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Des cours de solidarité et de gentillesse à l'école primaire, trois pays donnent l'exemple

Des cours de solidarité et de gentillesse à l'école primaire, trois pays donnent l'exemple
EDUCATION - Les cours d'empathie et de gentillesse font leur entrée dans les écoles primaires. Au Danemark, ils sont désormais obligatoires pour les 6-16 ans. Et dans d'autres pays, ces enseignements existent depuis un bon moment. En Russie, depuis près d'une douzaine d'années, des cours de gentillesse sont dispensés dans les écoles moscovites. Aux Pays-Bas, des ateliers d'entraide entre grands et petits de la même école sont mis en place. Voilà des applications concrètes des bienfaits de l'empathie, qui ont été démontrés dès 2002, dans une étude scientifique démontrant que les enfants attentifs à autrui étaient meilleurs à l'école. Une étude datant de 2010 réalisée sur 14.000 collégiens américains, démontrait qu'ils étaient moins empathiques - capables de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent, résume Larousse - que les enfants ayant grandi dans les années 1980 et 1990. • Danemark L'information a fait le tour des réseaux sociaux depuis la fin du mois d'août. • Russie Related:  Travail de groupe, motivation & Jigsaw puzzleEducation aux émotions, empathie ...EMPATHIE A L'ECOLE

The Jigsaw Classroom Elliot Aronson is currently Professor Emeritus at the University of California in Santa Cruz. He has long-standing research interests in social influence and attitude change, cognitive dissonance, research methodology, and interpersonal attraction. Professor Aronson's experiments are aimed both at testing theory and at improving the human condition by influencing people to change dysfunctional attitudes and behaviors. Professor Aronson received his B.A. from Brandeis University in 1954, his M.A. from Wesleyan University in 1956, and his Ph.D. in psychology from Stanford University in 1959. Si les réfugiés étaient Français, voici ce que ça donnerait. Une vidéo choc qui fait réfléchir. On ne peut pas comprendre les réfugiés sans ressentir la guerre. Or, en France, nous ne sommes plus très nombreux à savoir ce que signifie (réellement) un bombardement, l’exode, la peur, la faim ou le froid. Aussi, pour nous rafraîchir la mémoire, une ONG a imaginé un procédé créatif, percutant et redoutable. Cette ONG, c’est Save the children (sauver les enfants). Cette vidéo a été vue plus de 55 millions de fois. Le premier épisode, posté le 5 mars 2014, se concluait par cette phrase : « Ce n’est pas parce que ça ne se passe pas ici que ça ne se passe pas. » Le voici : Le deuxième épisode a été posté il y a deux jours. « Ça se passe ici. Pour venir en aide à quelqu’un il faut au préalable ressentir un minimum de compassion et se dire : « ça pourrait m’arriver aussi et je ne souhaiterais pas que ça m’arrive ». Pourvu qu’elles continuent d’êtres vues. Dans le même esprit, lire aussi : « Quand Zep dessine un Titeuf fuyant les bombes et le chaos, la guerre nous devient familière. »

Et si on essayait l’empathie - La Croix Le mot «empathie» est désormais sur toutes les lèvres. Pour ses partisans, elle serait la clé d’un vivre-ensemble aujourd’hui malmené (1). Elle serait aussi le nouveau sésame éducatif. Celui qui permet aux parents de trouver la bonne distance avec leurs enfants, et de les élever avec bienveillance. « L’empathie donne à l’enfant une boussole intérieure » L’importance de l’empathie a été validée par les avancées majeures des neurosciences. Du coup, psychologues et pédagogues y ont vu une clé de l’éducation des enfants qui apprendraient par imitation et décryptage des émotions d’autrui. Une révolution copernicienne L’enfant naîtrait équipé pour un tel décryptage. Plus encore, si l’enfant est si perméable au comportement des autres, la question du modèle que lui donnent ses parents prend tout son relief. Une écoute à hauteur d’enfant Dans cette perspective, l’enfant est aussi accueilli dans sa singularité, l’écoute empathique permettant d’être au plus près de ce qu’il est réellement.

le sociogramme une alerte ; l’effet « paresse sociale » Ringelmann, agronome français du début du siècle, a réalisé une expérience où il demandait à des jeunes hommes de tirer le plus fort possible sur une corde, seul, par deux, par trois ou par huit. Il avait constaté préalablement que l'individu moyen pouvait exercer une force moyenne de 63 kg. Deux personnes qui tirent ensemble la corde devraient donc, en toute logique, exercer une force de 126 kg, trois personnes devraient exercer une force de 189 kg, etc. Les résultats ont montré que plus le nombre de personnes augmente, moins les efforts individuels fournis sont importants. Tout se passe comme si les membres du groupe réduisaient leurs efforts en faisant reposer le travail à fournir sur les autres. D’après Ringelmann, M. (1913). [Navigation]

