
Apprendre et enseigner à l’ère numérique - Collège des Bernardins Quels basculements le numérique engendre-t-il et quels bénéfices pour l’humain en devenir ? La synthèse en vidéo des grands moments du colloque : L'intégralité des tables rondes en vidéo Avec le numérique, l’école est-elle toujours le lieu d’acquisition d’un socle commun minimum de connaissances, de compétences et de culture ? Le numérique démocratise l’apprentissage et l’enseignement en se heurtant à de nombreuses peurs alors qu’il ne change pas les finalités fondamentales de l’école mais exige de repenser les objectifs de ce nouvel environnement. Quatre tables rondes tenteront de proposer des réponses grâce aux regards croisés entre acteurs de terrain, professeurs, chercheurs et théologiens, avec une préoccupation commune, celle de permettre aux citoyens de vivre le plus humainement possible les mutations. Avec notamment : Catherine Becchetti-Bizot, Jean-Michel Blanquer, Jean-Michel Le Baut… PROGRAMME DU COLLOQUE, cliquez ici
Bonnes pratiques : le classement de projets basés sur des données probantes … Par les temps qui courent, il est de bon ton de mettre en avant les formules « qui marchent ». Certains (re)découvrent la pédagogie Montessori, d’autres comptent sur les neurosciences pour rendre les élèves mieux-apprenants, … En Angleterre, les recherches sur l’evidence-based education (éducation basée sur la preuve) ont depuis longtemps le vent en poupe. L’Education Endowment Foundation (EEF), organisme basé à Londres, investit dans des projets utilisant des données probantes afin d’aider les écoles à dépenser plus efficacement leur budget, dans leur objectif d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage des enfants issus de familles à faible revenu. L’EEF diffuse ensuite ces résultats dans des « boites à outils » afin que les professionnels puissent « fonder leurs jugements sur des interventions éducatives qui se sont avérées les plus efficaces ». Dans la Teaching and Learning Toolkit figurent ainsi 34 approches pédagogiques innovantes.
La gestion de classe à l’ère du numérique (partie 1): Entre cohérence et tolérance Ce dossier a été réalisé avec la collaboration d’Andréanne Turgeon, éditrice, Profweb. Que doit faire l’enseignant avec les téléphones, tablettes et ordinateurs en classe? Est-il plus judicieux de les interdire, d’encadrer leur utilisation ou de les intégrer dans les activités d'apprentissage? L’omniprésence des appareils mobiles soulève, chez de nombreux enseignants, une interrogation quant à la manière de réagir face à ces distractions potentielles. Ce dossier sur la gestion de classe à l’ère du numérique se divise en 3 parties. Cette 1re partie du dossier vous permettra de définir le climat de classe et de baliser un code de conduite par rapport à l’utilisation des appareils mobiles. La gestion de classe est un sujet qui peut être délicat et personnel. Lorsque j’ai commencé ma carrière d’enseignant, j’ai été confronté à des modèles de gestion de classe qui ne correspondaient pas toujours à mes valeurs ou à mon approche pédagogique. Objectifs Établir ses règles Exemples Rétablir les ponts
L’enjeu du numérique à l’école Dans la classe de français de Marie-Claude, il n’y a pas de papiers sur les pupitres bien enlignés. En ce jeudi matin, on ne sort pas non plus de crayons pour répondre au mini-test sur La Dame aux camélias. Dans la pénombre du matin, la lumière des tablettes scintille et chaque élève, tête baissée, se met à pianoter sur son écran tactile. Alexandre Dumas en perdrait sa prose. « Vous êtes bons ! « Quand il y a trop de rouge, je sais tout de suite qu’un élève n’a pas fait sa lecture. Une croissance fulgurante Des milliers d’élèves au Québec partent désormais en classe avec une tablette numérique et plusieurs milliers d’autres ont accès à toutes sortes d’outils connectés en cour. Malgré la croissance fulgurante de ces appareils, on ne dispose toujours d’aucun chiffre précis au ministère de l’Éducation sur la présence et l’usage de ces nouveaux compagnons scolaires au Québec. Pourtant, peu d’études ont été réalisées sur l’impact à long terme de ce bouleversement majeur dans l’apprentissage.
