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Sois bien, et tais-toi - Le Temps

Sois bien, et tais-toi - Le Temps
Un beau matin, Carl Cederström allume tranquillement sa cigarette en attendant le bus. Assise sur un banc voisin, son petit chien tenu en laisse, une dame l’apostrophe en lui reprochant d’intoxiquer son animal de compagnie avec sa fumée. Pour le chercheur suédois, enseignant à la Stockholm Business School et spécialisé dans l’étude du contrôle social et de la souffrance au travail, c’en est trop. Ses voisins sont antitabac, ses amis désertent l’heure de l’apéro pour aller au fitness et ses collègues mangent sans gluten tout en méditant… Au secours! Avec son confrère André Spicer, professeur à la prestigieuse Cass Business School, à Londres, il s’interroge alors sur ce qu’il estime être un «culte du bien-être» (wellness). Injonction morale L’ouvrage part d’un constat quelque peu commun: notre société a érigé la santé au rang de valeur primordiale. Lire aussi: Course à pied: la juste dose pour la santé Merci patron Ces anecdotes peuvent prêter à sourire. Surveiller et punir Related:  Bien être au travailPolitique et société

Why Some Bosses Bully Their Best Employees Many researchers have studied the phenomenon of abusive supervisors, or what we’ll call “bully bosses.” The behavior of a bully boss can include a wide range of various forms of non-physical aggression, such as ridiculing employees, putting them down in front of others, accusing them of incompetence, blaming them, lying to them, or not giving them credit for their work. Such bullying has been shown to result in a whole set of negative consequences for employees such as psychological distress, job dissatisfaction, and emotional exhaustion. It’s also been linked to counter-productive behaviors, from the organizational to the interpersonal. For instance, in organizations where bullying occurs, employees may arrive late, intentionally slow down the work itself, or not follow the boss’s instructions. So what drives bosses to become bullies? My recent research with Abdul Karim Kahn, Samina Qurtatulain and Imran Hameed suggests that this would be a wrong conclusion.

Comment l’employabilité a-t-elle tué le temps libre ? Au début de cet extrait de l’ouvrage The Refusal of Work (Le refus du travail : théorie et pratique de la résistance au travail), le sociologue britannique David Frayne (@TheWorkDogma), pose une simple question : « A quel moment une journée de travail se termine-t-elle vraiment ? » Le travail a envahi notre vie quotidienne Cette question, le philosophe Theodor Adorno se la posait déjà dans les années 70 dans un célèbre article sur le « Temps libre » . Mais, pour David Frayne, une nouvelle tendance aggrave ce constat : l’actuelle pression de l’employabilité. La pression de l’employabilité David Frayne poursuit son raisonnement en citant le mathématicien et philosophe Bertrand Russell qui a écrit une série d’essais dans les années 30 dans lesquels il déplorait la nature de plus en plus pressée et instrumentale de la vie moderne, rappelant la valeur inhérente du repos, du jeu, de la contemplation et de l’apprentissage et du caractère vital de la « connaissance inutile ». Aurialie Jublin

12 citations «rentre dedans» du documentaire «La dictature du bonheur» La sortie du documentaire La dictature du bonheur, sur les ondes de Télé-Québec, a beaucoup fait réagir. La société dans laquelle nous vivons prône la pensée positive et le fait que le bonheur est un choix. La journaliste Marie-Claude Élie-Morin a décidé de se pencher sur la question en rencontrant des gens qui s’inscrivent dans cette ligne de pensée et des chercheurs qui travaillent afin de mieux comprendre ce phénomène. Le bonheur serait-il un choix? Voici 12 citations «coup de poing» du documentaire La dictature du bonheur: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Pour voir le documentaire La dictature du bonheur, c'est par ici.

Souffrance au travail : oubliez le psychologue ! Les risques psychosociaux ont été instrumentalisés et ont masqué l’enjeu politique des conflits en entreprise, selon la psychologue du travail Lise Gaignard. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Margherita Nasi Entre 2007 et 2014, la psychologue du travail Lise Gaignard rédige des chroniques à partir d’entretiens menés dans son cabinet. Elle souligne les phrases les plus affligeantes, les retape, et change les prénoms. Aujourd’hui réunis dans un ouvrage, Chroniques du travail aliéné, ces textes sont poignants : la psychanalyste a du mal à relire son livre. Elle n’est pas la seule : « On m’a reproché de dire du mal des travailleurs », raconte-t-elle. Si son texte suscite des réactions vives, c’est qu’il critique la dépolitisation de la souffrance au travail : à ses yeux, le changement le plus frappant dans le monde du travail en France n’est pas « la transformation – pourtant importante – des modes de management, ni les catastrophiques techniques d’évaluation pipées, ni la mondialisation.

Trump in the White House: An Interview With Noam Chomsky Noam Chomsky speaks in Buenos Aires, Argentina, on March 12, 2015. (Photo: Ministerio de Cultura de la Nación Argentina) On November 8, 2016, Donald Trump managed to pull the biggest upset in US politics by tapping successfully into the anger of white voters and appealing to the lowest inclinations of people in a manner that would have probably impressed Nazi propagandist Joseph Goebbels himself. But what exactly does Trump's victory mean, and what can one expect from this megalomaniac when he takes over the reins of power on January 20, 2017? What is Trump's political ideology, if any, and is "Trumpism" a movement? Will US foreign policy be any different under a Trump administration? For more original Truthout election coverage, check out our election section, "Beyond the Sound Bites: Election 2016." Some years ago, public intellectual Noam Chomsky warned that the political climate in the US was ripe for the rise of an authoritarian figure. C.J. No exaggeration. Is this an exaggeration?

