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Le Décodex, un premier pas vers la vérification de masse de l’information

Le Décodex, un premier pas vers la vérification de masse de l’information
« Le Monde » lance un outil pour aider les lecteurs à repérer les sites les moins fiables LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Attentats, Brexit, présidentielle américaine et maintenant française… Qu’on l’appelle indifféremment « fake news », propagande, intox ou mensonges, la question de la fiabilité de l’information en ligne ou de son instrumentalisation s’est imposée dans les débats. A l’heure de Facebook, de Twitter et du mobile, s’informer consiste aujourd’hui surtout à savoir trouver des éléments fiables au milieu d’un maelström d’articles, d’images, de vidéos, d’opinions, etc. >> Accéder au Décodex en cliquant ici Avec Les Décodeurs, créé en 2009 sous la forme d’un blog et devenu une rubrique depuis 2014, Le Monde s’est donné une mission, celle de la vérification de la parole publique (« fact-checking »), qu’il s’agisse de propos politiques ou de rumeurs sur le Web. Une réponse : le Décodex Le Décodex propose trois outils en un, tous gratuits. Ce n’est qu’un début. Related:  fact-checking

Huit médias français s’allient à Facebook contre les « fake news » Le réseau social va déployer en France son dispositif de signalement par ses utilisateurs d’une information qu’ils pensent être fausse. Celle-ci pourra ensuite être vérifiée par des médias partenaires, dont « Le Monde ». LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Alexis Delcambre Huit médias français, dont Le Monde, ont décidé de collaborer avec Facebook pour réduire la présence de fausses informations sur le réseau social. Concrètement, le projet est de déployer prochainement en France un dispositif similaire à celui qui a été mis en place en décembre aux Etats-Unis avec le concours de cinq médias (ABC News, AP, FactCheck.org, Politifact et Snopes), et qui doit prochainement être lancé en Allemagne, avec la rédaction de Correctiv. Ce dispositif permet aux utilisateurs, grâce à une nouvelle catégorie de signalement, de « faire remonter » une information qu’ils pensent être fausse. Expérimentation Ce contenu ne pourra pas donner lieu à une exploitation publicitaire sur Facebook.

(20+) Desintox Le « fact-checking » : une pratique féconde... mais pas auto-suffisante Depuis quelques années maintenant mais avec une accélération certaine depuis la présidentielle de 2012, la presse pratique le « fact-checking ». Il s’agit pour les journalistes de vérifier les faits, notamment à partir des déclarations des élus et candidats aux différentes élections. Disons-le d’emblée : Acrimed considère que cette pratique peut être saine et féconde pour le journalisme tel que nous le défendons. Il ne sera donc pas ici question de contester le principe du fact-checking, mais de pointer quelques limites dans son usage. Car si l’exercice n’est pas nouveau, sa constitution en genre et en rubrique particulière est plus récente, au point que cette pratique, victime de son succès, a parfois été dévoyée pour devenir dans certains cas une pratique inutile, voire contre-productive. Des conclusions… peu concluantes : vérification ne rime pas toujours avec information Puisqu’il s’agit de vérifier les faits, jugeons sur pièce. Qu’a-t-on appris ? Illustration. Benjamin Lagues

Une extension pour repérer les fausses informations qui circulent en ligne Pourquoi attendre que Facebook et compagnie réagissent quand on peut inventer soi-même des outils ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Big Browser Le Brexit et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche annoncent, selon certains observateurs, l’entrée dans une « ère de la politique post-vérité » dans laquelle le vrai et le faux se valent quand ils se côtoient dans les timelines des réseaux sociaux. Accusé de ne pas avoir voulu réagir à la prolifération d’articles partiellement ou complètement faux pendant la campagne électorale américaine, Facebook peine à se justifier ou même à avoir une stratégie cohérente. Cet immobilisme devrait nous inciter à prendre des mesures pour séparer le vrai du faux en ligne, sans attendre que ce soit décidé dans les salles de réunion de ces entreprises (comme Google qui vient de lancer un label signalant les articles de « fact-checking » dans Google Actualités.). « Attention ! Casser la dynamique de partage immédiat

Trois fausses informations récentes qui ont influencé l’opinion Retour sur plusieurs cas d’intox qui ont massivement circulé en ligne, jusqu’à convaincre une part non négligeable de la population. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Les fausses informations parviennent-elles à modifier profondément l’opinion publique ? 1. « En France, l’Etat a réservé plus de 77 000 HLM pour l’accueil des familles de migrants » 29 % de « probablement vrai », 10 % de « certainement vrai » Pourquoi c’est faux ? Le chiffre de « 77 000 » logements n’était donc ni un objectif en soi, ni une mesure entérinée, mais une simple proposition, non reprise par le gouvernement. Lire notre article : Non, 77 000 logements sociaux ne vont pas être préemptés pour les réfugiés Qui a relayé la rumeur ? Qui l’a démentie ? 2. « Hillary Clinton était gravement malade durant la campagne présidentielle américaine » 27 % de « probablement vrai », 9 % de « certainement vrai ». Pourquoi c’est faux ? Qui a relayé la rumeur ? Qui a démenti la rumeur ? Pourquoi c’est faux ?

Fact-checking : notre kit de survie en 5 gestes qui sauvent (partenariat avec le CFJ) | Meta-media | La révolution de l'information A jours trois du premier tour de l’élection présidentielle, Méta-Media et France Télévisions lance une batterie d’initiatives pour lutter contre la désinformation. Il n’aura fallu que quelques mois au petit monde de l’info pour adopter une novlangue désormais incontournable : pas un jour ne passe sans que l’on ne parle de fake news, de post-vérité, de hoax, de bulles de filtre, ou même de debunking… Si cette taxinomie a l’inconvénient de composer avec des contours flous, elle n’en reste pas moins révélatrice des dangers auxquels s’exposent aujourd’hui nos démocraties en ligne. En pleine année électorale, la France et l’Allemagne sont sans surprise les nouvelles cibles des propagateurs de fake news. D’autant que chez nous, l’élection présidentielle sera suivie de près par les échéances législatives... Comme c’est le cas tout au long de l’année, le service public réaffirme sa mission clé : fournir une information vérifiée. L'affiche est à télécharger au lien suivant.

«Libération» lance Checknews, site de vérification au service des internautes Libération lance aujourd’hui Checknews, le premier site de vérification au service des internautes. Le projet, développé avec l’agence J. Walter Thompson répond à un objectif simple: répondre de manière factuelle, sourcée, aux questions que vous vous posez sur l’actualité, et auxquelles vous ne trouvez pas de réponse fiable sur le Web. Alors que les fake news et les intox se multiplient sur la Toile, les moteurs de recherche ne permettent pas de démêler le vrai du faux. Libération avait testé le site interactif lors de la campagne présidentielle. Le Brexit, ou l'impuissance du fact-checking Nigel Farage a lui-même reconnu que ses promesses étaient irréalistes. Mais qu'ont fait les médias avant l'élection ? C’était la promesse emblématique du camp du Leave, inscrite en grosses lettres sur des bus qui sillonnaient le pays : la Grande-Bretagne envoie 350 millions de livres par semaine à l’Union européenne, une somme qu’il vaudrait mieux affecter au moribond NHS, le service public de la santé britannique. Oui mais voilà, dès le lendemain du référendum, sur le plateau de Good Morning Britain, le patron de l’UKIP, Nigel Farage, un des leaders emblématiques du Leave, revenait, gêné, sur ce chiffre qui a marqué les esprits. «Ces 350 millions par semaine que nous envoyions à l’Union européenne et que nous n’enverrons plus désormais, pouvez-vous garantir qu’ils iront au NHS [National Health Service, ndlr] ? - Non, je ne peux pas. - Attendez. - Non ça ne l’était pas... - C’était l’argument massue pour le «leave» ! - Je pense que c’était une erreur.» Tout existe sur Internet Jeu de rôle

