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Quand on demande à Google si l’Holocauste a bien eu lieu...

Quand on demande à Google si l’Holocauste a bien eu lieu...
Revoilà le déjà vieux serpent de mer. Dans la tempête des Fake News et à l’ère de la post-vérité, Google, ou plus précisément son algorithme, est accusé de mettre en avant des résultats de recherche antisémites ou négationnistes. Ce n’est pourtant pas la première fois que « Google cache des juifs... » ni que les algorithmes font preuve de racisme ou que les « intelligences artificielles » s’essaient au fascisme. En quelques mots la clé de ces problèmes est la suivante : les algorithmes produisent une forme de déterminisme (dans la sélection des informations et les choix, nos choix, qui en découlent). Making of Ce texte a d'abord été publié sur l'excellent blog Affordance.info, tenu par le maître de conférences en sciences de l'information et de la communication Olivier Ertzscheid. Or donc à a question : « L’holocauste a-t-il eu lieu ? Quand on tape « nazi »... Vous avez 2 minutes ? Capture d’écran « J’ai réussi à faire ce que Google disait être impossible » Vérité à vendre Comment ? 1. Related:  Fiabilité des sourcesVérifier l'information

L’avenir de la désinformation Info ou intox : comment déjouer les pièges sur Internet ? Nouvel empoisonnement à Salisbury : "l'exposition accidentelle" privilégiée En savoir plus Kim Dotcom est extradable, juge la Nouvelle-Zélande En savoir plus Mondial-2018 : ce qui attend les Bleus face à l'Uruguay En savoir plus Elle escalade la statue de la Liberté pour dénoncer le sort des enfants immigrés En savoir plus La mousson menace les enfants thaïlandais "prisonniers" dans une grotte En savoir plus Macron sur France 24 - RFI : "Le sujet des migrations naît d'une crise africaine" En savoir plus Hulot défend son plan de sauvetage pour une biodiversité à l'agonie En savoir plus Recours contre l'État : "Au Bataclan, les soldats n’ont fait qu’obéir aux ordres" En savoir plus Guerre commerciale : le spectre d'une récession digne de 2008 En savoir plus Dmitriev et Titiev, dissidents russes oubliés pour cause de Mondial En savoir plus Drones : la menace vient du ciel pour les prisons françaises En savoir plus

Il est urgent d'enseigner l'esprit critique à l'école Internet est un outil multi-usages qui sert à la fois l'évasion, la communication, l'art, le commerce, la politique, l'éducation et, bien entendu, la distraction, sous forme de longues heures de contemplation auto-hypnotique de vidéos d'animaux et de documentaires complotistes. Hélas, Internet est également la machine à propagande parfaite qui ne cesse de nous flatter en renforçant nos biais, en valorisant des opinions qui sont déjà les nôtres, et en nous présentant des informations que nous n'avons pas envie de remettre en question. Selon une étude menée durant un an par des chercheurs de Stanford, l'incapacité des jeunes étudiants à discriminer entre vraies et fausses informations est devenue si inquiétante qu'elle constituerait désormais "une menace pour la démocratie". Avec Internet, nous serions-nous tiré une balle dans le pied ? “Certains rédacteurs, journalistes, écrivains sont extrêmement habiles. Image: US Department of Education

« Hoax » : l’instit qui apprend à ses élèves à devenir des détectives du Web Sur la vidéo du youtubeur Hygiène mentale (voir ci-dessous, à partir de 5 min 29), les enfants ont les yeux cachés derrière des masques rigolos en papier journal. Au tableau, la maîtresse leur montre une photo : on semble voir des supporters se battre dans les tribunes d’un stade. A leurs côtés, un homme en slip brandit une pelle. « Alors, qu’est-ce que vous pensez de cette image ? » les interroge Rose-Marie Farinella, enseignante. Capture de la photo montrée au tableau En moins de deux secondes, plusieurs mains se lèvent. « Parfait ! Et puis on n’arrête pas les élèves qui bombardent une poignée d’autres arguments pour démonter le photomontage. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Introduction : le projet de Rose-Marie Farinella, qui anime des ateliers à l’école de Taninges, par Hygiène Mentale Savoir détecter un « hoax » Partie 2, par Hygiène Mentale sur le projet de Rose-Marie Farinella Rue89 : Pourquoi avoir mis en place ces ateliers ? « C’est quoi un “creepypasta” ? Oui.

« 93 % des Français prêts à voter Marine Le Pen » : itinéraire d’une intox d’extrême droite Sondage bidon, faux sites d’information, pages Facebook militantes… Voici comment des réseaux favorables au FN fabriquent et diffusent de fausses informations. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat A première vue, la nouvelle semble venir d’un site d’information traditionnel : « Sondage : plus de 93 % des Français sont prêts à voter Marine Le Pen à la présidentielle de 2017 ! », peut-on lire sur le site MyJournal.fr. Des dizaines de comptes Facebook militants ont fait part de l’information ces dernières semaines, contribuant à la diffuser à des milliers d’internautes. L’article du site MyJournal.fr semble présenter, graphique à l’appui, les résultats d’un prétendu « sondage », fait « auprès de 1 013 Français » en août. Tous les voyants virent au rouge dès que l’on tente de retracer le parcours de cette « information ». A première vue, le site MyJournal.fr semble être un média comme un autre, sans parti pris particulier. Un réseau de sites sous le giron d’un sympathisant FN

L'enseignant face aux théories du complot by A. Fleury on Prezi Une majorité d'articles sont partagés sur les réseaux sociaux sans même être lus Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Washington Post Ils sont 46.000 à n’avoir rien vu venir… C’était le 4 juin 2016. Le site satirique mais non moins sérieux The Science Post publiait un article au titre plus qu’engageant: «Étude: 70% des utilisateurs de Facebook lisent seulement le titre des papiers scientifiques avant de les commenter». 46.000 personnes ont partagé ce papier qui n’en était pas un, rapporte The Washington Post. À l’intérieur: du faux-texte, du «lorem ipsum» comme on dit dans le jargon de l’imprimerie. Ce phénomène tend à se généraliser, et il serait même en train de supplanter celui du «piège à clics». «C’est typique de la consommation d’information moderne, analyse-t-il. Durant un mois à l’été 2015, ces chercheurs ont analysé une série de tweets contenant un lien court vers cinq sources d’information. Cette étude fait état d'autres observations éclairantes. Bref, merci aux 40% du public ayant partagé cet article de l'avoir lu.

