background preloader

Pourquoi on meurt encore de faim en Afrique

Pourquoi on meurt encore de faim en Afrique
"La pire crise humanitaire depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale" risque de se produire selon l'ONU, si aucune intervention d'urgence n'est menée en Afrique. Plus de 20 millions de personnes sont menacées par la famine dans quatre pays : Soudan du Sud, où la famine a été déclarée, Nigeria, Yémen, et Somalie, où l'insécurité alimentaire est critique. Quatre causes déterminantes sont expliquées en cartes animées pour comprendre pourquoi la famine réapparaît en 2017. Quand la famine est déclarée, il est déjà trop tard. En Somalie, en 2011, 100 000 personnes étaient déjà mortes quand a été sonnée l'alerte internationale. Aujourd'hui, pour éviter une crise humanitaire d'une telle ampleur, l'ONU réagit vite : les appels à l'aide internationale, chiffrée à 4,4 milliards de dollars, retentissent depuis fin février. - "Soudan du Sud : la guerre civile, la faim et la fuite", reportages vidéo - "Pourquoi la famine en Afrique de l'Est ne fait-elle pas la Une des journaux ?"

https://www.franceculture.fr/geopolitique/pourquoi-meurt-encore-de-faim-en-afrique

Related:  L'Afrique face au développement et à la mondialisationL'Afrique : les défis du développementRessources, développement durableGéographie

L'Afrique reste la plus touchée par la crise des réfugiés Les pays européens font face à un afflux de réfugiés sans précédent en provenance de Syrie, d'Iraq, ou d'Afghanistan. Les médias diffusent en boucle des récits choquants de femmes et d'enfants noyés en Méditerranée. Mais la détresse provoquée par la crise des réfugiés en Europe a occulté les efforts fournis par les pays africains confrontés aux mêmes problèmes. Selon les Nations Unies, les pays en développement, notamment en Afrique, accueillent un nombre disproportionné de réfugiés - 80 % des réfugiés dans le monde - qui exercent une pression énorme sur les ressources en eau et les systèmes de santé.

2017: vers un nouvel ordre mondial? (4/4) : Economie, sécurité, transitions politiques: les grands défis du continent africain Le 23 décembre dernier, lors du sommet extraordinaire des chefs d’états de la CEMAC (La Communauté Économique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale), le président camerounais – Paul Biya – s’est longuement exprimé sur la fragilité des économies de la région. Fragilité qui pourrait mettre en péril les fondements de cette Communauté Économique et Monétaire, Paul Biya qui appelait à l’action rapide, coordonnée et à une meilleure solidarité entre les Etats. Un an plus tôt, c’était le président sénégalais Macky Sall qui, lors de la COP21 à Paris, pointait du doigt le caractère particulièrement vulnérable des pays africains et exigeait que le futur accord prenne en considération la pollution causée - selon-lui - par le développement de pays tiers. Plus récemment, Joseph Kabila provoquait une crise politique profonde en RDC en refusant de quitter le pouvoir et d'organiser la tenue d’élections qui auraient dû se avoir lieu l’année dernière. Une émission préparée par Clémence Allezard.

manger local Manger local est un mot d’ordre écolo visant à réduire l’impact du système agricole et alimentaire sur les communautés biotiques et abiotiques, une pratique alter faite pour court-circuiter les modes de production capitalistes mondialisés, l’invention d’un espace d’expérimentation où se dessinent d’autres manières de cultiver, d’échanger, de se nourrir. Le resserrement autour de cette échelle permettrait de retisser les liens entre agriculteurs-producteurs et citoyens-consommateurs, de soutenir l’économie locale en favorisant les échanges entre habitants d’un même territoire, de réduire les émissions de gaz à effets de serre liées au transport alimentaire, de s’autonomiser vis-à-vis de l’agro-business et de l’agro-industrie. L’échelle locale, qui désigne stricto sensu un espace restreint par rapport à un ensemble plus vaste, est ainsi associée à un certain nombre de vertus inhérentes.