Plongée dans le service de « fact-checking » de l’Agence France-Presse C’est une vidéo très partagée sur Internet depuis la fin de juillet. On y voit plusieurs personnes s’avancer dans la mer, des femmes voilées portant de gros sacs, et plusieurs hommes, immobiles, dont seules les têtes dépassent de l’eau. Quelques secondes plus tard, la vidéo change d’angle et nous montre trois personnes sur la plage, assistant à la scène autour d’un appareil photo. Elles filment le groupe de personnes dans l’eau. Il n’en fallait pas plus au témoin de la scène et auteur de la vidéo, un touriste tchèque en vacances en Crète, pour y voir la preuve que les vidéos de migrants traversant la mer Méditerranée au péril de leur vie ne sont qu’une mise en scène, véhiculée par des médias du monde entier. En un mot comme en cent : une « fake news », ou fausse information. Canulars et théories du complot bancales L’AFP n’est pas spécialement connue du grand public. Dans le cas de cette vidéo, les choses n’ont pas été simples. Retrouver les personnes filmées Aurore Gayte Aurore Gayte

3 extensions pour vérifier une information avant de la partager Article mis à jour le 4 mai 2019 par Fidel Navamuel Comment aider vos étudiants à prendre du recul et réfléchir avant de partager une information sur les réseaux sociaux ? Médias de l’instantané et du partage, les réseaux sociaux sont de vrais pièges à clics où images et vidéos circulent et se diffusent à la vitesse de la lumière. Voici trois extensions pour votre navigateur qui vont vous aider à débusquer le faux du vrai. InVid Verification Ce plugin se présente comme un “couteau suisse” de vérification permettant aux journalistes ou aux citoyens de gagner du temps et d’être plus efficaces dans leurs tâches de vérification des vidéos et des images circulant sur les réseaux sociaux. Decodex Ce plugin proposé par le service des décodeurs du journal Le Monde permet d’un coup d’oeil d’évaluer la qualité du site que vous êtes en train de consulter. Lien: Decodex Trusted News C’est un peu le même principe qui régit Trusted News.

3 sites utiles pour débusquer les fausses informations • Les Outils Tice Mise à jour le septembre 27, 2019 Le web charrie le meilleur comme le pire. Dans la deuxième catégorie, on trouve bien sûr les canulars et les fausses informations. C’est souvent inoffensif mais il vaut mieux avoir de bons réflexes pour ne pas tomber dans le panneau du dernier canular ( ou hoax en anglais) à la mode. Si tout n’a pas la gravité des théories du complot colportées par des groupes bien organisés, les réflexes sont les mêmes. Voici trois sites d’utilité publique qui vont vous aider à démêler le vrai du faux. 1 -Hoaxbuster S’il n’en reste qu’un. Le site propose aussi un moteur de recherche assez efficace pour chasser le dernier ouï-dire dans cette grande malle aux rumeurs. Lien: Hoaxbuster 2 – HoaxKiller Interface minimaliste pour cet autre moteur d’Hoax qui lui aussi tente de lister le plus grand nombre de rumeurs circulant sur le net. Lien: Hoaxkiller 3- Les décodeurs du Monde La presse elle non plus n’est pas à l’abri des canulars et des fausses nouvelles. Lien: Les décodeurs

AFP Factuel. Le fact-checking par l'Agence France Presse Dernière mise à jour le 9 juillet 2020 Qui mieux que l’AFP, la vénérable Agence France Presse, pour chasser les mensonges et les demi-vérités qui prospèrent sur le web et les réseaux sociaux. La vérification des faits, trois fois plutôt qu’une, fait partie des règles essentielles de l’agence presse depuis toujours. L’AFP a donc tout naturellement lancé AFP Factuel il ya deux ans de cela. AFP Factuel, les rumeurs à l’épreuve des faits Sur le site consacré au fact-checking de l’agence, vous retrouverez des informations et des images dont vous avez forcément entendu parler. Les faits rien que les faits. Un B-A Ba du fact-checking AFP Factuel permet au passage de découvrir comment travaillent les journalistes de l’AFP. Principes de base, outils, méthodes… l’essentiel est, même si on aurait aimé que l’agence aille plus loin et fasse preuve d’encore plus de pédagogie. Une ressource intéressante à verser au dossier chaque jour plus indispensable de l’éducation aux médias et à l’information.

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