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Economie : où en sont les « lions » d’Afrique ?

Economie : où en sont les « lions » d’Afrique ?
Le rapport McKinsey, dont la première édition en 2010 avait changé le regard porté sur les potentiels du continent, fait le point sur les prévisions de croissance. Quand on interroge des entrepreneurs nigérians sur leur contexte économique, deux expressions reviennent en boucle : « La force du Nigeria, c’est la taille de son marché » et « notre économie est résiliente ». Devenu première puissance économique d’Afrique en avril 2014, le pays le plus peuplé du continent, avec ses 180 millions d’habitants, a laissé sa place en août à l’Afrique du Sud qui enregistre pourtant une faible croissance et un taux élevé de chômage. Miné par la chute des cours des matières premières, le Nigeria est entré dans une phase de récession qui augure d’une probable crise économique. Pas de quoi décourager cependant ses hommes d’affaires. Lire aussi : « La crise au Nigeria n’est pas seulement conjoncturelle » Lire aussi : Acha Leke, ou l’ambition d’un jeune père de l’Afrique « Mais c’est aussi un risque. Related:  Afrique

Et la Chine inventa l’étalement urbain en Afrique, grâce aux motos-taxis Notre chroniqueur démontre comment Pékin façonne les villes du continent avec ses deux-roues « made in China », au grand dam des autorités et des urbanistes. Non, la moto n’est pas une invention chinoise. Mais la moto à bas prix, oui ! Ce mode de transport a pris une importance capitale dans le système de mobilité des villes africaines, de N’Djamena à Lomé, de Yaoundé à Cotonou. En seulement une décennie, la moto individuelle et, surtout, la moto-taxi sont venues pallier l’absence de transports urbains, permettant à des milliers de personnes de se déplacer des centres-villes aux périphéries les plus lointaines ou réputées difficiles d’accès. Lire aussi : Après les stades et les palais présidentiels, la Chine construit les HLM africains Le rôle de la Chine dans la fabrication des villes en Afrique est généralement perçu par le prisme des grands projets d’équipement qui modifient parfois les structures urbaines. Accessibilité et droit foncier Développement de la famille nucléaire

L’Afrique : les défis du développement ; Entrée dans le thème par une étude de cas sur le Sahara. « L’Afrique : les défis du développement » Eduscol : « L’Afrique : les défis du développement » est l’une des trois questions à traiter dans le thème 3 « Dynamiques géographiques de grandes aires continentales », auquel le programme préconise de consacrer 29 à 31 heures au total ; le professeur peut construire son projet sur la base de 9 heures environ ». Cette étude consacrée à l’Afrique suppose une prise en compte globale de la notion de développement ; celle-ci, largement renouvelée en particulier dans le sens du développement durable, ne peut plus se limiter aux seuls indicateurs économiques et financiers (PNB, PNB/habitant, dette, etc.), ni même aux composantes du développement humain ; elle doit aussi intégrer la dimension environnementale. Remarques : Le continent africain a été peu exploré jusque-là par les programmes de lycée. - Pourquoi faire de l’Afrique un objet d’études, dans le cadre des grandes aires continentales ? - Mais la vision de ce continent doit évoluer. Eduscol : 1.

L’intégration régionale est la clef de l’avenir de la compétitivité de l’Afrique LE CAP, Afrique du Sud le 9 mai 2013 – Les progrès réalisés par les économies africaines pour parvenir à la croissance économique doivent s’accompagner d’efforts visant à stimuler leur compétitivité à long terme, si l’on veut que le continent parvienne à des améliorations durables. Tel est le constat du nouveau Rapport 2013 sur la compétitivité de l’Afrique qui vient d’être publié aujourd’hui. Ce rapport, qui a pour thème Connecter les marchés africains de manière durable, est produit conjointement par la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et le Forum économique mondial. Combler le retard de compétitivité: La compétitivité de l’Afrique dans son ensemble est à la traîne par rapport à d’autres régions émergentes, surtout s’agissant de la qualité des institutions, des infrastructures, des politiques macro-économiques, de l’éducation et de l’adoption de la technologie, et de larges fossés demeurent entre ses économies les mieux classées et celles qui arrivent en dernier.

Les villageois sans terre de Mauritanie Du cimetière de Donaye, il ne reste rien. Le bulldozer a écrasé jusqu’aux pierres tombales. Un canal d’irrigation, aujourd’hui à sec, balafre le lieu. Pour enterrer leurs morts, les habitants de ce petit village d’agriculteurs négro-mauritaniens doivent maintenant emprunter leurs pirogues, se rendre sur l’autre rive du fleuve qui borde le village et passer au Sénégal, où reposent dorénavant leurs ancêtres. « Ceux qui meurent deviennent Sénégalais ! », ironise Amadou Moktar Wane, le chef du village. Idem pour la culture du mil. Combat de la tradition et de la modernité, lutte sociale entre les populations locales noires ou d’anciens esclaves (Haratine) contre les tenants du pouvoir économique et politique, essentiellement issus de la communauté maure. A Donaye, elles se cristallisent autour de la question foncière. « Le village n’a plus d’espace vital. L’Etat joue sur des ambiguïtés Le malheur de Donaye remonte à 1990.

« L’Afrique en villes », notre série d’été en 28 épisodes, 15 reporters et 10 000 km Retenez bien ce chiffre : 2035. C’est l’année où, en Afrique, il y aura autant de citadins que de gens vivant dans les zones rurales. Une étape symbolique que le continent franchira quatre-vingt-cinq ans après la France, mais avec des paramètres bien différents. Une vitesse inconnue dans l’Histoire Bien sûr, les pays les plus développés du continent – Afrique du Sud, Maroc ou Côte d’Ivoire – ont déjà franchi ce seuil, et le Nigeria est sur le point de le faire. Sont-elles prêtes pour ce boom ? Ce grand voyage sera ponctué de 28 étapes dans onze pays pour raconter la vie en villes sous toutes ses facettes : santé, environnement, transports – ou plutôt embouteillages –, éducation, alimentation, planification, énergie, etc. Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans : l’Afrique est-elle prête ? Mais les villes, ce sont aussi des gens. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Des villes nouvelles, des villes propres, il y en a aussi, dans les rêves des architectes du Togo ou du Ghana.

Infrastructures : ces corridors africains qui valent de l'or En développant des infrastructures de transport, les groupes miniers, pétroliers ou forestiers peuvent participer au désenclavement de régions entières. Les États doivent apprendre à en tirer parti. La baie de Nacala, dans le nord-est du Mozambique, abrite le seul port en eau profonde du pays ; mais, jusqu’à récemment, celui de Beira (Centre), qui ne peut recevoir que des navires de petit tonnage, et celui de Maputo (extrême Sud) assuraient bon an mal an la plupart des entrées et sorties logistiques du Mozambique et des pays de l’hinterland (Zimbabwe, Zambie et Malawi). Les autorités mozambicaines ont su saisir le bon moment – en 2008, quand le cours du charbon était au plus haut, flirtant avec les 130 dollars la tonne – pour pousser le géant minier brésilien Vale à investir 4 milliards de dollars (environ 2,8 milliards d’euros, à l’époque) dans la réfection de la voie ferrée et la construction d’un terminal d’exportation de charbon dans la baie de Nacala, de l’autre côté du port.

Au Niger, une « plainte contre X » de la société civile dans une vente douteuse d’uranium Un collectif d’ONG réclame une enquête sur une vente présumée douteuse d’uranium. Celle-ci a donné lieu à un virement de 297 millions d’euros. Un collectif d’ONG au Niger a déposé « une plainte contre X » pour réclamer une enquête sur une vente présumée douteuse d’uranium nigérien, baptisée « Uraniumgate », a constaté vendredi un journaliste de l’AFP. Cette vente a donné lieu à un virement de 319 millions de dollars (297 millions d’euros) des comptes à Paris d’une société publique nigérienne vers un compte à Dubaï, selon ce collectif. « Une affaire grave » « C’est une affaire grave » dont « la justice nigérienne devrait normalement (se) saisir » pour « ouvrir une enquête », a souligné M. Lire aussi : TV : « Otages d’Arlit : pourquoi la France a retardé leur libération ? Selon Le Courrier, plusieurs noms de société y apparaissent , dont celui du groupe nucléaire français Areva. Complexe et tortueuse série de transactions Lire aussi : L’uranium n’enrichit pas Selon M.

Histoire-géographie - LE SAHARA : RESSOURCES, ACTEURS, CONFLITS. Une étude de cas de terminale menée en salle info. Programme de géographie (TES,L,S) Thème 3 / Dynamiques géographiques des grandes aires continentales. Chapitre / L’Afrique, les défis du développement. Le chapitre fait suite à l’étude de deux thèmes : Thème 1 : Clés de lecture d’un monde complexe. Thème 2 : Les dynamiques de la mondialisation. Chapitre « L’Amérique : puissance du Nord, affirmation du Sud » (Thème 3) Place dans la progression des apprentissages : La séance prend place dans le dernier tiers de l’année scolaire. Objectif général : Comprendre en quoi les ressources du Sahara sont à la fois facteurs de développement et de conflits. Capacité(s) travaillées : (en classe) Relever, classer, hiérarchiser des informations à partir d’un corpus documentaire. Construire une légende organisée Réaliser un schéma cartographique (à la maison/en autonomie) Rédiger une réponse organisée et argumentée (DM) Démarche : En salle info, travail en binôme à partir d’un corpus en ligne (PREZI).

