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La fabrication sociale d’un individu

La fabrication sociale d’un individu
Regardez cet entretien en vidéo Lire le texte de l’entretien Écouter ou téléchargez cet entretien au format audio mp3 Bernard Lahire est né à Lyon en 1963. Entretien avec Bernard Lahire, sociologue Si cette vidéo ne marche pas malgré la présence de Flash ou que vous ne pouvez pas installer Flash (par exemple sur mobile), vous pouvez la voir directement sur Dailymotion. La vie des idées : Bernard Lahire, vous êtes sociologue, Professeur à l’Ecole Normale Supérieure – Lettres et Sciences Humaines de Lyon et directeur du Groupe de Recherche sur la Socialisation. Bernard Lahire : Ces questions sont venues petit à petit, au fur et à mesure des enquêtes empiriques que je menais. La vie des idées : Vous formulez une critique très dure de cette notion d’habitus. Bernard Lahire : Le titre de mon ouvrage L’Homme pluriel n’est pas un très bon titre, au sens où il ne résume pas parfaitement la thèse centrale du livre. Bernard Lahire : Le cas des transfuges est un bon exemple. Bernard Lahire : Oui. Related:  jiaximeiMA THESE

La sociologie de l'éducation en France Après Émile Durkheim, ce sont Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont vraiment donné naissance à la sociologie de l'éducation. En diversifiant ses objets de recherches et en se recentrant sur les stratégies des acteurs, la sociologie contemporaine est aujourd'hui en recherche de nouveaux cadres théoriques. Genèse et objet Émile Durkheim (1858-1917) est le précurseur incontesté de la sociologie de l'éducation. Des processus de sélection sociale masqués Ce sont surtout Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont fait de la sociologie de l'éducation une préoccupation importante de la sociologie contemporaine en publiant Les Héritiers (1964) et La Reproduction (1970). Le travail des deux sociologues a atteint un niveau d'élaboration théorique qui lui a valu une large notoriété. Le postulat de l'acteur social rationnel Mais l'analyse de P. Recherches actuelles En introduisant la notion de stratégie des acteurs dans la sociologie de l'éducation, R. Subjectivation versus socialisation

Cours sur les concepts de base de Pierre Bourdieu Origine : Cours concepts de base de Pierre Bourdieu Un cours sur Bourdieu au sein de Cours de Concepts de base en science politique (CBSP) (Faculté des sciences sociales et politiques (S.S.P.) de l'Université de Lausanne) Année académique 1999/2000 Professeur Dietmar BRAUN Bourdieu 1. 2. 3. 4 Le champ 4.1. 5. 5.1. 5.2 L? 6. 6.1. 6.2. 6.3. 7. 8. 1 Introduction Aujourd'hui je vais traiter d'un auteur qui poursuit à sa manière la tradition critique de Karl Marx, mais qui a développé une théorie tout à fait différente sous beaucoup d? On a déjà dit que l'approche critique est proche de l'approche réaliste dans la mesure où elle développe également une conception conflictuelle de la politique. Je vais procéder comme suit : Au début j? 2 Classes et Espace Social 3 Différenciation de la société L? Champ:

Sociologie du système éducatif. Les inégalités scolaires par Marie Duru-Bellat et Agnès Van Zanten (dir.) C'est l'exemple type du livre qui risque de passer inaperçu, et ce serait dommage. La publication dans une collection très universitaire ne doit pas effrayer tous ceux qui s'intéressent aux inégalités scolaires et, au-delà, au fonctionnement du système éducatif dans son ensemble. On est à des années lumières des traditionnels essais qui fleurissent sur le sujet en France et qui, le plus souvent, jouent sur la peur des parents pour vendre. Marie Duru-Bellat et Agnès Van Zanten ont rassemblé les meilleurs spécialistes de la question: on y retrouve, par exemple, Camille Peugny (déclassement), François Dubet (penser les inégalités scolaires), Pierre Merle (sur la démocratisation), etc. Le grand intérêt de l'ouvrage est de décrypter, point par point, comment se constituent les inégalités, du milieu familial à la façon de faire l'école, en passant par l'effet établissement et bien d'autres. Sociologie du système éducatif. Commenter cet article

Le diplôme fonctionne comme une double peine Dans les Sociétés et leur école (Seuil) qu’elle cosigne avec François Dubet et Antoine Vérétout, la sociologue Marie Duru-Bellat défend des thèses qui heurtent souvent les tenants de la tradition. Après les inégalités sociales et la méritocratie, elle étudie aujourd’hui l’impact des systèmes scolaires sur les sociétés et explique en quoi l’école française reflète les injustices sociales. L’école française assure-t-elle encore la promotion sociale ? Oui et non. Si la promotion sociale est le fait de changer de milieu social, cela dépend avant tout des places existantes sur le marché du travail. Mais peut-on dire qu’elle réduit les inégalités ? Si l’on regarde sur un siècle, il y a moins de distance aujourd’hui entre un cadre et un ouvrier, pour ce qui est des goûts culturels, de l’intérêt pour l’actualité… Au début du XXe siècle, un ouvrier ne savait pas toujours lire. Mais cela reste un idéal. La méritocratie est-elle plus forte en France ? Pourquoi critiquez-vous la méritocratie ?

l'Habitus : essai de définition Aujourd'hui, je vous propose de revenir sur la notion d'habitus théorisée par Pierre Bourdieu. Concept central de son oeuvre, l'habitus est au coeur même de l'analyse de la reproduction sociale et de la socialisation chez l'auteur. le billet suivant tente de revenir sur ce concept et de le définir afin de mieux en saisir les enjeux, les aspects pertinents mais également les limites. Le concept d'habitus apparaît pour la première fois chez Durkheim. Mais c'est surtout Bourdieu qui va utiliser ce concept dans son analyse sur la reproduction sociale. Parfois, il arrive que l'habitus secondaire soit en contradiction avec l'habitus primaire. Pour Bourdieu, si ces deux habitus sont complémentaires, il n'en reste pas moins que c'est l'habitus primaire qui domine et qui est le plus important. Mais, si cette inégalité ne sonne pas le tocsin de la révolte sociale, c'est parce que les individus développent des comportements, des désirs, des choix, conformes à cet environnement.

ÉCOLE. Séparons la question scolaire des inégalités sociales Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, visite une école parisienne, le 25 mai 2012 (CHAMUSSY/SIPA) Auparavant, l’école en France séparait les individus. Il y avait l’école élémentaire pour le peuple, et l’école secondaire pour les familles bourgeoises (les héritiers) et les méritants (les boursiers). Cette distinction ne dérangeait personne et permettait à la sphère scolaire d’être en quelque sorte protégée non seulement des élèves indésirables, car pas assez riches ou méritants, mais également de la sphère sociale, soucieuse de distribuer les individus selon leur rang et leur place. Avec la massification de l’école à partir des années 60, et l’ouverture généreuse à des individus jadis écartés, la question scolaire est devenue une question sociale. Pourquoi lier intrinsèquement les inégalités sociales à l’école ? Comment remédier au problème des "décrocheurs" ? Ces orientations vont dans le bon sens, dans la mesure où elles placent l’école au centre de la refondation.

« J’ai compris que j’étais pauvre en arrivant au lycée Henri-IV » La première fois que j’ai compris qu’il existait des lycées plus réputés que d’autres, c’était en discutant avec ma professeure de français de 3e, au collège Lamartine de Crémieu (Isère). Elle m’incitait à postuler dans un lycée plus prestigieux que celui de mon secteur, expliquant que ma moyenne - entre 18 et 19 - me le permettait. Ni mes parents ni mon entourage n’avaient eu cette idée. La nuit, il m’arrivait d’aider ma mère dans le cinéma ou dans les écoles où elle travaillait comme femme de ménage. Par curiosité et aussi pour faire plaisir à ma prof, je cherche quand même quels sont les « meilleurs lycées de France » sur Internet, et décide d’envoyer ma lettre à Henri-IV et Louis-le-Grand, à Paris. « LLG » refuse ma demande mais « H4 » m’autorise à passer la deuxième étape du processus de sélection. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les lycées Louis-le-Grand et Henri-IV ne recruteront plus leurs élèves parisiens sur dossier Ma mère est complètement sonnée. Capital culturel

