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Le numérique en culture.

Le numérique en culture.
C’est une évidence : l’explosion et la démocratisation des technologies digitales dans tous les secteurs de la vie quotidienne et professionnelle (toutes activités confondues) rend criant le besoin de développer la « culture numérique » de nos concitoyens. Mais il arrive que les évidences, parce qu’elles semblent justement ne devoir souffrir aucune remise en question, nous dispensent de revisiter leurs soubassements, de questionner les modalités de leurs mises en œuvre, d’interroger leurs enjeux et la manière dont ces derniers évoluent. Bref, il est des évidences qui, parce que trop évidentes, finissent par nous empêchent de penser. Appliquant ces considérations à l’évidence de la culture numérique évoquée plus haut, trois questions surgissent immédiatement : 1. Cet article n’a pas pour vocation de répondre extensivement à chacune de ces questions. Pourquoi une culture numérique partagée ? Retour(s) sur l’idée de « culture numérique ». Enseigner pour, par et à l’heure du numérique. Related:  Culture numérique

Les lettres, l'Humanisme et le numérique — Philosophie Les langages numériques sont bien des langages et convoquent le chiffre comme information inscrite sur un support qu'il s'agit de pouvoir lire. Il n'y a pas d'opposition entre chiffre et lettre : les langages numériques binaires permettent de représenter les nombres mais aussi les textes, les images, les sons et d'une manière générale, toutes les formes numérisées d'informations. Des premiers langages de numération jusqu'aux langages informatiques d'aujourd'hui, Jean Vuillemin dresse sur le site de l' École Normale Supérieure un tableau des langages numériques. La réflexion contemporaine sur le langage ne peut plus se permettre d'ignorer la puissance formelle de réalisation et de création des langages numériques et informatiques. Les humanités numériques L'Institut Français propose un dossier téléchargeable très complet permettant une première approche des humanités numériques et de leurs enjeux. Culture numérique, éducation aux médias et à l'information

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 3 Dans cette troisième partie sur l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties, après une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, et une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique et dans le fonctionnement de la démocratie, cela sera la fête aux civic techs. Je vais passer en revue les civic techs qui ambitionnent d’améliorer le fonctionnement de la démocratie avec les associations et des start-up du secteur que j’ai essayé de regrouper en plusieurs catégories, la plus importante étant celle des solutions de consultation des citoyens et de mise en relation avec les élus. Nous verrons que leur modèle économique les rend assez dépendantes des élus ou d’autres corps constitués. L’essor des civic techs L’aspiration pour une démocratie plus participative a déclenché la création de nombreuses start-up à l’étranger comme en France. Les associations et mouvements citoyens Aux USA A propos

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 1 Les périodes électorales sont toujours propices à la remise en cause du système politique en place. L’élection présidentielle qui s’annonce permet de remettre le couvert. Les raisons sont bien connues. Un raz le bol du système politique existant, de sa difficulté à régler les problèmes, notamment économiques et environnementaux, du manque notoire d’exemplarité de certains politiques, soit individuellement soit collectivement, quand les députés ou sénateurs s’octroient des privilèges parfois indus, un pouvoir perçu comme opaque, les Présidents qui n’apppliquent pas le programme pour lequel ils ont été élu ou qui appliquent un plan qui n’était pas dans leur programme, la politique politicienne des partis qui cache les idées derrière les egos, le clientélisme local et la gabegie des deniers publics. Ce désamour pour la politique n’est pas nouveau. L'hémicycle du Sénat au Palais du Luxembourg. Plan analogique Je n’ai pas pu m’empêcher! 1) Etat des lieux 3) Tour des civic techs A propos

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 5 Voici la cinquième et dernière partie d’une série d’articles faisant un tour d’horizon de l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties. Elle avait commencé avec une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, suivie d’une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique, d’une troisième sur les civic techs et d’une quatrième sur la démocratie participative visant à promouvoir des candidats issus de processus participatifs aux élections, comme LaPrimaire.org. Nous allons ici traiter de l’influence des grands acteurs du numérique sur la démocratie ainsi que la perspective de voir l’intelligence artificielle se porter au secours du politique, poursuite de la prospective dans ce domaine que j’avais déjà abordée il y a quelques mois. Les grands du numérique privatisent-ils la démocratie? Par la régulation privée de l’Internet Par une docta ultra-libérale Par son solutionnisme technologique

How to map the internet — Quartz “Industrially, Milwaukee is known across the face of the earth,” the 1941 WPA Guide to Wisconsin rhapsodized. The United States became a country that produced ideas more than things. But Milwaukee’s industry didn’t disappear entirely. It quietly holds on today, having moved out of the city and into the suburbs, like so much of American urban life. Early one morning I followed its path, driving from a downtown hotel on a deserted street to a new industrial neighborhood in the northwest corner of the city. Kubin-Nicholson was the “printers of the humongous.” Krisetya was its cartographer. These maps were representations of physical things: actual cables, filled with strands of glass, themselves filled with light—amazing human constructions. Krisetya examined every inch of the test print, pointing out imperfections. The networked world claims to be frictionless—to allow for things to be anywhere.

Sociologie d’internet Sociologie d'internet. Sous la direction de Jean-Samuel Beuscart, Éric Dagiral, Sylvain Parasie. Armand Colin, Cursus, septembre 2016 Comment internet modifie-t-il nos façons de se rencontrer, de travailler, de militer, de consommer ou de se cultiver ? Comment la technologie modifie notre mémoire Il est souvent dit d’Internet qu'il a abruti notre mémoire. Le brutal constat n’est pas entièrement faux. Nous nous en remettons fréquemment à nos téléphones pour nous rappeler de numéros, Google (ou tout autre moteur de recherche) est devenu l’aide-mémoire dès que nous avons une question de grammaire, d’histoire, de géographie, de mathématiques, etc. À croire que nous avons passé toutes ces années sur des bancs d’école pour ne rien retenir. Nicholas Carr avait dit que le grand réseau nous rendait trop bêtes. Peut-être… ou peut-être sommes-nous seulement en train de modifier notre mémoire en fonction des technologies. Une mémoire externe De récentes études comme celle de Kapersky Lab montrent en effet que cette amnésie virtuelle est réelle. En fait, ce déchargement serait une modification totale de la mémorisation. Internet serait donc devenu une immense mémoire transactive : la mémoire du groupe surpasse celle des individus. Sauvegarder ses souvenirs Références Brandy, Grégor.

Modules de culture numérique — Enseigner avec le numérique Les ressources proposées sous licence Creative Commons BY-NC-SA sont de 3 types : des supports de cours découpés en grains très fins de nature variée (texte, vidéo, animation), des quiz d'auto-évaluation et des exercices de recherche guidée visant à positionner l’apprenant dans une démarche active. Comme le souligne la présentation, toutes les ressources sont disponibles sous un format textuel, ce qui facilite l’interopérabilité et la réutilisabilité des contenus. Aucun logiciel spécifique n’est donc nécessaire pour utiliser les ressources ou en créer de nouvelles. La version HTML présentée sur la plateforme est directement consultable par tout un chacun via un simple navigateur web. Une procédure d’export vers le format normalisé du LMS (Learning Management System) Moodle (format IMSCC) est également mis à disposition pour ceux qui souhaitent réutiliser et créer facilement un cours Moodle. Sources Culture numérique :

Où la révolution numérique mène t-elle ? – Mondes Sociaux CC Pixabay OpenClipart-Vectors La révolution numérique s’est imposée à la fin des années 2000 quand des milliards de personnes ont pu se connecter à Internet. Cette révolution technique n’obéit à aucune volonté politique de transformation sociale et personne ne connaît la direction qu’elle nous fait prendre. Même si elle est jugée en général positivement grâce au surcroît de liberté qu’elle apporte, des évaluations plus critiques mettent en cause les nouvelles formes de contrôle et de domination qui l’accompagnent. « Quand on ne sait pas où l’on va, dit le proverbe, il vaut mieux savoir d’où l’on vient ». Revisiter et expliciter ces problématiques est indispensable si on veut comprendre la dynamique de l’incertaine révolution numérique en cours. Au début des années 1970, l’automatisation des fichiers de personnes fait naître des craintes pour les libertés individuelles dans la mesure où l’Etat a désormais les moyens de rendre totalement transparents ses administrés. CC Wikimedia Commons

E-xperTIC : Jeu sur la culture numérique créé par le BIJ de l’Orne distribué dans les collèges du département Après AhSocial 2.0!, l’équipe du BIJ de l’Orne (Bureau Information Jeunesse) a imaginé, réalisé et a lancé à la rentrée 2016 un jeu pédagogique sur la culture numérique baptisé E-xperTIC distribué dans tous les collèges de l’Orne. L’objectif de ce jeu : Apprendre sur la thématique de la culture numérique, connaître des notions de droits et de bonnes pratiques, être sensibilisé sur les risques de réseaux sociaux… avec bien sûr du ludique puisqu’il s’agit d’un jeu de plateau. Règles et principes du du jeu E-xpertTIC est donc un jeu qui peut réunir jusqu’à 25 personnes. Chaque joueur représente un serveur informatique thématique (site internet, e-mail/tchat, réseaux sociaux, téléphonie, jeux vidéo) qui pose des questions ou des séquences de jeu (à base de dessins, mimes, sons…). 5 thématiques comme 5 serveurs informatiques Les 5 serveurs thématiques et les sujets de questions de E-xpertTIC : Frise historique et technologique A propos de E-xperTIC

theconversation Depuis que le numérique a envahi nos vies, nous avons moins besoin de solliciter notre mémoire. Pourquoi prendre le risque d’oublier l’anniversaire d’un proche ou une soirée entre amis quand on peut tout stocker dans son agenda en ligne et recevoir une alerte le moment venu ? Paul McCartney dit dans une interview que les Beatles ont perdu beaucoup de chansons dans les années 1960, faute d’outils pour les enregistrer « à la volée ». « Nous imaginions une chanson, et nous essayions de nous en souvenir. Mais il y avait toujours un risque qu’on l’oublie. Et si, en nous réveillant le lendemain matin, nous l’avions oubliée – c’était fichu. » Aujourd’hui, tout a changé : il peut « composer la chanson, la peaufiner, la mémoriser et l’enregistrer dans la foulée ». Au vu des transformations liées à l’omniprésence du numérique dans nos vies, les chercheurs se sont penchés sur l’impact profond de la technologie sur l’apprentissage et sur la mémoire. Une optimisation de notre mémoire Un cerveau commun

30 mots du numérique d’aujourd’hui : Chronique de France Info Le geek de A à Zeid, c’est le nom d’une chronique quotidienne diffusée sur la station de radio France Info durant l’été 2016 (du lundi au vendredi à 6h57 et 10h55) ; un programme préparé et présenté par le journaliste spécialisé technologies Jean Zeid. Chaque jour, découvrez un mot ou une expression qui marque notre monde numérique. Délibérément, le choix des termes se veut « branché », lié à l’actualité économique, aux loisirs, aux réseaux sociaux ou à la mobilité. Un vocabulaire à découvrir en ligne via le replay France Info : Le geek de A à Zeid. A noter que cette chronique est disponible en archive sonore sur le site de France Info jusqu’en 2019. AZERTYBig DataBitcoinBlockchainBlurringBooktubeursBore-outBotCommunity managerDelete your accountDisruptionEtre en PLSFablabFlexitarienHackathonHaterHolacratieMOOCNomophobieOpen sourceOTTOverclockingPetalosoRansomwareSelfieSérendipitéSlacktivismeTL;DRTwittosphèreUbériser Licence : Contrat spécifique : merci de prendre contactGéographie : Europe

theconversation Google avec son système d’exploitation Android et Apple avec l’iPhone dominent le monde des téléphones intelligents. Ils ne se livrent pas pour autant une concurrence front contre front. Ils baignent en effet dans des écosystèmes et des modèles d’affaires de nature différente. De plus et surtout, leurs plates-formes sont différenciées, même si elles offrent les mêmes applications-phares d’Angry Birds à YouTube en passant par Facebook et Uber. Du côté des développeurs d’applis, en revanche, la concurrence est frontale et féroce. Business model app ou comment apporter de la valeur aux clients et en transformer une partie en profit L’iPhone lancé en 2007 est fidèle à la stratégie d’intégration d’Apple dans le matériel et le logiciel. Par ailleurs, Apple a lancé son téléphone avec des accords d’exclusivité passés avec un seul opérateur dans chaque pays, accords limitant l’accès à leurs clients et leur imposant de subventionner de leur poche les ventes d’iPhone.

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