabwe. Le site permet aussi de télécharger les données et les cartes, permettant à chacun de construire ses propres cartes. Pour compléter avec Géoconfluences

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