Conspirations, rumeurs, parodies : l'annuaire des sites "d'infaux" Méthodologie: 1. Pourquoi une telle base de données? "C'est quoi ce site?" Face à la profusion d'informations émanant de sources diverses et souvent inconnues du lecteur, il est utile de donner des repères aux internautes. - 1. les sites d'"information alternatifs" et les blogs susceptibles de relayer de fausses informations - 2. les principaux sites satiriques connus (parfois, il est plus difficile de les distinguer des sites "sérieux" qu'on ne pourrait le croire) 2. Ce n'est pas parce qu'un site est référencé dans notre base de données que tout ce qu'il écrit est faux. Nous nous sommes efforcés de donner au maximum, lorsque c'était possible, des éléments de compréhension sur la nature des sites en question pour éclairer ceux qui se posent des questions sur un site donné, à travers de courts textes et des liens vers des sources de références. 3. Nous avons essayé de référencer au mieux les sites qui ont le plus de portée en France. 4.

Facebook menace-t-il la démocratie ? Aux Etats-Unis comme en France, les internautes se déchirent sur le réseau social le plus fréquenté du monde. Ce forum, géré par un algorithme qui se dit « agnostique », est-il capable de susciter un vrai débat ? Quand Susanna Lazarus s’est éveillée, ce vendredi 24 juin, et qu’elle a allumé la télévision, la stupeur l’a envahie. Son pays, le Royaume-Uni, venait de choisir de quitter l’Union européenne, à près de 52 %. Un tel témoignage prêtait bien sûr le flanc à la critique. « Franchement, si vous êtes assez bête pour faire confiance aux réseaux sociaux pour vous informer et vous forger un avis, vous méritez ce genre de surprise », l’a sévèrement tancée Rosemary, de Genève, dans les commentaires. D’un trombinoscope de fac à un moyen de s’informer Facebook nous « ment »-il, comme l’a écrit la jeune Londonienne après son douloureux réveil ?

Identification des sources, fiabilité de l'information franceinfo junior. Comment les fausses informations circulent-elles ? Le vote des électeurs a-t-il été influencé par les fausses informations diffusées lors de l'élection américaine ? Ont-elles eu un impact sur le comportement des électeurs ? C'est ce que certains affirment, y compris l'un des auteurs de ces infos bidons. "Mes sites étaient en permanence consultés par des supporters de Trump. Suite à cette polémique naissante, les géants du net et des réseaux sociaux ont décidé de prendre des mesures. Pourquoi y-a-t-il de fausses infos sur des sites ? ► Lundi 21 novembre, les enfants ont posé des questions sur l'électricité ► Mardi 22 novembre, des collégiens ont parlé des candidats à la présidentielle ► D'où viennent les images diffusées aux infos ? ► Après les attentats, comment vérifier les fausses infos ? ► Une photoreporter raconte son métier à des enfants ? ► Mon métier : reporter de guerre, sur franceinfo junior ► L'émission Le vrai du faux sur franceinfo Il existe plusieur rubriques de journaux qui décryptent les fausses informations.

Le constat d’un auteur de fausses infos sur Facebook : « Personne ne vérifie. C’est effrayant » Paul Horner possède un petit empire de sites qui lancent des canulars en ligne. Il pense que la différence, après l’apparition du catalyseur Trump, est que les gens croient tout ce qu’ils lisent, même quand on leur prouve que c’est faux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Luc Vinogradoff On a beaucoup parlé ces dernières semaines des « fake news », de faux articles contenant de fausses informations publiés sur des sites obscurs qui sont partagés sur Facebook autant, voire parfois plus, que les articles de médias traditionnels. On sait que de plus en plus de gens partagent ces articles, ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils y croient ou même qu’ils les lisent. Qui écrit ces articles ? Le Washington Post en a rencontré un. Paul Horner est un ancien du milieu. « Les gens sont clairement plus bêtes » Qu’est-ce qui a changé pour que les faux articles de Horner – comme « les manifestants anti-Trump à ses meetings sont payés » – soient maintenant pris pour argent comptant ?

Accusé d’avoir influencé l’élection américaine, Facebook se défend Mark Zuckerberg, fondateur de la société, a répondu à ceux qui reprochent au réseau social d’avoir laissé circuler de fausses informations, et de ne confronter les électeurs qu’à des opinions conformes aux leurs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual « Personnellement, je pense que l’idée que de fausses informations sur Facebook, qui ne représentent qu’une toute petite partie des contenus, aient influencé la présidentielle est une idée assez dingue. » Jeudi 10 novembre, deux jours après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, a répondu à ceux, nombreux, qui accusent le réseau social d’avoir pesé sur le résultat du scrutin. Depuis l’annonce de la victoire de M. Plaidoyer pour « un Facebook moins toxique » Le site spécialisé TechCrunch s’est lui aussi montré très sévère, en affirmant que Facebook a « amplifié et déformé » les idées de ses utilisateurs « à travers le prisme d’articles sensationnalistes et souvent mensongers ». M. M.

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