LE PARISIEN MAGAZINE. Y a du bonheur dans l’air ! - le Parisien Chômage, précarité, menace terroriste… Malgré la morosité ambiante – ou à cause d’elle, justement –, le bonheur n’a jamais été aussi célébré, étudié, recherché. Une « journée mondiale » lui est désormais consacrée le 20 mars, tandis que le Printemps de l’optimisme (Printempsdeloptimisme.com) invite chaque année, depuis 2013, des milliers de Français à « libérer leurs énergies positives ». Vive la positive attitude ! Dans ce contexte, cultiver l’optimisme et la joie de vivre deviendrait presque un acte de résistance, un pied de nez aux menaces qui nous entourent, un refus de subir en prenant en main ce qui dépend de nous. « Le bonheur doit être reconnu comme un droit fondamental pour tous les être humains », revendique même Patrice Tachon, avocat, ancien bâtonnier du barreau de Moulins (Allier) et président de l’Observatoire international du bonheur (OIB), qui ouvrait en septembre, à Sète (Hérault), les troisièmes Assises internationales du bonheur. Les Français trop individualistes

"Le droit à la déconnexion au travail ne va pas assez loin" La Loi travail introduit un nouveau concept pour la protection des salariés, un peu passé inaperçu : le droit à la déconnexion pour tous les salariés, inscrit dans l’article 55. Challenges a demandé à un expert de la santé au travail, Jean-Claude Delgenes, directeur général du cabinet Technologia, auteur d’études sur l’articulation entre vie privée et vie professionnelle et sur l’épuisement au travail, ce qu’il en pense. Pourquoi le droit à la déconnexion répond-il à un besoin ? Parce qu’il répond à certains problèmes physiologiques. Prenons le plus grand, le sommeil. En période de crise, avec un chômage de masse, il y a un sur-engagement des individus dans le travail. Elle pose de vrais problèmes. Comment quantifier la charge de travail quand les gens travaillent tout le temps dans une économie tertiarisée ? Quels sont les métiers les plus touchés ? Le journalisme fait partie de ces professions à risques. Mais s’il y a une incitation, il n’y a pas de contrainte.

Fonctionnaires : ce que François Fillon et Alain Juppé veulent faire Les deux finalistes de la primaire de la droite entendent réduire drastiquement les effectifs. Mais le chantier s’annonce périlleux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Bertrand Bissuel C’est sans doute l’une des plus grandes inconnues des programmes de François Fillon et d’Alain Juppé : comment vont-ils s’y prendre pour réduire le nombre de fonctionnaires ? Des deux « candidats à la candidature » de la droite pour 2017, M. Les coupes seront dosées différemment suivant les secteurs, en fonction d’une « clé de répartition » qui n’est pas encore calée.

Tyrannie du bonheur: je suis heureux si je veux! Getty Vous pensiez vous laisser glisser dans une douce mélancolie saisonnière et goûter aux délices du spleen automnal? Oubliez! En cette rentrée, on se doit d’être HEU-REUX. Absolument, totalement. Et tout est fait pour nous le rappeler. Sans compter les dizaines de romans, séries et feel good movies (à vertu antidépressive, donc) sortis ou à sortir prochainement – tels «Mr. Être heureux, une sacrée source de stress! Injonction qui, à vrai dire, nous complique singulièrement la vie. Cette recherche du contentement optimal, loin de produire les effets bénéfiques vantés tous azimuts, participe du repli de soi et provoque un sentiment de mal-être. Un constat que pose également l’infirmière et psychothérapeute Rosette Poletti: «Je reçois de nombreux courriers à ce propos. A lire aussi:Faut-il être sa propre patronne pour être heureuse? Mais comment cette obsession de la «happy attitude» a-t-elle pu s’imposer? Le vrai bonheur, c’est quoi? Alors, un leurre, le bonheur? Un marché rentable

L'effet de l'automatisation sur l'emploi : ce qu'on sait et ce qu'on ignore Automatisation, robotisation, intelligence artificielle, les progrès du numérique annoncent-ils une grande vague de chômage technologique ? Pas si sûr. D’abord parce que l’homme conserve un avantage comparatif sur la machine, de telle sorte que tous les emplois ne sont pas automatisables, loin de là. Seuls 15 % des salariés français pourraient en l’espèce être remplacés par un robot aujourd'hui. L’automatisation des emplois : une possibilité surestimée Si elles ne peuvent à elles seules porter la responsabilité de la vague antiprogrès (dite « néo-luddite »), certaines prévisions alarmistes contribuent malgré tout à alimenter la confusion. De fait, en adoptant une approche en termes de compétences (et non plus de métiers), la prévision tombe à 15 % - l’approche étant basée ici sur une analyse des déclarations des salariés français concernant leurs tâches et leur environnement de travail**. L’équation à plusieurs inconnues des effets du progrès sur l’emploi Céline Mareuge * Frey C.

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