L’Afrique accélère sur la voie du développement - La Croix Les pays donateurs sont réunis à Addis-Abeba (Éthiopie) du 13 au 16 juillet pour trouver un accord sur le financement de l’aide au développement. Il reste toujours 500 millions d’Africains vivant sous le seuil de pauvreté, mais le continent est entré dans une phase de forte croissance prometteuse pour son développement. Une vague d’« Afro-optimisme » submerge le monde. « Vingt-cinq des cinquante-quatre pays africains auront une croissance supérieure à 5 % jusqu’en 2025 », estime ainsi le cabinet McKinsey. Cette croissance est tirée par la vente des matières premières, mais aussi par la consommation, ce qui est une grande nouveauté. « Aujourd’hui, c’est le premier moteur de la croissance, constate Philippe Gautier, directeur adjoint du Medef international. L’émergence d’une classe moyenne Il existe désormais une classe moyenne, forte de 300 millions d’individus (soit un quart de la population), qui a les moyens de consommer. Mais ce jour n’est pas encore arrivé. Le défi démographique

Comment le wax fait croire qu’il est africain et étouffe les vrais tissus du continent L’imprimé sous cire, majoritairement produit aux Pays-Bas, domine le marché du textile du continent. Au détriment des tissus traditionnels « made in Africa ». Son empire n’a pas de frontières, son emprise pas de limites. De l’étroit couloir du marché des tissus de Kinshasa aux grands marchés de Dantokpa à Cotonou ou d’Adawlato à Lomé, des échoppes de Château Rouge à Paris aux défilés inspirés par le continent à Paris, Milan ou New York, un parrain tout puissant domine la mode africaine : le wax. Importé par les marchands néerlandais au 19e siècle, l’imprimé sous cire d’origine javanaise a si bien conquis le continent qu’il en a même colonisé les esprits, devenant un symbole revendiqué de l’Afrique, et une part imposée de son identité. Lire aussi : Avec le numéro de septembre de « L’Officiel », 2016 a failli être l’année de la mode africaine Le 15 août dernier, l’entreprise néerlandaise a ainsi fêté ses 170 ans en confiant une collection anniversaire à quelques créateurs africains.

De quoi Boko Haram est-il le nom? Boko Haram, et sa répression, ont mis à feu et à sang le bassin du lac Tchad. Depuis son déclenchement, en 2009-2010, l’insurrection djihadiste a plongé le nord-est du Nigeria dans un cycle de violences qui aurait causé la mort de quelque 20 000 personnes, et le déplacement de plus de 2 millions d’entre elles. Par ailleurs, le conflit s’est étendu, depuis 2014, au Tchad et au Cameroun, ainsi qu’au Niger, dans une moindre mesure. Une manifestation parmi d’autres du djihadisme, assimilable à l’insurrection de Daech au Moyen-Orient, conformément à la théorie sécurocrate de l’« arc de crise » qui embraserait le monde musulman de l’Afghanistan à la Mauritanie, et menacerait l’Occident ? Il faut y regarder de plus près. Et d’abord resituer Boko Haram dans son environnement géographique. L’historicité du bassin du lac Tchad Le bassin du lac Tchad fait référence à deux entités distinctes. Boko Haram est un avatar de cette combinatoire régionale, prise dans ses différents aspects. [3] John N.

Pourquoi l’Afrique ne se développe pas Nous republions cet article alors que l'Afrique subsaharienne devrait enregistrer en 2016 son plus bas taux de croissance depuis 20 ans. C’est une lapalissade de dire que l’Afrique est un continent riche, tant elle regorge de ressources naturelles. Même ci celles-ci ne sont pas inépuisables, l’Afrique est encore riche de ses terres en grande partie cultivables et de ses ressources humaines. Et pourtant, elle peine à se développer —c’est le moins que l’on puisse dire. Au lieu de tirer leçon des succès et des échecs des modèles de développement qui ont été expérimentés de par le monde, elle continue à s’engluer dans ses politiques stériles. La faillite des politiques Depuis la fin de la colonisation, presque tous les pays africains ont été dirigés par une élite sans vision politique à moyen ou long terme. L’indépendance est donc devenue une véritable dépendance vis-à-vis des puissances étrangères, en particulier des anciennes puissances coloniales. Le marché de consommateurs La corruption

En Ouganda, les paysans convertis à la canne à sucre ne parviennent pas à nourrir leurs enfants Face à la hausse de la demande africaine, de nombreux paysans ont abandonné les cultures vivrières au profit de la canne à sucre. A mesure que ses revenus augmentent, la classe moyenne africaine, en pleine expansion, apprécie de plus en plus les gâteaux, les glaces, les sodas et autres sucreries, ce qui augmente la demande de sucre. Cela devrait être une bonne nouvelle pour les producteurs du continent. Mais la réalité est plus cruelle : les petits agriculteurs qui produisent le sucre – une denrée qui reste un luxe pour la plupart de la population rurale pauvre d’Afrique – peinent à nourrir leurs familles. Le district de Kamuli, dans l’est de l’Ouganda, est assez représentatif de la filière sucrière africaine. Lire aussi : L’Ouganda saura-t-il éviter l’écueil d’une économie tout-pétrole ? Selon la Uganda Sugar Manufacturers Association (USMA), le pays a consommé environ 350 000 tonnes de sucre brut en 2016. Dépendance et pénuries « Mes enfants n’ont rien à manger. Mangues, choux, tomates…

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