Orangs-outans : comment l'huile de palme les menace ? Le palmier à huile ne pousse que dans la zone équatoriale. Avec 85 % de la production mondiale, l’Indonésie et la Malaisie1 dominent le marché. Ces zones sont également celle des grands bassins de forêts denses. Soudan du Sud : la guerre civile, la faim et la fuite Il y a dix jours, les Nations Unies préviennent : la planète est confrontée à la "pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale", avec un risque de malnutrition et de famine pour 20 millions d'habitants ! Sur une zone allant du Nigeria au Yémen, en passant par le Soudan du Sud. Le 20 février, à cause d'une guerre civile, le gouvernement de cette République d'Afrique orientale naissante déclare lui-même certaines parties du nord du pays en état de famine.

Money, money, money (2/4) : Du Franc CFA à l’euro : la monnaie fait-elle l’union ? Ces derniers mois, les débats en Afrique autour de la zone Franc sont de plus en plus prégnants. La gronde grandit, en effet, contre le Franc CFA créé en 1945 par un décret signé par le général de Gaulle, alors président du gouvernement provisoire. De fait, la question de la survivance de cette union monétaire héritée de la période coloniale pose des questions d’ordre symbolique bien sûr : l’idée selon laquelle c’est encore l’ancienne puissance coloniale qui a valeur de référent, l’idée qu’il y aurait une tutelle même plus d’un demi-siècle après les indépendances. Mais aussi des questions d’ordre politiques et économiques : quelle est la véritable souveraineté monétaire de ces pays ?

Impossible de passer à une agriculture 100% bio sans changements majeurs Nourrir la planète en 2050 grâce une production agricole 100% biologique ne pourrait se faire sans une augmentation importante de la surface cultivée ou un changement du régime alimentaire des être humains, selon une étude publiée dans Nature Communications. Les chercheurs se basent pour leurs modèles sur une population de plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050 et sur une augmentation nécessaire de 50% de la production agricole pour nourrir la planète à cette date. Selon l'étude, l'agriculture biologique ayant de moindres rendements que l'agriculture traditionnelle, il faudrait pour atteindre cet objectif sans modifier le comportement alimentaire actuel augmenter de 16 à 33% les surfaces cultivées, accroissant dans le même temps la déforestation de 8 à 15%. Malgré des impacts environnementaux positifs du bio, notamment de la non-utilisation des pesticides, les chercheurs qualifient cette solution de "non viable".

Indice de développement humain (IDH) Indice de développement humain (IDH) Il s'agit d'un indice composé qui mesure la qualité de vie moyenne de la population d'un pays. Théoriquement, l'indice va de 0 à 1. Il tient compte de trois dimensions du développement humain. D'abord, la possibilité d'avoir une vie longue et en santé en se fondant sur l'espérance de vie à la naissance. Ensuite, le niveau de scolarisation, évalué à partir du taux d'analphabétisme et de la fréquentation des différents niveaux du système scolaire.

Ci-dessous quelques caricatures sur le thème de l'Afrique du dessinateur Patrick Chappatte qui publie dans Le Temps de Genève et dans l'International New York Times. Elles traitent l'Afrique sous l'angle : - économique : un continent plutôt en marge de la mondialisation et dont le développement a tendance à creuser les inégalités existantes. - politique : des Etats souvent faillis voire corrompus qui font souvent le lit de guerres civiles ou du terrorisme. - Social : des inégalités souvent plus fortes que partout ailleurs, une très grande pauvreté poussant à l'émigration, pas toujours légale, une grande quantité d'africains. Bien sur l'Afrique n'est pas que cela, c'est un continent qui a des ressources, matérielles et humaines nous le verrons en classe, mais si l'on suit l'actualité c'est le plus souvent cet angle misérabiliste qui est utilisé pour traiter du continent.

Related: