background preloader

L'abolition de l'esclavage Partie 2 - UPH #8

Related:  Th.2 Ch.1 : La Seconde République et le Second Empire (1848-1870)

Notions Les peines corporelles infligées aux esclaves Le code noir (1685) a défini les peines corporelles auxquelles s’exposaient les esclaves. Elles varient selon la gravité de l’acte déclaré répréhensible : le fouet ou les verges (bâtons souples), le marquage à l’épaule d’une fleur de lys au fer rouge, les deux oreilles coupées, le jarret tranché, la peine de mort (pendaison, bûcher ou roue). Ces peines sont en principe appliquées par le bourreau de la colonie et non par le maître lui-même. Mais le maître a le droit de faire fouetter son esclave et de le laisser enchaîné tout le temps qu’il juge nécessaire. La mort est légalement encourue (outre les conditions de droit commun) si l’esclave frappe son maître ou sa famille (y compris les enfants) au visage même sans effusion de sang ou ailleurs mais avec effusion de sang, en cas de voie de fait contre toute personne libre, en cas de réunion, en cas de vol qualifié, à la troisième tentative de fuite d’au moins un mois. Port d’armes. Réunion. À la troisième tentative, peine de mort.

Portraits officiels : Louis-Philippe et Napoléon III Contexte historique Une ère nouvelle Les Trois Glorieuses obligent Charles X à fuir Paris. Conscient de son impopularité, le souverain déchu espère voir son petit-fils, le comte de Chambord, prendre sa place sous le nom de Henri V. En vain, car les Chambres réaffirment la primauté de la Charte constitutionnelle adoptée par Louis XVIII en 1814 et proposent le trône, sur l’insistance de Thiers et de La Fayette, à son cousin Louis-Philippe d’Orléans. Le souverain s’appuie sur la bourgeoisie et encourage le développement industriel (première ligne de chemin de fer, bateau à vapeur, etc.) tout en cherchant à fédérer les différents courants politiques dans une grande dynamique sociale. « Roi bourgeois », il tente de stabiliser la monarchie constitutionnelle et les principes du libéralisme. Analyse des images Le « roi bourgeois » et le prince-président Remarqué par la reine Marie-Amélie, Franz-Xaver Winterhalter (1806-1873) est chargé du portrait officiel de Louis-Philippe en 1839. Interprétation

Le marronnage | L'histoire par l'image Le marronnage, résistance à l’esclavage La fuite hors des espaces contrôlés par les maîtres est facilitée en Guyane par la géographie qui fait voisiner les habitations, vastes exploitations agricoles où est concentrée la main d’œuvre servile, avec l’univers, alors infini, de la forêt amazonienne. Les esclaves, soumis à une contrainte permanente dans les habitations, sont partagés entre le grand atelier qui regroupe les hommes et les femmes employés aux travaux les plus rudes (défrichage, terrassement, plantation) et le petit atelier où sont rassemblés, pour les tâches plus légères, les femmes enceintes, les plus âgés et les enfants. Tous les détails de leur existence sont régis par la « police des ateliers » qui autorise aussi le maître à pratiquer le droit de correction pour punir les délits et manquements. Le marronnage est, selon le Code noir, puni par la mutilation puis par la mort à la troisième récidive. Théodore Bray, Trois Nègres marrons, à Surinam Carte de la Guyane française

Le vote ou le fusil (1848) Contexte historique En février 1848, la révolution parisienne surprenait tout le monde et, avec la fuite rapide du roi Louis-Philippe, laissait bien dépourvus les nouveaux dirigeants improvisés. Quoique portés au pouvoir par l’insurrection, les hommes du Gouvernement provisoire craignaient d’abord la pression armée d’une foule parisienne d’autant plus exigeante qu’elle avait eu facilement raison de la monarchie censitaire. Devant des ouvriers en armes et échauffés, l’éloquence de Lamartine n’avait pas été de trop, pas plus que sa promesse lancée dans la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville d’instituer le suffrage universel. Analyse des images Identifié par son vêtement, un ouvrier abandonne son fusil pour déposer un bulletin de vote. Interprétation Au-delà d’un moment historique daté de la révolution de 1848, la substitution du bulletin de vote au fusil visait un sens de portée générale et universelle ; le rejet démocratique de la violence politique. Bibliographie Pour citer cet article

Napoléon III - Empereur des Français (1852-1871) A la fois Premier Président de la République et dernier empereur des français, Napoléon III a laissé une souvenir ambivalent. Son oeuvre, oscillant entre grandeur et décadence, fut longtemps occultée par opposition systématique au perdant de la guerre de 1870. La Vème République est pourtant directement héritière de ce « césarisme », tant critiqué à l'époque. Le neveu de Napoléon Bonaparte peut être considéré comme l'un des bâtisseurs de la France moderne, lui qui a érigé Vercingétorix comme figure de l'identité française, rebelle à toute oppression étrangère. La jeunesse de Louis-Napoléon Bonaparte Neveu de Napoléon Ier, fils de Louis Bonaparte, Roi de Hollande, et d’Hortense de Beauharnais, Charles Louis Napoléon-Bonaparte naquit avec faste le 20 avril 1808. Enafant aimabler et docile que sa mère surnomme d'ailleurs Oui-Oui, Louis Napoléon est le témoin des querelles et déchirements de ses parents, tant est si bien que son aîné sera élevé par son père et lui par sa mère.

Alphonse de Lamartine | Histoire et analyse d'images et oeuvres Homme de lettres, homme politique Alphonse de Lamartine, issu d’une famille de petite noblesse du Mâconnais, avait connu une célébrité immédiate avec la publication de ses Méditations poétiques en 1820. Il avait alors entamé une carrière diplomatique, tout en poursuivent ses travaux littéraires, confirmant sa réputation, en 1830, avec les Harmonies poétiques et religieuses et son élection à l’Académie française. D’opinion légitimiste, attaché aux Bourbons, mais résigné au régime de Louis-Philippe qu’il accepte, il songeait à une carrière politique. Il avait pris la défense des ministres de Charles X, accusés de haute trahison, et devait peu après se présenter aux élections à la Chambre, où il fut cependant battu. Un portrait classique La réputation de portraitiste de Gérard, « peintre des rois et roi des peintres », n’était alors plus à faire. Ce portrait exprime clairement la position intellectuelle élevée de Lamartine, ainsi que son ambition politique et sociale.

Le drapeau de la France et Lamartine La fête impériale Contexte historique La fête impériale ne cesse de jeter ses feux tout au long du règne de Napoléon III. Les réceptions se succèdent dans des lieux somptueux au décor raffiné, telles les salles redécorées du Louvre ou des Tuileries. Chaque visite protocolaire, chaque solennité, mais aussi de multiples raisons mondaines, justifient les réceptions auxquelles se presse une élite internationale et élégante. Analyse des images Dès 1852, Carpeaux modèle une statuette de l’empereur recevant Abd el-Kader à Saint-Cloud et noue des liens d’intimité avec Napoléon III, l’Impératrice et bientôt le prince impérial. Interprétation Longtemps, les commentateurs de ce tableau ont affirmé qu’au bras de l’empereur se tenait la comtesse de Castiglione, une des plus célèbres maîtresses du souverain. Bibliographie Pour citer cet article Dominique LOBSTEIN, « La fête impériale », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 23 février 2022.

Biographie : Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873)

Related: