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Le numérique en culture.

Le numérique en culture.
C’est une évidence : l’explosion et la démocratisation des technologies digitales dans tous les secteurs de la vie quotidienne et professionnelle (toutes activités confondues) rend criant le besoin de développer la « culture numérique » de nos concitoyens. Mais il arrive que les évidences, parce qu’elles semblent justement ne devoir souffrir aucune remise en question, nous dispensent de revisiter leurs soubassements, de questionner les modalités de leurs mises en œuvre, d’interroger leurs enjeux et la manière dont ces derniers évoluent. Bref, il est des évidences qui, parce que trop évidentes, finissent par nous empêchent de penser. Appliquant ces considérations à l’évidence de la culture numérique évoquée plus haut, trois questions surgissent immédiatement : 1. Cet article n’a pas pour vocation de répondre extensivement à chacune de ces questions. Pourquoi une culture numérique partagée ? Retour(s) sur l’idée de « culture numérique ». Enseigner pour, par et à l’heure du numérique. Related:  Culture numérique

Les lettres, l'Humanisme et le numérique — Philosophie Les langages numériques sont bien des langages et convoquent le chiffre comme information inscrite sur un support qu'il s'agit de pouvoir lire. Il n'y a pas d'opposition entre chiffre et lettre : les langages numériques binaires permettent de représenter les nombres mais aussi les textes, les images, les sons et d'une manière générale, toutes les formes numérisées d'informations. Des premiers langages de numération jusqu'aux langages informatiques d'aujourd'hui, Jean Vuillemin dresse sur le site de l' École Normale Supérieure un tableau des langages numériques. La réflexion contemporaine sur le langage ne peut plus se permettre d'ignorer la puissance formelle de réalisation et de création des langages numériques et informatiques. Les humanités numériques L'Institut Français propose un dossier téléchargeable très complet permettant une première approche des humanités numériques et de leurs enjeux. Culture numérique, éducation aux médias et à l'information

Exposition Culture numérique pour tous à télécharger A l’occasion de Super Demain, rendez-vous des cultures numériques et médiatiques qui s’est déroulée à Lyon les 18 et 19 mars 2016, Fréquences Ecoles, association organisatrice de l’événement, a conçu l’exposition interactive Culture numérique pour (re)découvrir les cultures numériques, de développer ses compétences, de prendre le pouvoir sur les écrans et de s’épanouir dans une société médiatique et numérique. Aujourd’hui, l’association met gracieusement à disposition en ligne l’ensemble des 39 panneaux de cette exposition (et dont les contenus sont placés sous licence Creative Commons) ; une expo qui se matérialise par des définitions, des chiffres, des explicitations, des exemples mais aussi des idées d’actions : Les contenus de cette expo Culture numérique sont organisés autour de 5 thématiques : Jeu vidéo Médias Qui utilise quoi ? Data / données Qu’est ce que la data ? Makers Qui sont les makers ? Enfance Quand l’école change.

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 3 Dans cette troisième partie sur l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties, après une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, et une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique et dans le fonctionnement de la démocratie, cela sera la fête aux civic techs. Je vais passer en revue les civic techs qui ambitionnent d’améliorer le fonctionnement de la démocratie avec les associations et des start-up du secteur que j’ai essayé de regrouper en plusieurs catégories, la plus importante étant celle des solutions de consultation des citoyens et de mise en relation avec les élus. Nous verrons que leur modèle économique les rend assez dépendantes des élus ou d’autres corps constitués. L’essor des civic techs L’aspiration pour une démocratie plus participative a déclenché la création de nombreuses start-up à l’étranger comme en France. Les associations et mouvements citoyens Aux USA A propos

Faut-il dire numérique ou digital ? Le débat est récurrent, et il n’est pas un article employant le mot digital sans la réponse tant attendue « digital c’est avec les doigts, en France on dit numérique ». C’est d’ailleurs l’avis de l’Académie française pour qui « l’adjectif digital en français signifie « qui appartient aux doigts, se rapporte aux doigts ». Il vient du latin digitalis, « qui a l’épaisseur d’un doigt », lui-même dérivé de digitus, « doigt ». C’est parce que l’on comptait sur ses doigts que de ce nom latin a aussi été tiré, en anglais, digit, « chiffre », et digital, « qui utilise des nombres ». En Français il faudrait donc utiliser numérique. Mais si les avis semblent bien tranchés sur l’utilisation d’un des mots, ils sont rarement étayés et argumentés. <a href=' ou Digital ? Pourquoi peut-on utiliser numérique et digital ? En français, numérique s’oppose à analogique, c’est son sens mathématique. 1. 2.

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 1 Les périodes électorales sont toujours propices à la remise en cause du système politique en place. L’élection présidentielle qui s’annonce permet de remettre le couvert. Les raisons sont bien connues. Un raz le bol du système politique existant, de sa difficulté à régler les problèmes, notamment économiques et environnementaux, du manque notoire d’exemplarité de certains politiques, soit individuellement soit collectivement, quand les députés ou sénateurs s’octroient des privilèges parfois indus, un pouvoir perçu comme opaque, les Présidents qui n’apppliquent pas le programme pour lequel ils ont été élu ou qui appliquent un plan qui n’était pas dans leur programme, la politique politicienne des partis qui cache les idées derrière les egos, le clientélisme local et la gabegie des deniers publics. Ce désamour pour la politique n’est pas nouveau. L'hémicycle du Sénat au Palais du Luxembourg. Plan analogique Je n’ai pas pu m’empêcher! 1) Etat des lieux 3) Tour des civic techs A propos

Résumé de la Conférence du 20 Janvier 2015 | WebSchool Orléans par Sabrina KECHEROUD © Qu’est-ce qu’un réseau social ? Parler des réseaux sociaux du Web, c’est trop souvent occulter la dimension de réseau social…sans le Web ! Aussi, Wikipedia parle du réseau social basique comme d’« un ensemble d’individus ou d’organisations reliés par des interactions sociales régulières ». avec l’idée que des concentrations d’interactions peuvent se dégager et donner lieu à l’apparition de ce que l’on appelle une communauté, sous-entendue d’intérêt : A partir de là, sur Internet, un réseau social est une plateforme par laquelle on accède à un environnement spécifique, plus ou moins confidentiel, dans lequel des interactions ont lieu, naturellement ou non, dans un cadre virtuel. Le réseau social sur le Web est ainsi une dématérialisation du réseau social à proprement parler. Être ou ne pas être sur les réseaux sociaux… L’utilisation du réseau social s’apparente donc à celle d’un carnet d’adresse. La communauté web, unité témoin de la gestion des réseaux sociaux

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 5 Voici la cinquième et dernière partie d’une série d’articles faisant un tour d’horizon de l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties. Elle avait commencé avec une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, suivie d’une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique, d’une troisième sur les civic techs et d’une quatrième sur la démocratie participative visant à promouvoir des candidats issus de processus participatifs aux élections, comme LaPrimaire.org. Nous allons ici traiter de l’influence des grands acteurs du numérique sur la démocratie ainsi que la perspective de voir l’intelligence artificielle se porter au secours du politique, poursuite de la prospective dans ce domaine que j’avais déjà abordée il y a quelques mois. Les grands du numérique privatisent-ils la démocratie? Par la régulation privée de l’Internet Par une docta ultra-libérale Par son solutionnisme technologique

Culture numérique au CDI Dans mon collège, cette année, j’ai proposé la mise en place d’une expérimentation en classe de 5ème. Avec l’accord de ma principale adjointe, tous les élèves ont eu dans l’emploi du temps une heure de "Culture numérique" en demi-classe tous les quinze jours, heure que j’ai assurée en tant que professeure documentaliste. Nous avons intitulé ce module "Culture numérique" bien que l’appellation ne fasse pas du tout consensus et qu’on ne sache pas forcément bien ce qu’elle recoupe. J’ai d’ailleurs hésité entre cette appellation et celle d’Éducation aux médias et à l’Information (EMI). J’ai proposé ce projet en classe de cinquième, après des années de prise en charge des sixièmes (que j’ai néanmoins vus à six reprises dans des séances réparties sur l’année) parce qu’il me semblait que pour aborder un aspect plus critique des pratiques numériques, les sixièmes étaient encore un peu jeunes. Je souhaitais voir si je pouvais atteindre mes objectifs plus facilement en 5ème. la motivation

How to map the internet — Quartz “Industrially, Milwaukee is known across the face of the earth,” the 1941 WPA Guide to Wisconsin rhapsodized. The United States became a country that produced ideas more than things. But Milwaukee’s industry didn’t disappear entirely. It quietly holds on today, having moved out of the city and into the suburbs, like so much of American urban life. Early one morning I followed its path, driving from a downtown hotel on a deserted street to a new industrial neighborhood in the northwest corner of the city. Kubin-Nicholson was the “printers of the humongous.” Krisetya was its cartographer. These maps were representations of physical things: actual cables, filled with strands of glass, themselves filled with light—amazing human constructions. Krisetya examined every inch of the test print, pointing out imperfections. The networked world claims to be frictionless—to allow for things to be anywhere.

Hackers : une histoire, une philosophie, un destin hors du commun (Culturenum - U. Caen - Notes de synthèses par les étudiant-e-s) Introduction 2014. L’humanité poursuit avec ferveur son pèlerinage ineroxable vers la sainte technologie. Le PC a depuis longtemps fait ses preuves et a su trouver sa place dans la plupart des foyers occidentaux. Mais aujourd’hui le paysage est bien plus « smart », comme diraient nos voisins d’outre-Manche : smartphone, smartwatch, smartband, smart TV… C’est presque un truisme d’affirmer que le numérique s’est imposé au XXIème siècle, au risque de devenir omniprésent et omnipotent à plus ou moins long terme. Alors que certains s’interrogent déjà, à juste titre, sur le devenir de l’homme à l’ère du numérique, d’autres préfèrent adopter un regard rétrospectif pour comprendre comment nous avons pu en arriver là. C’est dans ce contexte incertain, profondément ancré dans la réalité contemporaine, que nous devons ici mettre en lumière les acteurs de l’ombre qui nous intéressent présentement : les hackers. I - Les hackers d’hier à aujourd’hui : l’histoire d’un mouvement b - Quelques pionniers

Sociologie d’internet Sociologie d'internet. Sous la direction de Jean-Samuel Beuscart, Éric Dagiral, Sylvain Parasie. Armand Colin, Cursus, septembre 2016 Comment internet modifie-t-il nos façons de se rencontrer, de travailler, de militer, de consommer ou de se cultiver ? 01A : Introduction ; Quand internet change la donne (CN14-15) - Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) Université de Caen Basse-Normandie 01A : Introduction ; Quand internet change la donne (CN14-15) Cours commun de culture numérique 2014-2015 - Hervé Le Crosnier M1-DNR2i, Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green Amphi S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre Le vendredi, de 14h à 16h Ces cours sont ouverts aux auditeurs libres Ces cours sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire) Objectifs : Alors que les ordinateurs et les réseaux font dorénavant partie du quotidien dans nos pays développés (et s'étendent rapidement sur toute la planète, avec plus de 2 milliards de personnes connectées et un parc de téléphones mobile en très forte croissance), il s'agit avec cet enseignement de « culture numérique » de balayer le spectre des usages, des pratiques, des enjeux, des modèles économiques et des rapports de force mondiaux qui se tissent. sociabilités et de nouvelles pratiques culturelles.

Comment la technologie modifie notre mémoire Il est souvent dit d’Internet qu'il a abruti notre mémoire. Le brutal constat n’est pas entièrement faux. Nous nous en remettons fréquemment à nos téléphones pour nous rappeler de numéros, Google (ou tout autre moteur de recherche) est devenu l’aide-mémoire dès que nous avons une question de grammaire, d’histoire, de géographie, de mathématiques, etc. À croire que nous avons passé toutes ces années sur des bancs d’école pour ne rien retenir. Nicholas Carr avait dit que le grand réseau nous rendait trop bêtes. Peut-être… ou peut-être sommes-nous seulement en train de modifier notre mémoire en fonction des technologies. Une mémoire externe De récentes études comme celle de Kapersky Lab montrent en effet que cette amnésie virtuelle est réelle. En fait, ce déchargement serait une modification totale de la mémorisation. Internet serait donc devenu une immense mémoire transactive : la mémoire du groupe surpasse celle des individus. Sauvegarder ses souvenirs Références Brandy, Grégor.

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