CERI - L'école de demain Le projet « L'école de demain » figure au nombre des activités du CERI depuis la fin des années 90, avec pour objectif le développement d'une réflexion prospective sur l'éducation. Il part du fait qu'omettre le long terme empêche de plus en plus de faire face aux complexités et changements que connaît l'éducation. Nous avons besoin de mieux intégrer la réflexion prospective dans la politique et la pratique éducatives. La réflexion prospective peut stimuler les débats sur les évolutions majeures de l'éducation et de son environnement. Elle aide à avoir une vision plus claire de ce que nous attendons de l'école et des moyens de satisfaire ces attentes. La réflexion prospective apporte des outils indispensables au débat stratégique. Le projet « L'école de demain » a publié des rapports sur des thèmes importants pour le long terme.
Les TICE ne changent pas la pédagogie, elles invitent seulement à la questionner. On a trop souvent associé par lien de causalité les TICE et la pédagogie. Ainsi, il y aurait de nouvelles pédagogies avec les TICE. C’est devenu un allant de soi, presqu’un lieu commun en tout cas une évidence pour nombre de personnes, en particulier celles qui ne connaissent l’acte d’enseigner et d’apprendre qu’à partir de leur expérience d’enfance et de jeunesse. C’est aussi une évidence pour nombre de zélateurs, marchands, promoteurs des TIC, que celles-ci vont améliorer la pédagogie, la changer etc… En fait cette illusion d’optique vient du fait que les TIC sont d’abord un intrus dans une situation d’enseignement qui s’en est longtemps passée (quelques centaines d’années) Parce qu’elles dérangent, elles seraient vecteur de changement, de nouveauté, voire d’amélioration. L’allant de soi parle de nouvelles pédagogie sans aller beaucoup plus loin, une enseignante expérimentant la tablette numérique dans sa classe récemment appelait cette nouvelle pédagogie de ses voeux.
Doit-on changer de pédagogie à l’ère du numérique ? Découvrez l’intervention de Jean François Ceci (@JFCeci), réalisée dans le cadre du premier TED spécial éducation organisé en Tunisie par l’IFIC et Sup’Com. Le spécialiste en pédagogie tente d’apporter des éclairages sur la nécessité de changer de pédagogie à l’ère du numérique. En marge de l’ICT4ALL 2015, salon international des TIC de Hammamet (Tunisie), s’est tenue la première conférence TED organisé autour de l’éducation TEDux, plus particulièrement sur le thème des « pratiques pédagogiques innovantes ». Cet événement a vu se succéder sur scènes des spécialistes en pédagogie et en utilisation des TICE. Au cours de son intervention, Jean François Ceci a tenté de répondre à la question que de nombreux enseignants ayant intégré les TICE dans leur enseignement se posent : « Faut-il changer de pédagogie à l’ère du numérique ? Même si il ne propose pas de réponse nette est tranchée, l’enseignant universitaire en communication et usages du numérique, apporte quelques pistes de réflexion.
Quels standards internationaux pour la recherche en éducation ? Dans un premier article, « à la recherche d’une science pour l’éducation », nous avons abordé les questions posées par la quête d’un modèle scientifique unique de référence pour les recherches en éducation. Cette invocation d’un modèle scientifique de référence va inévitablement de pair avec une affirmation qu’il y aurait, « à l’international », des résultats incontestables et des normes de qualité scientifique qu’il serait temps de prendre en compte. Lors des Controverses de Descartes, Franck Ramus a notamment réagi à la présentation de l’étude « Lire Écrire CP » de Roland Goigoux dont il saluait la rigueur tout en rajoutant « Il reste à faire évaluer les résultats et à publier au niveau international. Dans la même intervention, en faisant notamment allusion à la méta-analyse de John Hattie, il déplorait qu’il y a « tellement de connaissances au niveau international, c’est un crime de les cacher aux enseignants ». Qu’est-ce que la « dimension internationale » ? … sauf en France !?
Enseigner dans le monde de demain, un défi fantastique En Suisse, après une formation universitaire disciplinaire, les étudiants (1) qui souhaiteraient embrasser une carrière enseignante entrent dans des Hautes Écoles Pédagogiques pour y suivre des cursus de un à trois ans selon le niveau visé. Ils apprennent alors leur futur métier au travers de stages accompagnés, d’échanges de pratiques, de cours magistraux et de diverses activités en sciences de l’éducation et en didactiques des disciplines. À travers le monde, la formation des enseignants prend des formes très variées, bien que le métier reste sensiblement le même au sein d’établissements organisés selon des modèles de l’École qui s’avèrent très similaires. À partir d’une vision prospective de la société et de la manière dont le métier d’enseignant est susceptible d’évoluer dans les années et décennies à venir, six messages universels m’ont semblé émerger tout naturellement et devoir leur être délivrés. Les enseignants d’aujourd’hui et de demain sont essentiels et précieux