Violence symbolique. « La violence symbolique, c'est cette violence qui extorque des soumissions qui ne sont même pas perçues comme telles en s'appuyant sur des « attentes collectives », des croyances socialement inculquées. Comme la théorie de la magie, la théorie de la violence symbolique repose sur une théorie de la croyance ou, mieux, sur une théorie de la production de la croyance, du travail de socialisation nécessaire pour produire des agents dotés des schèmes de perception et d'appréciation qui leur permettront de percevoir les injonctions inscrites dans une situation ou dans un discours et de leur obéir. » (Raisons pratiques, 1994, p.188) « Le pouvoir symbolique, pouvoir de constituer le donné en l'énonçant, d'agir sur le monde en agissant sur la représentation du monde, ne réside pas dans les « systèmes symboliques » sous la forme d'une « force illocutionnaire ». (Réponses, Seuil, 1992, p.123) (Réponses, Seuil, 1992, p.141) (Réponses, Seuil, 1992, p.142)

Atelier littéaire : Définition du champ Il n'est pas aisé de donner une définition du champ ; comme l'écrit Bernard Lahire, « si la tâche est facilitée par Pierre Bourdieu lui-même qui est revenu déjà à plusieurs reprises sur un concept occupant désormais [1999] une place centrale dans sa sociologie, elle est aussi rendue difficile par les minuscules et quasi imperceptibles inflexions qu'il subit à l'occasion de chaque utilisation particulière » (Bernard Lahire (éd), Le Travail sociologique de Pierre Bourdieu. Dettes et critiques (1999), « La Découverte / Poche », 2001, p. 24). -inclusion et réfraction Un champ est un microcosme inclus dans l'espace social global ; ce qui le définit par rapport à cet espace est sa (toujours relative) autonomie, c'est-à-dire le fait qu'il s'est historiquement constitué autour d'une loi qui lui est propre et le rend relativement indépendant des logiques externes -et tout particulièrement des logiques économiques. Page associée: Champ. Vincent Debaene

La construction des inégalités scolaires : Dans la classe aussi ? Par Marcel Brun D'où viennent les inégalités scolaires ? Où plutôt comment se construisent-elles et quelle part les pratiques pédagogiques prennent-elles dans leur construction ? De nombreux travaux, par exemple ceux du réseau Reseida (Paris 8), ont tenté ces dernières années de mieux comprendre les difficultés scolaires, notamment en cherchant à saisir comment les « pratiques pédagogiques » pouvaient à leur insu renforcer les inégalités sociales. L'ouvrage "La construction des inégalités scolaires", publié sous la direction De Jean-Yves Rochex et Jacques Crinon aux Presses universitaires de Rennes, fait le point sur dix années de recherche, avec onze chapitres appuyés sur des observations dans les classes. Ce qui pourrait apparaitre comme un réquisitoire contre certaines évolutions des pratiques scolaires en cours se veut un examen exigeant des conditions réelles de la démocratisation scolaire. Marcel Brun Présentation

Les classes sociales dans une société Accueil > Groupes sociaux > Les classes sociales dans une société Groupes sociaux Les classes sociales représentent un type de stratification caractéristique de la société industrielle des pays développés. Les classes sociales Les classes sociales représentent un type de stratification caractéristique de la société industrielle : en effet dans les sociétés traditionnelles où les individus naissent inégaux en droit, on ne peut pas parler de “classes sociales”, mais de “castes”(en Inde) ou d’ordres”(en France) pour reprendre l’exemple précédent ; par opposition, on parle de “classes” lorsque la division de la société en groupes n’a pas d’existence légale. Trois conceptions de classes sociales La conception réaliste : celle de Karl MARX Placés dans les mêmes conditions d’existence, les membres d’une classe développent une conscience commune qui débouche sur la lutte des classes. La conception nominaliste : celle de Max WEBER Le point de vue de Pierre Bourdieu Partagez cet article : Commentaires :

Pierre Bourdieu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». Pour les articles homonymes, voir Bourdieu. Pierre Bourdieu Pierre Bourdieu (1930-2002) est l'un des sociologues français les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle et qui, à la fin de sa vie, devint, par son engagement public, l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Son œuvre sociologique est dominée par une analyse des mécanismes de reproduction des hiérarchies sociales. L’œuvre de Bourdieu est ainsi ordonnée autour de quelques concepts recteurs : habitus comme principe d’action des agents, champ comme espace de compétition sociale fondamental et violence symbolique comme mécanisme premier d’imposition des rapports de domination. Biographie[modifier | modifier le code] Il est le père du réalisateur Emmanuel Bourdieu. Études[modifier | modifier le code] Début de carrière[modifier | modifier le code] Il fait d'abord partie d'une petite section qui garde un dépôt d'essence.

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