Quand le jeu vidéo se saisit de la question des migrants De manière générale, la critique des jeux vidéo n’a pas la même visibilité que celle des autres champs culturels. Elle reste encore largement l’apanage des espaces spécialisés (magazines, ou forums et sites). Le jeu vidéo est encore vu par beaucoup comme un simple divertissement. Pour paraphraser Olivier Mauco, consultant et créateur, dans Let’s Play, documentaire passionnant d’Arte, il n’existe pas encore un « écosystème » suffisamment structuré pour faire entrer le jeu vidéo dans la sphère sociale et culturelle. Si les jeux sur l'immigration connaissent un succès d'estime, voire, parfois, un succès commercial (1,8 million d’exemplaires de Papers, please vendus à ce jour), il est encore très difficile de mesurer leur portée dans la société. Néanmoins, ponctuellement des jeux vidéo font la une car ils cristallisent des débats politiques ou des tensions sous-jacentes dans la société. -- Crédits photos : Capture d'écran de Smuggle Truck.

8ème FEI : Développer l'empathie à l'école Le mot empathie est entré officiellement dans le langage de l'Education nationale à propos de la lutte contre le harcèlement. A Trappes, Bertrand Jarry accompagne l’école Henri Wallon dans un projet de développement de l'empathie chez les écoliers. Base d'un travail plus global d'intégration à l'univers scolaire. A Trappes, Bertrand Jarry est CPE au collège Y Gagarine mais aussi formateur du réseau Rep+. C'est à ce titre qu'il accompagne ce projet sur l’école Henri Wallon de Trappes qui fait partie du réseau Rep+ Gagarine Comment le projet "Apprendre à vivre ensemble en classe" est-il né ? Ce projet est la continuité d’un travail engagé au collège Youri Gagarine de Trappes en septembre 2012 (collège du réseau de l’école Henri Wallon). Les objectifs poursuivis devaient répondre aux problématiques du terrain et à ses spécificités. L’objet du projet est de réfléchir aux conditions et à la mise en œuvre d’une éducation à l’empathie émotionnelle auprès des élèves.

Témoignage de pratique de classe - Educaroline : CM2 Suite à la lecture de certains articles un peu « déprimants », cet écrit veut montrer que l'école prépare bien à la société de demain et elle pourrait le faire encore plus. C'est mon témoignage en tant qu'enseignante dans une classe de CM2... mais je sais que bon nombre des « amis de mon réseau pédagogique » mais aussi les collègues de mon école, en font de même. Je pense qu'il faudrait tout simplement plus médiatiser toutes nos démarches afin qu'elles soient connues de tous, qu'elles se répandent encore plus et encouragent les collègues qui n'osent pas se lancer à faire de même. L'école favorise la créativité. - Nous avons commencé l'année en participant au concours de nouvelles médiévales organisé par notre communauté de communes dans le cadre d'un festival médiéval. - Nous avons enchaîné avec une participation au festival « court-métrange » où il fallait produire un commentaire critique pour justifier son vote. Les erreurs permettent d'apprendre. Concrètement, dans ma classe...

Perdre la raison face aux barbelés | Making-of IDOMENI (Grèce), 18 avril 2016 – Une des choses qui me frappe le plus chez tous ces réfugiés bloqués depuis des mois à la frontière gréco-macédonienne c’est de les voir, lentement, perdre la raison. Voilà des années que je couvre cette crise de réfugiés. Je suis allé dans un grand nombre d’endroits et à chaque fois la situation est différente. J’ai vu des Syriens franchir en masse la clôture barbelée à la frontière turque pour échapper aux combats qui faisaient rage chez eux, à quelques centaines de mètres. Le camp d'Idomeni, le 1er avril 2016 (AFP / Bulent Kilic) Ce qu’il y a de particulier ici, c’est le désespoir extrême, absolu. Alors ils perdent la raison. Autour d'un feu dans le camp de réfugiés d'Idomeni (AFP / Bulent Kilic) Et il y a les conditions matérielles dans lesquelles tous ces gens vivent. La première chose qui vous frappe ici, c’est l’odeur. Distribution de nourriture (AFP / Bulent Kilic) Et puis que dire de la vie quotidienne ? (AFP / Bulent Kilic) Pouvez-vous imaginer ?

Après-attentats : « les profs doivent apprendre comment éduquer leurs élèves aux émotions » (Edith Tartar Goddet, psychosociologue) Pour Edith Tartar Goddet, psychosociologue, l'Ecole doit développer une "éducation aux émotions", en apprenant aussi aux enseignants à "trouver les mots". Au lendemain du 13/11, elle insiste sur l'importance "d'apprendre aux jeunes à vivre avec l'insécurité". Edith Tartar Goddet est psychologue clinicienne et psychosociologue. Edith Tartar Goddet est psychologue clinicienne et psychosociologue. Après le 13 novembre, la majorité des enseignants a adopté une pratique “psychosociale” : ils ont laissé parler leurs élèves… Cette importance donnée aux mots est-elle inédite ? Les attentats n’ont pas transformé notre quotidien, même si l’insécurité actuelle semble inédite. Je constate un emballement, lié à l’intensité inhabituelle des événements violents du 13 novembre. L’enseignant doit savoir mettre des mots sur ce qui s’est passé. L’école ne joue pas un nouveau rôle. Pour aider ses élèves à s’exprimer, doit-on les y inciter, ou au contraire essayer de ne pas les “forcer” à parler ? Fabien Soyez

⭐La mise en commun. (D après Michel Barlow, Le travail en groupes des élèves, Paris, A. Colin, 1993, pp ) 1 La mise en commun (D après Michel Barlow, Le travail en groupes des élèves, Paris, A. Colin, 1993, pp ) 1. Définition et buts. Après le travail en groupe d élèves, la mise en commun permet de «reconstituer le groupe-classe et de faire profiter chacun du travail accompli par les différentes équipes» (Barlow, 1993, 38). 2 suggestions émanant des autres groupes par le biais de leur porte-parole respectif. 3 f) L intercommunication rotative consiste, elle aussi, à faire circuler les idées par le mouvement des personnes, mais, à la différence de la procédure précédente, pendant le déroulement du travail en équipes. 4 4.

Réflexion, empathie et recul anti-troll… l’art d’une conversation réussie sur Internet A l’approche de l’élection présidentielle, et avec tous ce qui s’accumule sur vos pages et vos comptes (affaires politiques en temps réel, Donald J. Trump, la primaire socialiste, Cyril Hanouna vs Arthur), vos réseaux sociaux ressemblent à des champs de bataille. Un camarade du lycée que vous ne voyez plus depuis 10 ans est venu faire dérailler votre argumentaire en faveur du revenu universel. Votre cousin éloigné poste des photos de la manif anti-avortement. Votre ancien prof de ping pong qui-en-a-vu-d’autres-et-qui-connaît-la-vie vous rappelle en majuscules que Mélenchon est le seul capable de tous les faire dégager. Nous vous proposons un art de la conversation sur Internet, forcément incomplet, forcément donneur de leçons : en somme, des techniques pour s’entraîner à garder son calme en ligne et arriver à avoir une discussion qui, par miracle, pourrait être intéressante. 1. Quoi que vous en pensiez, vous n’êtes pas tout à fait vous-même lorsque vous discutez en ligne. 2. 3. 4. 5.

Empathie et éducation... et plus - Lettre de L &Eacute ducation - Ecole Alternatives, pédagogie L’empathie, c’est naturel... Si le bâillement, le rire, la peur… sont « contagieux », si une catastrophe peut susciter, à des milliers de kilomètres, des élans de générosité, si je pleure ou si je ris devant un écran… c’est que j’ai la capacité de ressentir ce qu’un autre ressent. Une mère, généralement, donne spontanément à son petit les soins appropriés – qui, sans ces soins, ne survivrait pas. La découverte des neurones-miroirs vient corroborer ces observations. L’empathie est cette faculté naturelle à pouvoir saisir ce que l’autre ressent – joie, tristesse, colère, jalousie… – sans nécessairement l’éprouver moi-même (ce qui est alors de la sympathie) ou sans la « fuir » (ce qui est de l’ordre de l’antipathie). L’empathie n’est donc pas une (nouvelle) injonction morale ou autre. Jean-Pierre Lepri La méthode naturelle... La famille ne risque point de se mettre en colère parce que l’enfant articule imparfaitement. Célestin Freinet. Ma déclaration de responsabilité face à la vie...

Trouver la bonne organisation De nombreux pédagogues soulignent les bénéfices apportés par le travail de groupe au sein de la classe. Chacun d’eux en préconise une organisation précise. Or, certaines organisations testées en classe ne sont pas toujours satisfaisantes. Nous en proposons une nouvelle approche à partir d’une expérience menée en classe de seconde. Dans un enseignement basé sur le travail de groupe, c’est la mise en activité des élèves qui est recherchée avant tout. Renverser les rôlesLe travail a été mené en s’appuyant sur un ensemble de références bibliographiques : chaque groupe comporte quatre élèves regroupés par affinité ; un rôle précis est attribué à chacun : leader, secrétaire, critique, rapporteur. Supprimer les rôlesUne étape de formation initiale de chaque élève est mise en place, s’inspirant des données de MEIRIEU. Proposition d’une démarche Un travail individuel préalable au travail de groupe est nécessaire. Changer de rôleM. Géraldine Dargent, enseignante de SVT, Collège F. REID, J.

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